Aux services du vieux pervers – Karine, une salope soumise ?

 

***

La nuit de Karine fut agitée, toute la journée à la fac, ses pensées furent occupées par cette après-midi d’initiation : « Mais que se passe-t-il, suis-je normale ? Pourquoi je suis si excitée d’être traitée de la sorte ? Suis-je une salope ? »

Autant de questions plus troublantes les unes que les autres.

11 heures … elle n’en peut plus ! Inutile de rester à faire acte de présence. Karine décide de sortir ; sortir pour prendre l’air …

D’habitude Karine prend le bus à « Facultés  » mais là, clairement, elle a besoin de s’oxygéner

Elle remonte l’avenue Schuman puis passe devant la résidence « Le Moulin ».

Un ex y habitait à l’époque … Elle l’avait rencontré à son arrivé sur Aix, en même temps que Ludivine. C’était un vrai con !

En 6 mois de relation, il avait réussi à aller voir 6 fois ailleurs, 1 fois par mois : Bel effort ! A cause de lui elle avait failli tout arrêter et retourner chez elle. Après tout, le cocon familial est toujours le plus douillet …

Elle prend ensuite l’Avenue Martinaud Déplat, en direction du Bowling du Bras d’Or. L’ambiance l’apaise toujours, surtout en journée. C’est calme et mis à part quelques jeunes, personne ne viendra la déranger.

Elle vient souvent ici avec Ludivine, elles y font quelques parties de billard, y boivent quelques verres …

Bon Ludivine, comme d’habitude, remporte souvent les parties et c’est toujours elle qui attire les regards. Karine tient alors la chandelle, transparente, comme la plupart du temps.

Karine aime bien venir ici, le billard la détend. Mais aujourd’hui, pour la première fois, pas de Ludivine.

Elle s’installe le long des pistes de bowling et commande un demi-fraise au serveur. Il est sympa mais un peu trop entreprenant …

— Voilà votre demi ma p’tite dame.

— Merci.

— Vous attendez quelqu’un ? Vous semblez tourmentée ? Un souci ?

— Euh … non j’attends personne, merci.

Elle répond gentiment mais elle ne souhaite qu’une chose : être seule. Mais le serveur, Marc de son prénom, s’impose. Le bar est vide, comment pourrait-il bouder son plaisir de parler avec cette charmante étudiante en désarroi ?

— Une si jolie femme ! Seule ?!

— Eh oui, je sors de la fac donc je me pose un peu.

Elle extirpe de son sac à main son porte-monnaie d’où elle prend un billet de 10 euros, puis le tend au serveur, pensant que celui-ci comprendrait l’allusion.

— Non – non, je vous l’offre, c’est ma tournée.

— Ah, et bien merci, c’est gentil.

Le smartphone de Karine la tire de ce plan drague. Un SMS de Ludivine :

« Hey t’es où ? Jt’attends devant l’arrêt dbus depuis 20 mn tu fous quoi ma Cagole ! »

Le serveur s’éloigne tandis que Karine répond à Ludivine :

« J’ai quitté plus tôt, j’en avais marre. Dsl de pas t’avoir prévenue, on svoit plus tard ».

Toujours dans ses songes, Karine remarque à peine le serveur qui la dévore des yeux. Il essuie ses verres mécaniquement, son regard fixé sur Karine, tel un prédateur.

Gênée, Karine lui sourit. Il n’en fallu pas plus pour que Marc l’invite à la rejoindre au bar :

— Ne restez pas toute seule comme ça, venez au bar !

Karine hésite un peu puis se dit : « Au point où j’en suis, pourquoi pas, paraît que les serveurs sont de bons psys. Pourquoi pas ».

Elle prend son verre, son sac à main, rejoint le bar et s’y installe. Son smartphone vibre à nouveau en émettant ce bruit si caractéristique de pigeon voyageur. C’est à nouveau Ludivine.

