Défi n°1 – Jouir en public par Solo

 

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« Me faire jouir en public et sans me toucher…il est dingue ou quoi ? »

Voilà ce que m’avait proposé Solo, un lecteur du blog, lors d’un échange. Me faire jouir en public et sans me toucher.

Il est marrant lui. Il m’avait mis au défi de me prêter au jeu et m’avait demandé une adresse postale pour « me faire parvenir le nécessaire » …

J’avoue que ma curiosité, et mes fantasmes étaient piqués au vif et j’acceptais donc.

Plusieurs jours après notre discussion, celle-ci était déjà enfouie dans les tréfonds de ma mémoire, comme une blague.

Le genre dont on se souvient vaguement, quelques mois après et plus du tout.

Si j’avais su…

« Dring » ça a commencé par un « dring ».

Le facteur – « Mme Kmille ? »

Moi –  » Oui ? »

Le facteur – « Livraison, un colis pour vous ! »

J’ouvrais donc la porte au facteur alors que je me préparais à aller travailler.

Il faisait beau, j’avais choisi une petite jupe arrivant à mi-jambes et une jolie chemise légèrement décolletée qui, malgré mon absence de maquillage et mes cheveux en bataille, avait créé une « émotion » chez le facteur (Comprenez … érection passagère …).

Les Brigands - Défi n°1 - Jouir en public

Je me retrouve donc avec un paquet que je n’avais pas commandé, adressé à mon pseudonyme, Kmille.

L’emballage sauta aussi vite qu’un soutien-gorge entre des mains expertes et je découvris … une culotte. Une jolie culotte en dentelle noire de jolie facture, dans son écrin.

C’est en le prenant en main que tout me revint à l’esprit. La conversation, le « pari » … à vrai dire, « oh putain » fut la première chose qui me vint à l’esprit.

Une culotte, certes, mais une culotte équipée de deux accessoires … un petit gode anal et un vibrateur pour clitoris … « me faire jouir en public et sans me toucher » … j’avoue avoir rougi rien qu’à l’idée de servir mes clients avec un « bzzz » prononcé et le feu entre mes cuisses, sans parler de mes fesses.

Dans l’écrin était également joint un petit mot disant :

« J’ai la télécommande. Je passe n’importe quand dans la journée. A tout bientôt ! »

En fait, il est vraiment fou ce gars, s’il croit un instant que je vais m’enfiler sa culotte et qu’il n’ait qu’à appuyer sur un bouton pour me faire hurler … Ça aussi je me le suis dit … mais bien avant d’enfiler la culotte et de m’enfiler le gode dans le cul et de positionner le vibro sur mon intimité, j’avais déjà les cuisses en feu. Mon ange lubrique ayant pris le dessus sur le petit ange.

« Bon, je l’ai dit, je vais le faire, toute façon je suis sûr qu’avec les délais de la poste, il était là hier ou il sera là demain, mais en tout cas, on va se rater » me suis-je dit en essayant de me rassurer un peu.

Me voilà donc, en bas de chez moi, avec un, ou plutôt deux sextoys posés et enfoncés, essayant d’avoir une démarche normale, alors, que le frottement du vibro, pourtant inerte, me titillait allègrement les sens, sans parler des ronds que j’imprimais involontairement au plug en marchant.

Deux heures, deux heures que j’ai ces trucs sous et en moi, deux heures et j’ai déjà eu un orgasme aux toilettes, je me suis contenu pour le deuxième. Deux heures que je me promène avec les fesses ouvertes et la vulve en feu.

Quand le premier orgasme est venu, j’ai failli arracher ce truc et le foutre à la poubelle, mais l’excitation était trop forte. Et puis, je voulais aussi me prouver à moi-même que cet inconnu vicieux (Mais dont j’adorais le défi) ne gagnerait pas. En fait, il avait presque déjà gagné, mais je m’étais réfugiée aux toilettes pour jouir 😉

Je commençais donc à me demander s’il allait venir.

La terrasse était bondée. Je n’avais aucune idée, pas la moindre, de ce à quoi il ressemblait.

J’avais éliminé les couples, les vieux, et puis en fait ? Pourquoi ? Pourquoi est-ce qu’il ne serait pas avec sa copine ou sa femme, qui serait au courant, qui serait excitée elle aussi à l’idée que son homme me fasse jouir devant tout le monde.

Et puis un vieux, humm un vieux ! Oh oui un vieux pervers … et si c’était une femme ? Oui, une femme qui se ferait passer pour un homme.

Folle, en fait, c’est moi qui était folle d’avoir accepté, et folle d’excitation teintée de honte.

Je venais à peine de servir le café à un couple d’amoureux quand la « culotte » se mit en marche.

Hurlé, j’ai hurlé. J’ai lâché le plateau cassant les assiettes et les verres. D’une certaine façon, ça m’a sauvé, ou du moins, les apparences. Je pouvais être accroupie pour ramasser les morceaux sans éveiller l’attention, alors, que j’avais les lèvres et le cul littéralement en feu.

Les vibrations sur mon clitoris provoquaient des ondes de plaisirs que je pouvais de plus en plus difficilement contrer. De longs flots de mouille s’épanchaient de mon corps. Je ne pouvais pas me relever. Non, impossible. On va croire que j’ai pissé, je sens mes cuisses et la culotte complètement trempée.

Mon cul … les vibrations parcouraient aussi le gode qui s’agitait dans mon cul comme s’il voulait rentrer le plus loin possible.

Tout en tentant de me contenir, je ramassais les morceaux, quand une collègue arriva pour m’aider. « Noooon, casse-toi pauvre coooooonne, je ne veux pas jouir devant toi ». Je commençais à transpirer à grosses gouttes, moi qui ne sue jamais.

