Aux services du vieux pervers – Exquise punition

 

***

La Mini Cooper noire de Ludivine se gare dans l’allée de cette belle maison au charme provençal. Ludivine s’avance vers l’interphone, elle sonne…

Elle avait appelé Jeannot le lendemain de la soirée au Mistral. Elle voulait le voir pour lui soumettre une requête un peu particulière. Au téléphone, le vieux Jeannot était très enthousiasmé d’entendre la voix de la belle Ludivine, sa Pitchoune.

Ils convinrent d’une rencontre dès le lendemain aux alentours de 9 heures, chez lui.

Par convention, ils raccrochèrent prestement.

— Règle n°1 : on ne parle pas de ce genre de chose au téléphone…

Le Requiem de Mozart raisonne dans cette maison typiquement méditerranéenne. Jeannot, assis dans son fauteuil, les yeux fermés, est tiré de ses pensées par la sonnette de l’interphone.

Le retour vidéo du visiophone affiche le visage de Ludivine, une jeune femme aux cheveux longs et blonds. De grands yeux bleus fixent l’objectif tandis qu’une moue, tellement sexy, imprime des lèvres doucement ouvertes sur ses dents blanches. Un sourire Colgate selon les dires de Karine !

— Bonjour ma Pitchoune, entre !

Sur ces mots le vieux Jeannot ouvre le portail.

L’objectif renvoie l’élégante silhouette de Ludivine s’élançant d’un pas chaloupé, vers sa Mini Cooper.

La voiture rentre dans cette magnifique propriété et s’engouffre sur l’allée menant vers la maison de Jeannot. Ludivine se gare à proximité de l’entrée.

Le vieux Jeannot l’attend dans l’encadrement de la porte et, dès qu’elle sort de sa voiture, s’approche d’elle.

— Je suis ravi de te revoir Ludivine et quelle élégance. Tu es magnifique ma Pitchoune !

— Merci mon Jeannot, comment allez-vous ?

— Ça va. Allez rentre, on ne va pas rester là !

*

Installé dans le salon, Jeannot questionne à nouveau Ludivine sur sa venue :

— Alors, que voulais-tu me demander ? ça avait l’air pressant !

— Et bien mon Jeannot, en fait je suis venue te voir euh…

— Tu sais ce que les « euh » me font !!! Alors ne commence pas sinon… !

— …

— Alors, que veux-tu !?

Ludivine avait perdu de sa prestance, de son assurance habituelle. Le vieux Jeannot l’avait toujours impressionné.

— Ben… en fait, je venais te demander conseil…

— Intéressant ! A quel sujet ?

Il s’enfonce dans son fauteuil et écoute attentivement la belle Ludivine, la dévorant des yeux…

L’imaginant soumise à ses désirs dans cette belle robe noire si moulante, il est captivé par sa petite poitrine en forme de poire ressortant fièrement et par son piercing au téton droit montrant sa présence avec élégance.

Ludivine avait appris à ses dépens que, jamais, jamais de sous-vêtements ne seraient tolérés en la présence de Jeannot…, se souvenant de ce mois d’hiver où elle avait osé le rejoindre dans son garage… des sévices, avec ce bel ensemble acheté dans la boutique Aubade rue de Nazareth. Elle adorait ce modèle

« Amours Croisées », qu’il avait pourtant arraché sans ménagement, et ce ne fut pas l’amour qui croisa ses fesses…

Ludivine, assise sur le bord du canapé, les jambes serrées et légèrement sur le côté, raconte toute l’histoire au vieux Jeannot. Elle explique sa venue, lui demande conseil et termine par décrire Karine. Sa taille, sa chevelure, ses yeux, son côté soumise…

Jeannot écoute attentivement et en entendant la description faite par Ludivine, dessine les traits de Karine dans son esprit. D’un bond, il se redresse du fauteuil et lui demande :

— Comment s’appelle ta colocataire ?

— Euh… désolée Jeannot ! Elle s’appelle Karine pourquoi ?

Jeannot regarde Ludivine surpris et songeur à la fois.

« Ludivine et moi éduquant cette petite salope ? Après ce qu’elle a osé faire ! Et pourquoi pas !! »

Une idée machiavélique germe en son esprit mais, pour la mettre en œuvre, il devrait lui dire que sa colocataire est déjà sa Propriété. Il doit savoir où se situe Ludivine… Comment pourrait-elle s’occuper d’une soumise, entendu que cette soumise est sa colocataire ? Ne risque-t-elle pas de reproduire ses erreurs du passé ? Ne risque-t-elle pas, une nouvelle fois, de blesser son sujet ?

« A-t-elle l’expérience nécessaire, est-elle prête à présent ? »

— Ma Pitchoune, je me souviens de toi comme d’une belle soumise, je me souviens de ce que tu as fait avec Dominique quand tu n’as pas su te retenir.