« Y’a un souci ma Cagole ? J’arrive ! T’es où ? Au Bras d’or ? »

Exaspérée, Karine lui répond :

« Non pas de souci et oui j’suis au Bras d’or, mais tkt y’a rien ma Lulu »

Marc saisit l’aubaine pour demander le numéro de téléphone de notre belle étudiante.

— Et ben dis donc, tu es une vraie femme d’affaire avec ton téléphone. Il sonne sans arrêt.

— Euh … oui, désolée c’est mon amie, elle se demande où je suis …

— Vous vous êtes emboucanée ?

— Non du tout, elle s’inquiète c’est tout.

— Ok, du coup pour parler avec toi j’dois l’faire par SMS, tu me donnerais ton numéro ?

Amusée Karine lui donne son numéro, après tout ça n’engage à rien et puis, il n’a pas l’air méchant. Un peu lourd et entreprenant mais au final Karine aime bien être draguée …

Marc tapote sur son téléphone sans lâcher la belle du regard :

« Y’a dégun aujourd’hui et tu as l’air contrarié, tu m’autorise à te changer les idées ? »

Karine sourit en prenant son téléphone qui vient de vibrer à nouveau. Son pigeon voyageur comme elle dit.

« Oui mais alors on lâche les téléphones c’est un peu bizarre 🙂 »

Le serveur drague la belle ouvertement et allez savoir pourquoi, Karine n’y vois rien de mal. A ce moment pense-t-elle à la réaction que pourrait avoir le vieux Jeannot … ?

*

L’heure tourne, Karine rigole aux éclats. Elle n’entend pas son téléphone sonner depuis près d’une bonne heure. Elle est sous le charme de Marc, la moindre blague et elle rit telle une pucelle qui a le pistil qui la chatouille …

Ludivine rentre d’un pas pressé dans le Bras d’Or.

— Alors ma Cagole tu réponds pas au téléphone ?

— Hein, euh … je l’ai pas entendu. Ça va toi ?

— Ben oui et toi, t’es conne, je m’inquiétais mais j’vois que tu passes un bon moment.

— Non, euh … ah oui, Marc je te présente Ludivine mon amie. Ludivine, Marc qui me tient compagnie.

— Il fait plus que te tenir compagnie à ce que je vois. Y’a dégun ici. Salut Marc !

— Bonjour Ludivine.

Le laissant à peine lui dire bonjour, Ludivine s’adresse à Karine.

— Bon tu te presses, faut qu’on aille acheter deux trois truc pour ce soir !

— Ce soir ?

— Ben oui t’as déjà oublié. Ce soir, au Mistral, la fête, la fin de l’année, les vacances. Allô !

— Ah oui, merde j’avais zappé ça.

— Invite Marc si tu veux, au moins tu seras pas seule dans ton coin comme d’hab’ !

Sur ces mots Karine propose à Marc de les rejoindre à La Rotonde vers 23h.

— Oui, avec plaisir, mais restez donc un peu. Y’a personne cette après-midi et puis les magasins ferment pas avant quelques heures. J’vous offre un verre !

Ludivine réfléchit et accepte.

— Ok, un demi-fraise steuplait. Alors ma Cagole, qu’est ce qui t’arrive ?

— Rien Lulu, franchement y’a rien.

— Arrête de te foutre de moi, tu quittes pas les cours comme ça et regarde toi. On dirait Bambi qui vient de perdre sa mère. Dis-moi !

— Non mais j’ai rien, je t’assure. Je suis juste un peu fatiguée.

Karine ne peut pas dire à Ludivine qu’hier elle s’est faite baiser comme une chienne, qu’elle est devenue la chose d’un vieux pervers. Elle ne peut pas lui parler de Jeannot. L’excuse de la fatigue lui semble alors la plus adaptée. Après tout, ce n’est pas un mensonge. Entre la fac, les exams de ces dernières semaines et le taf, oui, Karine est fatiguée.

— Ouais t’es fatiguée, et mon cul n’aime pas la bite. Tu m’prends pour une conne toi !

— Lulu je t’assure, y’a rien du tout, vraiment.

