Baisée à la plage

 

***

Cet été je me suis octroyée une petite semaine de vacances à la plage avec des amis. Une petite semaine de repos au bord de la mer, ça fait toujours du bien après une année de boulot.

Mes amis, Adel, Guillaume et Eric ont trouvé une petite maison d’hôte à quelques pas de la plage, très sympa et pittoresque. Elle surplombe la Méditerranée et un petit sentier mène jusqu’à une plage de sable fin, bref le rêve quoi…

Nous sommes arrivés le samedi après des heures et des heures de bouchons. Autant vous dire qu’aussitôt débarqués, à la vue de cette plage magnifique, nous avons couru comme des enfants jusqu’à la mer. Là, les pieds dans l’eau nous étions devenus de vrais gamins, on courrait, sautait et s’éclaboussait dans des éclats de rire qui font du bien. Nous sommes restés sur cette petite plage, qui serait nôtre jusqu’à la fin de mon séjour, jusqu’à la tombée du jour. Puis, nous sommes remontés ranger nos affaires et surtout, trouver de quoi manger, parce qu’il se fait faim quand même !

Bref, nous sommes rentrés, nous avons mangés et avec la fatigue du trajet et de nos jeux dans l’eau, nous avons été nous coucher.

Coline, la copine d’Adel nous rejoins par avion. De bon matin, à la fraîche nous voilà donc réveillés prêt à aller la chercher. Et une nouvelle fois, c’est avec les bouchons que nous arrivons à l’aéroport…

9h00 et nous sommes bloqués à une centaine de mètres de l’aéroport Perpignan-Riversaltes. La route est petite donc forcément ça bloque. Je demande à Adel à quelle heure Coline devait atterrir :

— Euh… 9h30, ça va on a l’temps !

— Ouais, si ça se dégage un peu…

La voiture est silencieuse et c’est avec Bob Sinclair que nous arrivons sur le parking.

9h20 et nous voici à pied, courant presque, pour ne pas faire attendre la copine d’Adel, bon… il est heureux de la retrouver, ça se comprend… !

14h00, nous sommes tous les 5 devant la piscines… ah oui, je ne vous avais pas dit, il y a une piscine aussi, en plus, l’eau est chauffée et on peut la recouvrir. Comme ça, s’il se met à pleuvoir on pourra toujours se baigner avec une belle vue sur la mer. C’est sympa j’trouve, même si j’espère que le beau temps ne s’éloignera pas trop.

Nous parlons de tout et de rien, Coline nous raconte ses péripéties, comme d’hab’ et Adel boit ses paroles, les yeux pétillants. Très vite nous les laissons tous les deux et c’est à trois que nous descendons sur la plage déserte. On profite de la vue, au large, quelques voiliers se dessine sur l’horizon tandis que le soleil, au zénith, lance sa lumière chaleureuse et bienveillante sur nous.

Enfin, bienveillante, pas pour tout l’monde, en tout cas pas pour moi, sans crème je ne bronze pas, je rougis… Et pas question de ressembler à une écrevisse, je me badigeonne donc de crème solaire et me pose, là, sur ma serviette au milieu de la plage. Eric et Guillaume jouent avec un freesbee, on se croirait presque dans Alerte à Malibu, Pamela et David en moins, sans les maillots de bain rouge.

Même si j’aurais très bien pu jouer le rôle de Pamela avec mes gros seins, naturels eux…

D’ailleurs, pour éviter les marques disgracieuses, je retire le haut. Et je finis par me lover, le dos sur ma serviette. Mes seins prennent le soleil et moi, je somnole le regard au loin.

— Et bien ma belle, ça va tu te mets à l’aise ?

Coline venait de me tirer de ma torpeur, je sursautais au moment où elle s’allongeait à côté de moi.

— Ah ! Coline, alors finis de coquiner ?

— On coquinait pas pétasse !

— Je plaisante ma belle… alors, on n’est pas bien, là ?

— Tu m’étonnes, c’est royal.

Nous papotons l’une à côté de l’autre, les seins profitant du soleil. Je ne saurai vous dire comment nous en sommes arrivées à parler de cela, mais assez vite nous nous sommes mis à parler de nos fantasmes, de nos envies.

Je ne peux m’empêcher de repenser à ce fantasme qui me suis déjà, depuis longtemps. Faire l’Amour sur une plage de sable fin avec comme seul éclairage, la lumière d’une pleine lune reflétée par la mer. Quasiment le même que celui qu’est en train de me décrire Coline, à la différence près qu’elle, son fantasme est plus saphique. Je me plais à l’écouter décrire la scène qu’elle rêve, qu’elle vit, qu’elle décrit si bien, avec tant de détails. En fait elle m’excite la coquine…

Le soir venu, après un bon barbecue préparé par les 3 garçons, Coline s’éclipse dans sa chambre et revient vêtu d’un paréo. Elle m’invite à une petite balade sur la plage, la soirée est fraîche du coup moi, c’est avec un pantalon de toile que j’accepte cette balade au crépuscule.

Nous laissons les 3 hommes sur la terrasse avec leur joint, comatant, les yeux rivés dans l’horizon.

Le soleil se couche dans une lueur orangée, le sable s’obscurcit au rythme du couché de l’astre empli de chaleur. Les clapotis des vaguelettes raisonnent tandis, qu’au loin, dans le ciel, la lune apparait derrière les rochers. Pleine, sa lumière blanche et douce luit sur l’étendue d’eau.