Je me souviens des erreurs que j’ai dû rattraper pour toi.

Es-tu prête aujourd’hui à me dire que ces erreurs font partie du passé ?

— Et bien, euh…

— Lève-toi !

A cet ordre donné sèchement d’un ton très autoritaire, Ludivine, surprise, se lève d’un bond. Elle savait qu’il ne fallait pas faire attendre cet homme assis sur ce fauteuil en cuir marron.

— Je t’ai dit d’arrêter avec ces « euh » !

— Pardon, je ne savais pas quoi répondre…

— Tu n’es pas prête… Il est hors de question que je m’occupe de ta colocataire avec toi ! Tu oses venir ici me soumettre cette idée saugrenue !! Alors voilà ce que je vais faire … !

Jeannot se lève de son fauteuil et s’approche de Ludivine, d’un mouvement de bras, il la retourne face au canapé puis se place derrière elle. Ses mains glissent le long de ses cuisses, retroussent sa robe et effleurent son cul. A son oreille il susurre ces mots :

— Tu as toujours un aussi beau fessier, doux et si agréable…

La respiration de Ludivine se saccade, montrant son excitation. Sa bouche entre ouverte, elle ferme les yeux et écoute cette voix qui lui avait tant manquée. Mais pourquoi avait-elle autant déçu Jeannot… ?

— Je m’occupe déjà de ta colocataire serveuse et étudiante en droit. Maintenant rassieds-toi, écoute et je ne veux plus entendre le moindre « euh», c’est compris ?

— Oui Monsieur.

*

Ludivine se retrouve telle la soumise qu’elle avait toujours été. Avec deux phrases, il venait de la soumettre à nouveau.

Surprise est excitée à l’idée de retrouver son vieux Jeannot, elle se rassied sur le canapé pour écouter, docile, les mains sur les genoux.

Elle ne peut, cependant, occulter cette phrase qui tourne dans sa tête « Je m’occupe déjà de ta colocataire », elle se noie dans ses pensées…

« Karine soumise à Jeannot ? C’est pas possible. Je savais que… non… Jeannot, mon Jeannot… elle ? Mais… »

Jeannot reste là, debout, contemplant son chef d’œuvre, repensant furtivement à Cécile, sa première soumise, celle qui lui a donné goût à ses jeux BDSM, celle qu’il avait « aimé » et…

Il voit le trouble griser les yeux bleus de Ludivine.

— Oui, j’ai rencontré Karine samedi dernier, mardi elle est venue dans mon antre et m’a découvert tel que je suis.

— Mais… je… je ne savais pas…

— Oui je me doute, mais en venant ici tu m’as donné envie de te retrouver, envie de te redonner une nouvelle occasion de briller !

— …

— Tu es pétillante, et je te connais, je sais que cette idée te plaît. Veux-tu ?

Ludivine réfléchit quelques secondes.

« Jeannot… son antre… ses sévices… Karine ? … »

— Alors veux-tu que je m’occupe à nouveau de toi ?

La réponse de Ludivine raisonne, cinglante et affirmée :

— Oui, oui Monsieur Jeannot, oui je voudrais que vous vous occupiez à nouveau de moi. Mais…

— Mais quoi ?

Ludivine baisse les yeux, et timidement :

— Mais… Karine, Monsieur…

— Quoi Karine… j’ai des projets pour vous deux ma Pitchoune !

Retrouvant le sourire, Ludivine redresse la tête

— Ah oui… ?

— Oui, maintenant tu vas retourner chez toi et attendre patiemment mon appel, compris ? Et pour tes vacances… tu pars demain si je ne me trompe pas ?

Surprise du fait que Jeannot sache quand elle doit partir en vacances, Ludivine affiche un air surpris et sans avoir le temps de dire un mot, Jeannot renchérit :

— Ma Pitchoune, tu ne penses tout de même pas que je n’ai pas gardé un œil bienveillant sur toi ?

— Non, mais, mais après ce que j’ai fait, je pensais que…

— Tu ne penseras jamais, tu n’imagineras jamais la place que tu as pour moi… donc, arrête de penser à ma place. Pour l’heure, tu vas faire ce que je te dis, d’accord ? Et pour tes vacances il faut que j’y réfléchisse, compris ?

— Oui Monsieur.

Ludivine se lève, fais la révérence à Jeannot et quitte la maison.

Elle remonte dans sa Mini Cooper en jetant un dernier regard vers l’encadrement de la porte d’entrée, restée ouverte et vide. Personne ne la regarde…

La Mini Cooper s’engage dans l’allée et s’évanouit derrière les cyprès.

*

Karine ouvre les yeux dans son grand lit si douillet.

Il est 9 h en ce vendredi matin. Le soleil brille, le ciel est bleu, c’est une belle journée.