— Bon ok, t’es fatiguée, alors viens avec moi en Corse. Y’aura mes parents et ils t’adorent.

— On en a déjà parlé Lulu et je bosse cet été, j’peux pas, vraiment.

— Pfff ! sérieux, viens avec nous, merde c’est l’été on va s’éclater.

— Non, vraiment Lulu, j’peux pas et puis j’ai pas les moyens de partir en Corse. Faut aussi que je mette un peu d’argent de côté, sérieux j’peux pas.

— D’une pétasse, tu sais bien que je vais pas t’inviter et te faire tout payer. Et de deux t’as toute l’année prochaine pour mettre un peu de tune de côté !

Ludivine n’a pas besoin de mettre de l’argent de côté, elle ne comprend pas que Karine doive bosser. Mais elle accepte la réponse de Karine. Et puis, elle ne part que Samedi, elle aura bien assez le temps pour convaincre Karine. La petite Karine qui ne refuse jamais rien à sa Lulu …

Elle s’adresse alors à Marc en rigolant

— Alors Marc, parle-moi un peu de toi. Tu dragues ma Cagole depuis d’taleur. Là tu dois montrer patte blanche si tu veux lui grimper d’ssus !

— Euh …

— Bah quoi, tu vas pas me dire que tu la dragues pas. Y’a qu’elle qui ne s’en rend pas compte, tu la dévores des yeux.

— Oui euh … non enfin je sais pas …

Ludivine a le don pour mettre les gens mal à l’aise et là, c’est clairement réussi avec le pauvre Marc. Il est certes un peu lourd mais tellement sympa.

— Arrête Lulu, t’es con. On parle c’est tout.

— Ouais c’est ça, bon Marc on te vois ce soir à La Rotonde, on s’dit 23h, ça marche !?

— Oui pas de soucis, à ce soir. A ce soir Karine.

— A ce soir Marc.

Sur ces mots, Karine et Ludivine se lèvent et quittent le Bras d’Or. Ludivine mène le pas, ouvre la porte et tout en la tenant, fait une révérence à Karine amusée par ce geste d’un ancien temps. Elle lui retourne un léger sourire hautain …

*

La fin de journée fut chargée, de Zara à Hermes, Ludivine a fait courir Karine de long en large. Dans des boutiques fringues et de cosmétiques, avec cette petite boutique Lush rue Bédarrides. Une petite boutique de cosmétiques faits main. Super sympa …

Bref, cette fin de journée fut éreintante. Au retour, elles s’arrêtent chez Le Novo à l’angle de leur rue.

Elles sont bien connues ici, surtout Karine qui raffole de leurs Tapas …

22 heures, Karine est nue devant le miroir de la salle de bain. Après quelques essayages, elle se résout à mettre la robe que Ludivine lui a offerte. Une belle robe mi-cuisse et moulante avec un décolleté très … plongeant. Elle est superbe mais un peu … provocante.

Ludivine rentre dans la salle de bain, comme d’habitude sans frapper.

— Wahou ! tu as tout d’une bombasse ma Cagole. J’adore !

— Euh … merci, mais c’est un peu trop …

— Mais non, et puis euh comment il s’appelle lui, le serveur.

— Marc !

— Oui, voilà, ce soir faut que tu te fasses plaisir. Lâche-toi un peu merde !

— Ah ben là c’est sûr que pour se lâcher j’vais me lâcher c’est Open Bar avec cette robe !

— J’en mouille ma petite culotte ma Cagole !!!

— Arrête, t’es conne par moment, non mais sérieux, regarde mes seins sont quasiment dehors là. Et mon cul, sérieux dès que je bouge un peu on est à 2 doigts de le voir.

— Et j’y mettrai bien 2 doigts moi !!

— Pfff !!

Ludivine se maquille un peu et ressort en lingerie, un ensemble Aubade qui met parfaitement ses formes en valeurs. Karine avec son ensemble Etam n’est pas mal non plus.

Souvent, elle se demande l’intérêt d’investir des sommes pareilles dans de la lingerie que personne ne voit, ou quand il la voit, la retire précipitamment.