La collègue – « Ça va Kmille ? Tu n’as pas l’air bien »

Une excuse, viiiiite …

Moi – « Chute de tension, je crois, je vais aller aux toilettes 5 minutes, tu me remplaces ? »

Ouf …5 minutes, tu parles. Si l’autre avec la télécommande n’arrête pas, soit je meurs de honte, soit je meurs de plaisir (Non, enlever la culotte n’était pas une option. C’était vraiment trop bon).

Je parvins à grande peine à me relever et titube vers les toilettes. Je devais être ridicule. Exactement la démarche de celui qui ne sait pas s’il va arriver à temps, et serre les fesses pour éviter le pire … et là, tout s’arrête.

« Noooon, il y a deux minutes je ne voulais pas jouir, pas devant tout le monde, et là, je n’en peux plus, je veux jouir ! ».

J’ai effectivement 5 minutes aux toilettes. Me passer de l’eau sur le visage et la poitrine, me calmer, respirer, attendre la suite, craindre le pire et le meilleur en même temps.

A peine sortie, la moitié du resto me regarde quand même. « Est-ce qu’ils auraient compris ? Non, impossible, c’est à cause des assiettes ». Je regarde, non, je dévisage tous les clients. Des hommes seuls, des couples, je me fous de leur âge ou que leur femme soit à côté. Lequel de ces enfoirés m’a mis dans cette situation (Que j’ai accetpé, mais il faut que je sauve ma dignité tout de même).

Je n’ai pas eu le temps de terminer mon inspection que le vibro se ralluma … j’eu l’impression qu’un étalon venait de me pénétrer sans ménagement. Immédiatement mes jambes se sont mises à trembler. Ma collègue n’était pas là, les clients retournés à leurs occupations.

« Bon ok, ici et maintenant, c’est le moment, lâche toi Kmille et toi salaud, appuies sur le turbo ».

« Turbo, pas arrêt … »

10 minutes, 10 minutes que ce truc de malade s’est arrêté une deuxième fois, 10 minutes que je suis à la fois comme une folle de ne pas avoir joui et d’être à la merci de ce type. Le service se termine bientôt.

Il reste pas mal de gens, la plus part au café. Plusieurs clients m’appellent, un autre café, l’addition, toujours impossible d’en repérer un qui puisse être lui. Et après, je fais quoi ? « FILE MOI LA TELECOMMANDE ?! »

Un couple avait demandé deux cafés et l’addition. Je venais leur apporté quand le vibro se remit en marche … tout, j’ai tout lâché à nouveau. Une onde, une vague, un tsunami de plaisir m’a ravagé le bas du ventre. Je me suis accroupie à nouveau par réflexe pour tenter de masquer mes tremblements tout en espérant que le couple n’entendrait pas le bruit, ni ne verrait mon émotion à moi.

Le client – « Ce n’est pas votre jour mademoiselle »

J’ai eu tout le mal du monde à dire :

« Je suis un peu faible pour le moment, toutes mes excuses monsieur ».

Pendant que je ramassais les morceaux, le vibro agissait comme s’il s’agissait de la langue du meilleur des amants. Une fois encore des flots de volupté sortaient de moi et m’inondaient les cuisses. Le gode était en train de me retourner l’entrée du cul.

En temps normal, j’aurais trouvé cela comme un chatouillement juste agréable, mais là, accroupie comme une idiote en train de me dissimuler, avec les vibrations j’ai joui.

J’ai joui toute entière. Mon cul était en feu, ma vulve était comme un volcan éjectant des volutes de mouille. L’onde de l’orgasme m’a traversé le corps le long de l’échine comme une fusée montant vers le ciel.

Ce n’était plus seulement mes jambes, mais tout mon corps qui tremblait.

« Vous êtes fiévreuse mademoiselle » lâcha la femme du couple à côté de qui, j’étais en train d’avoir un de mes plus gros orgasmes.

Si seulement elle savait, si seulement elle ressentait ne fût-ce que la moitié de ce qui me traverse le corps en ce moment. J’ai tremblé, je me suis crispée sur les morceaux de tasses et sur mon essuie-tout, je n’ai pas crié.

Cet orgasme a dû durer 1 minute, 1 minute qui pour moi ressemblait à 1 heure, j’ai du utiliser toutes les ressources de mon mental pour ne pas me lâcher sur le sol devant tout le monde.

« Quel enfoiré » me suis-je dit en me relevant.

« Tu parles d’un enfoiré. C’est toi qui a joué ma chérie » me suis-je dit aussi.

J’ai dit au couple que je leur ramenais la même chose de suite. Je me suis ruée aux toilettes enlever cette culotte. Ça a été comme une libération. D’accord, j’avais, maintenant le sexe à l’air libre, mais plus rien en moi, plus de frottement si ce n’est mes lèvres l’une contre l’autre. Le paradis … le paradis après un autre paradis …

En revenant vers le couple, celui-ci me dit qu’un client est parti en les prévenant qu’il laissait de quoi payer la note.

À table, un monsieur discret, dont je n’ai qu’une vague idée, car il n’a pas commandé grand chose, avait laissé un billet de 10€ pour ses consommations, et un mot :

« J’ai gagné, tu as perdu. Au plaisir, je conserve la télécommande ! »

En rentrant chez moi ce jour là, j’avais plusieurs envies. Un bain, un verre de jus d’orange, un autre orgasme et une paire de baffes pour me dire que je n’avais pas rêvé.

Mais devant la porte m’attendait la voisine avec un paquet. Un paquet de la même taille que celui du matin.

La voisine – « On a déposé ça pour vous mademoiselle, je l’ai réceptionné que ça ne traîne pas … »

À suivre …

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