« Un soir de pleine lune » me fait remarquer Coline. Son visage affiche un petit sourire mutin.

Elle me prend la main avec douceur et l’assurance d’une personne qui a quelque chose derrière la tête. Je ne dis rien, et me contente d’admirer cette pleine lune tout en profitant de l’instant et puis bon… deux filles qui se baladent sur la plage en se tenant par la main, à la lueur d’une pleine lune, n’a rien de vraiment dérangeant, si ?

Bref je me laisse faire et nous discutons, enfin elle dirige la discussion et l’amène là où elle veut.

Sa main se resserre, ses doigts s’imbriquent dans les miens, puis elle me dit :

— Tiens, asseyons-nous là !

Nous nous asseyons au bord de la mer. Les vaguelettes viennent lécher nos orteils, c’est agréable. Il fait encore chaud, nous sommes détendues, à présent, sous un ciel étoilé de mille lumières.

Elle me parle de sa vie sur Paris, je lui raconte mes histoires de célibataire et pendant de longues minutes notre conversation reste banale, jusqu’à ce moment où, profitant d’un instant, elle pose ses lèvres sur les miennes, mû par une fougue d’adolescente. Surprise, je me recule un bref instant, avant de me laisser dévorer par l’indécence du moment.

Excitée, j’entrouvre mes lèvres et me laisse visiter par la langue de la douce Coline.

Sur le sable, elle m’allonge et tout en m’embrassant tendrement sa main couvre mon corps de douces caresses, elle s’immisce sous mon t-shirt, ses doigts courent sur mon ventre. Ses caresses sont douces, elles m’excitent, elles me plaisent. Les yeux fermés je profite, je me concentre sur ce doux baisé, sur ces caresses.

Ses lèvres descendent dans mon cou, je frissonne sous ces coups de langue savamment distillés ici et là. Elle embrasse chaque parcelle de mon corps. Puis, simultanément elle relève mon t-shirt, libérant ainsi ma poitrine, mes tétons pointent sous les assauts de mon plaisir. Sa bouche les tète un à un, sa langue les titille. Je me sens bien, si bien, si excitée, elle est douce, sensuelle, son corps ondule sous l’excitation. Je le sais car je caresse son fessier. Sous son paréo elle ne portait rien, c’est donc avec plaisir que ma main a découvert son cul, le contact de mes doigts sur sa peau m’a recouvert d’une vague de frisson. Sa peau est douce, elle luit sous la lune, elle est si belle.

Rapidement et délicatement, elle retire mon pantalon de toile, libérant mon intimité de ce tissu devenu superficiel. Mon sexe fait face à la mer et profite de la brise marine, mon plaisir s’épanche en moi, il coule sur mes lèvres, elle le sent et avec douceur elle me lèche. Sa langue recouvre cette partie de moi si peu visitée, un sursaut de gourmandise me surprend, mes mains se plaque sur sa tête qui me déguste si habilement. Les siennes recouvrent ma poitrine, tout en me léchant elle titille, pince et tire légèrement mes tétons. La jouissance de cet instant m’envahit, le temps se suspend à sa langue, mon clitoris, docile, se contracte sous chaque lapée. Je ne jouis pas encore mais ça devrait…

Elle, Coline, habile… introduit en moi un doigt curieux, elle… elle me titille le vagin et… et j’aime, j’adore ça. Ce doigt visite mon antre, cette langue titille mon clitoris, cette main presse mon sein et ses doigts éduquent mes tétons…

Je ne sais plus où je suis, le temps n’existe plus, je suis submergée par mes sensations, elles explosent en moi tel le bouquet final d’un feu d’artifice, le premier que l’on admire, le plus beau… je gémis, mes mains ne savent plus quoi ou plutôt à qui s’agripper, mon souffle a du mal à trouver son chemin, les spasmes de mon vagin l’encourage à être plus entreprenante, sa langue s’introduit en moi et remonte mon plaisir si… humide, jusqu’à mon clitoris gonflé, près à exploser.

Plus rapide, son doigt excite mon point G, je me contracte, mon bassin se raidit puis se relâche d’un coup. Un petit jet, puis deux et trois jaillissent sur le cou de Coline, ma jouissance se répand sur sa poitrine. Je gémis, je râle de plaisir, les spasmes de mon bassin montrent, s’il était besoin de le faire, une jouissance intense, profonde et… plaisante.

Satisfaite, elle m’embrasse à pleine langue. Nous restons là, quelques minutes ou peut-être plus… puis, nous rejoignons nos compagnons de vacances avec le serment complice d’un secret coquin.

Tous les soirs de cette semaine nous nous éclipsions pour revivre ce moment intime, j’améliorer mes compétences et petit à petit je prenais les devant. Avec pour seul ambition de lui faire vivre mon plaisir de ce premier soir…

***

Note de l’Autrice :

Cette histoire est une fiction (Ou pas…) volontairement libérée. Toutes les scènes décrites dans La visiteuse, ne représentent pas la vision du sexe par les femmes. Chaque femme est libre d’explorer sa sexualité selon ses envies. Merci de respecter les femmes, nous sommes si douces et si belles, et surtout nous sommes douées de conscience 😉

 

Retrouvez toutes mes histoires érotiques dans ma rubrique Kmille raconte.

Retrouvez les aventures de Karine dans mon e-roman « Aux services du vieux pervers » qui prend naissance avec Lutte des classes.