Ludivine sort une bouteille de rosé pour se « Mettre dans l’ambiance ». Karine sort 2 verres à vin et toutes deux trinquent à la fin de l’année.

Ludivine toujours en lingerie sur le canapé et Karine assise sur le pouf noir avec sa robe si courte. Elle ne cesse de se dandiner essayant en vain de la descendre.

— Ce soir je veux que tu t’éclates ma Cagole.

— Oui Lulu, mais ce soir j’vais surtout passer mon temps à redescendre cette robe …

— Elle te va bien, arrête un peu. Tu as de superbes jambes, un cul à croquer. Mets-toi en valeur, ose un peu merde !!!

— Oui mais bon …

— Et puis avec l’été que tu vas passer, faut que tu te lâches, compris ! Tu veux toujours pas venir ?

— Non, arrête avec ça steuplait.

Karine va passer l’été à bosser au resto pendant que Ludivine partira en vacances en Corse, avec sa famille.

— Allez on y va, prends pas ton sac je me suis occupée de tout !

Comme d’habitude, Ludivine s’occupe de tout et refuse que Karine paie quoi que ce soit.

Depuis 2 ans, Ludivine prend soin de Karine, elle l’a pris sous son aile et telle une grande sœur, a toujours été là pour elle. Même ce jour où elle apprit la mort de son chien. Karine adore les animaux, surtout les chiens, elle était dévastée. Mais heureusement Ludivine était là, elle lui a changé les idées en l’emmenant en week-end à St-Trop’. Un pur week-end de débauche. Mais comme on dit, ce qui se passe à St-Trop reste à St-Tropez.

Elle adore Karine, peut-être un peu plus qu’une amitié normale …

Sur le trajet Ludivine tente à nouveau de motiver Karine

— Je ne comprends pas pourquoi tu veux pas venir avec moi ?

— Lulu, sérieux depuis qu’on se connaît je ne dépense rien …

— Oui et alors, je peux le faire et c’est un plaisir pour moi, je t’aime bien et je sais que tu roules pas sur l’or. Tu dois bosser pour payer tes études. Tu pars jamais en vacances.

— C’est normal ça Lulu, tout le monde n’a pas des parents qui ont réussis.

— Oui ben moi si, et j’aime t’en faire profiter, tu es ma petite sœur, franchement vient avec nous. On va s’éclater en Corse.

— Non ! Non vraiment j’peux pas. J’dois bosser cet été, mettre un peu d’argent de côté.

— Comme tu veux. Parfois t’es vraiment bête tu sais ma Cagole ?

— Merci, c’est gentil ça !!!

— Je sais, j’suis très gentille avec toi !

Sur ces mots Ludivine claque le cul de la belle Karine …

*

La Rotonde est pleine à craquer, une table reste cependant vide sur la terrasse. Ludivine l’avait réservée et puisque le gérant connaît ses parents, c’est sans difficulté que la meilleure table fut libérée à l’heure dite. Elles s’y installent et très vite une serveuse aux courbes provocantes vient prendre leur commande.

Elles sont rejointes 10 minutes plus tard par 5 jeunes hommes propres sur eux, grands et bien battis. Des amis de Ludivine, sa cour. Marc arrive 30 minutes plus tard, à l’heure dite plus 10 minutes …

La table est assez grande pour tous. La serveuse revient prendre commande. Et rapporte une seconde tournée, cadeau de la maison. L’ambiance est à la fête, à la détente.

A son arrivée sur Aix-en-Provence, Karine y avait postulé comme serveuse, mais selon les gérants de La Rotonde, elle manquait d’expérience et au final, c’est pas plus mal. Elle se voyait mal, à ce moment, servir Ludivine et son harem.

Elle ne sait déjà plus où se mettre, tout ces hommes aux petits soins pour Ludivine, elle ne comprend pas. Puis … elle repense au vieux Jeannot. Et si Ludivine était l’une d’entre eux. Une … maîtresse qui aime utiliser Ses hommes comme des objets sexuels. Et si … non, ce n’est pas possible, elle ne peut pas connaître le vieux Jeannot … non, elle chasse cette idée de sa tête.

Ludivine est toute souriante au milieu des 5 mecs qui l’accompagnent.

« 5 mecs merde. Elle n’a peur de rien ma Lulu. Mais comment elle fait. Comment gère-t-elle tout ces prétendants ? Et surtout, comment peuvent-ils accepter de faire partie d’un tel harem ? »

Mais si elle connaissait le vieux Jeannot, si elle était comme lui, alors peut-être, peut-être pourrait-elle lui en parler, se confier.

« Non, impossible que je parle de ça avec ma Lulu, elle peut pas être aussi vicieuse, et puis je me serai rendu compte quand même, j’suis pas aveugle ».

Karine est tirée de ses pensées par la main de Marc qui s’est glissée sur sa cuisse. Faut dire, le pauvre, qu’à la vue de Ludivine aussi ostentatoire dans sa manière de lâcher prise. Dans sa manière de se faire … caresser ou peloter, à voire … Bref notre pauvre Marc ne put résister à l’envie d’en faire de même avec la jeune Karine qui semble apprécier cette main si … curieuse. Et puis cette robe est tellement provocante, que celle qui la porte ne peut être que soit une allumeuse, soit une salope. Dans les deux cas une main sur la cuisse se tente …

L’alcool aidant, Karine se laisse aller au désir, à l’envie, au plaisir … Mais comme d’habitude Ludivine est là, et insidieusement la contrôle.

— Allez hop, on va penser à y aller, Le Mistral nous attend !

Obéissant à Ludivine, tout le monde se lève et se dirige vers Le Mistral. 500 mètres à pied, un peu pompette. Heureusement, les trottoirs du Cours Mirabeau sont larges. Ludivine et sa cour ouvre la marche suivie de quelques pas par Karine et Marc qui la tient par la taille ou plutôt par le cul.

Rue Frédéric Mistral, ils sont arrivés. Du monde attend déjà devant l’entrée mais Ludivine passe à côté, sans y prêter la moindre attention. Les 7 comparses la suivent. Le physionomiste les laisse passer malgré les pas hésitant de Karine.

Karine ne tient toujours pas l’alcool, quelques verres et la tête lui tourne. Mais ce soir ce doit être différent car Karine veut profiter une dernière fois de Ludivine avant cette longue absence. « 2 mois sans voir ma Lulu, ça va être long ! », se dit-elle.

Ils s’engouffrent dans Le Mistral, la musique hurle son rythme dans les enceintes de la discothèque. Karine aime la musique, non, elle adore la musique. Elle oublie alors son état et se lance à l’assaut de la piste de danse. Marc lui, préfère suivre Ludivine et s’installe confortablement dans le coin VIP. Un serveur se précipite sur son plateau, y pose une bouteille de champagne deux petits feux de Bengale et 7 verres puis se dirige prestement vers la table des jeunes gens. Ludivine est réputée pour ne pas être patiente alors même au Mistral on ne la fait pas attendre …

— Il n’y a que 7 verres, on est 8. Le dernier boit au goulot ?

— Ah pardon, je croyais que vous étiez 7.

Le serveur va chercher un 8ème verre et l’apporte rapidement.

Ludivine fait signe à Karine de les rejoindre, mais celle-ci ne voit rien. Les yeux fermés, elle se dandine au rythme de la musique. Elle est déjà entourée de quelques mecs bien entreprenants. Marc ne rate rien de la scène et s’imagine déjà en train de la culbuter, peu importe le lieu.

D’un geste, telle la Marraine de la mafia du coin, elle indique à l’un de Ses hommes d’aller chercher Karine. Il s’exécute sur le champ et va chercher Karine.

Quelques minutes plus tard, les voici revenus au coin VIP.

— Alors ma Cagole tu t’encoquines déjà, c’est ta robe qui te met dans cet état !!

— Pfff, que t’es con Lulu, mais non j’dansais c’est tout. J’viens pas ici pour rester assise là .

— Mais bois au moins un verre avec nous.

Karine s’assoit à côté de Marc pendant qu’un autre sbire de Ludivine sert d’un geste parfait le champagne.

— A la fin de l’année !

« Au vacances ! », reprennent-ils tous en cœur.

Les verres se vident puis se remplissent à un rythme effréné. La bouteille vide est aussitôt remplacée. Une, puis deux et bientôt trois bouteilles de champagne.

Les 8 jeunes s’échauffent encore et encore. Les mains se glissent ici et là, tantôt sous la jupe de Karine, tantôt sur les pantalons imprimant l’excitation de ces mâles. Le vagin de Karine coule à flots lui aussi. Elle regarde Ludivine donner ses ordres et se prend à aimer la voir aussi dominante. Elle se plaît à s’imaginer soumise à elle et au vieux Jeannot.

Les heures s’égrènent et déjà 5 heures du mat’ … Le Mistral va bientôt fermer. Impossible pour Ludivine de faire la fermeture et de voir toutes ces viandes saoulent dégueulant leurs tripes dans les ruelles alentours. Non, ce n’est pas possible. Alors elle invite tout le monde à venir prendre un dernier verre chez elles. Et tout le monde accepte bien volontiers …

*

Dans l’appartement, l’ambiance est encore plus torride. Ludivine caresse les deux bites encore empactées dans leurs pantalons respectifs. Baisers langoureux après baisers langoureux, sa langue passe de bouches en bouches.

Marc lui, bande déjà comme pas possible, il se voit déjà dans une partouze générale. Mais Karine bien que très excitée n’est pas de ce style là … enfin pas maintenant.

Elle l’entraîne dans sa chambre et laisse Ludivine vaquer à ses occupations …

Dans la chambre Karine se laisse faire, après tout ce n’est pas son fort de prendre le dessus …

Marc l’allonge sur le lit, se glisse entre ses jambes. Il retrousse sa robe, écarte la ficelle de son string et la déguste.

« Putain la salope, comment elle mouille bien ! »

Karine écarte ses jambes sous les assauts de la langue de Marc. Elle s’introduit en elle, dégustant le moindre de ses recoins. Son bassin se cambre, ses mains agrippent la tête de Marc et l’appuient fermement sur cette chatte si gourmande.

Les gémissements de Karine se font un peu plus intenses, sa respiration est plus courte, plus rapide.

Karine adore cette langue si curieuse.

— Hummm, oui encore ! Oh oui c’est bon oui !

La porte étant entre ouverte, dans le salon personne n’ignore ce qui se passe dans la pièce d’à côté.

— Oh oui hummm Jeann … Marc c’est bon oui !

Marc, surpris, s’arrête un bref instant puis n’en a cure car, au final, elle est bonne et il s’apprête à bien s’éclater avec cette petite salope prête à tout.

Il se lève puis déboutonne son jean. Karine, depuis peu plus sûre d’elle, se redresse et termine de déculotter Marc. Son sexe est bien dur et bien dressé, Karine le prend en main.

« Ouch ! ça c’est de la bite, elle est énorme ! », sont les premiers mots qui lui viennent en tête en voyant cet éperon …

Elle commence à le masturber, puis du bout de sa langue le lèche. D’abord le gland, ensuite le frein puis les couilles. Des couilles bien grosses, bien … pleines. Goulûment, elle commence à l’enfoncer dans sa bouche devenu trop petite devant un tel engin. La moitié et un peu plus, mais impossible de l’enfoncer encore. Marc prend le contrôle et de ses deux mains, enfonce sa bite bien au fond de la gorge de Karine. Il commence des va-et-vient longs et lents, puis très vite courts et rapides.

Karine adore se faire baiser la bouche. Elle bave abondamment, sa salive se répandant le long de la bite de Marc, puis sur ses couilles et jusque sur les jambes de Karine. Après quelques minutes de baise intense. Marc retourne Karine, retrousse à nouveau sa robe, retire son string puis sans ménagement, la pénètre.

Cambrée et accueillante, Karine gémit, hurle de plaisir.

Dans le salon devenu silencieux, on entend les couilles de Marc frapper les cuisses de Karine ainsi que ses gémissements, couinements et exclamations. Tous ont arrêtés de coquiner … Ludivine est excitée mais pas par Ses mecs, elle est excitée d’entendre Karine se faire baiser …

Elle congédie Ses mecs puis, en revenant dans le salon, passe devant la chambre de Karine. Ludivine remarque l’entrebâillement de la porte et sans vouloir l’espionner, jette un coup d’œil, d’abord furtif puis un peu plus insistant.

Elle voit le dos de Marc, son cul musclé

Cependant, elle regarde surtout Karine en levrette, la tête dressée par la poigne ferme de Marc agrippant ses cheveux. De temps en temps, un « Clac » retenti dans la pièce, le cul de Karine rougissant sous les fessées de Marc et chacune des fessées suivie d’un « Humm » …

« Ma Cagole se fait baiser comme une salope, et je dois dire que j’adore la voir ainsi traitée.

Elle est si excitante. J’ai tellement envie de la prendre en main … peut-être que Jeannot pourrait m’aider. Ah Jeannot, ça fait si longtemps. Est-il encore sur Aix ? Accepterait-il de la prendre en main avec moi. A-t-il toujours son garage des milles sévices ? »

Marc se retire et sort Ludivine de ses pensées. Sans se faire remarquer, elle se précipite sur le canapé et allume la TV …

Dans la chambre, Karine se retourne et s’agenouille devant cette bite encore dressée.

Elle la suce à pleine bouche, lèche les couilles, la branle puis la suce à nouveau. Elle sent les spasmes annonçant le jet final. Elle continue alors plus frénétiquement, jusqu’à recevoir dans sa bouche ce sperme si chaud et si … excitant. Tout en continuant à sucer Marc elle laisse s’échapper cette semence alors mélangée à sa salive.

Marc s’essuie et après un petit baiser sur le front, se rhabille.

Il s’assoit sur le bord du lit, Karine toujours à genou le regarde tendrement.

— C’était trop bon. Je vais y aller moi, Je dois dormir un peu.

Karine se relève, remet son string et raccompagne Marc vers la porte d’entrée.

Elle referme la porte après avoir échangé quelques mots. Puis retourne dans sa chambre …

— Et ben ma Cagole, t’as eu l’air d’aimer ça. Ton portable n’a pas arrêté de sonner. J’sais pas qui c’est mais ça a l’air important.

— Tu as tout entendu ?

— Euh non ma Cagole, tout l’immeuble t’a entendu !!!

Karine, rougie par la honte, prend son téléphone. 2 appels et 1 SMS :

« Tu t’amuses bien ? On réglera ça plus tard ! Jeannot »

***

Allez plus loin dans l’aventure

Retrouvez ce chapitre raconté par Marc dans le Bad Lover publié sur le blog de Lelo.

Sommaire

Aux services du vieux pervers, Chapitre 1 : Une rencontre

Aux services du vieux pervers, Chapitre 2 : Initiation perverse

Aux services du vieux pervers, Chapitre 3 : Karine, une salope soumise ?

Aux services du vieux pervers, Chapitre 4 : Exquise punition

Aux services du vieux pervers, Chapitre 5 : Marquis !

Aux services du vieux pervers, Chapitre 6 : Jeannot

 

Note de l’Autrice :

Cette histoire est une fiction (Ou pas…) volontairement libérée. Toutes les scènes décrites dans La visiteuse, ne représentent pas la vision du sexe par les femmes. Chaque femme est libre d’explorer sa sexualité selon ses envies. Merci de respecter les femmes, nous sommes si douces et si belles, et surtout nous sommes douées de conscience 😉

 

Retrouvez toutes mes histoires érotiques dans ma rubrique Kmille raconte.

Retrouvez la préquelle des aventures de Karine dans Lutte des classes.