Hélas, aujourd’hui elle a tellement de chose à faire.

  •      10 h, rendez-vous avec le doyen de la FAC,
  •      11 h 45, elle doit aller voir monsieur Gilles, son banquier qui n’arrête pas de l’appeler pour son découvert.

L’après-midi sera plus calme si elle ne pense pas à son entretien avec Cyrille son responsable

« Et s’il me donnait une augmentation, ce s’rait cool ! » s’amuse-t-elle à penser. Bref une journée bien remplie…

En sortant de sa chambre Karine s’étonne de l’absence de Ludivine

« Tiens, c’est bizarre ma Lulu n’est pas là… elle ne m’a rien dit »

Mais peu importe, ce matin c’est un peu la course. Une petite douche rapide, brossage de dents, un petit coup de peigne, puis en tenue d’Eve, elle retourne dans sa chambre choisir quelque chose à se mettre.

« Allez, aujourd’hui ce sera ce vieux jean délavé et ce petit top. Pour les dessous tiens, soyons folle, pourquoi pas ce petit ensemble si affriolant, rose et noir ?

Il est trop beau ! ».

Satisfaite, Karine se regarde une nouvelle fois dans le miroir de la salle de bain. Un petit coup de rouge à lèvres et elle quitte l’appart’.

La FAC n’est pas très loin, à peine 20 minutes à pieds. Mais Karine se hâte, ce n’est pas le genre de rendez-vous où on peut se permettre d’être en retard…

11 h 25, Karine ressort soulagée de son rendez-vous avec le doyen. Dans 20 minutes, elle doit être à la Banque Pop’, elle se précipite Avenue Robert Schuman d’un pas rapide, bien décidée à ne pas être à la bourre. Serait-ce là une bonne résolution de cette fin d’année scolaire… ?

11 h 55, elle arrive en retard à la banque.

— Bonjour, j’avais rendez-vous avec monsieur Gilles, je suis madame Leprince.

— Vous êtes en retard madame Leprince, je regarde si monsieur Gilles est là !

« Quelle vieille rombière celle-là, je n’ai qu’à peine 10 minutes de retard, ça va… »

— Monsieur Gilles arrive.

Karine attend devant le guichet.

Elle n’a pas le temps de prendre son smartphone dans son sac à main que déjà monsieur Gilles, un grand homme de fière allure, apparaît.

— Bonjour madame Leprince, comment allez-vous ?

— Ça va merci, désolée pour le retard…

— Ce n’est pas grave, suivez-moi.

Karine suit monsieur Gilles et pénètre dans son bureau…

12 h 25, Karine sort du bureau de son banquier, elle est dépitée.

Le regard baissé, elle sort de la banque sans même prêter attention à la guichetière qui lui adresse un grand sourire.

Elle rentre chez elle, enfin chez Ludivine, à deux pas de là.

*

Dans l’appart’, Ludivine est rentrée, elle est assise sur le canapé et regarde la TV éteinte. La porte fermée vigoureusement par Karine la sort de ses songes.

— Hey, salut ma Cagole, ça va ?

— Ah, salut ma Lulu

Karine retrouve le sourire et se précipite sur le canapé, à côté de Ludivine.

— Alors t’étais où ce matin ?

— J’avais à faire !

— Tu ne m’as rien dit, l’appart était vide à mon réveil.

— Oui, je t’ai dit, j’avais à faire.

— Rien de grave j’espère ?

— Je sais pas encore…

Ludivine, soucieuse, regarde son portable…

— Tu veux en parler ?

— Non, mais toi alors, avec ton monsieur Gilles, ça s’est bien passé ?

— Bof, comme d’hab’, non !

— Il te voulait quoi ?

— Oh rien, une histoire de découvert que je dois combler avant la fin du mois.

— C’est dans 4 jours ça, tu dois rembourser combien ?

En disant ces mots, Ludivine tend son bras pour atteindre le PC portable posé sur le sol. Elle l’ouvre, la page d’un site de tests de sextoys s’affiche sur l’écran. Elle clique sur les onglets puis ouvre la page de sa banque en ligne. Ludivine n’aime pas les agences traditionnelles, elle préfère gérer ses comptes elle-même…

— Non, c’est bon, je dois voir Cyrille tout à l’heure, je verrai avec lui.

— Laisse tomber, ça me fait plaisir, alors, combien ?

— Euh…

— Ah non hein, pas de « Euh », sérieux c’est chiant ça !

— Ou-là ! t’es bizarre toi…

— Alors, combien !

— 125 euros, mais laisse, franchement c’est rien…

— Je t’ai dit, c’est bon, ça me fait plaisir.

— Merci ma Lulu.

*

Le smartphone de Karine choisit cet instant pour émettre le son du pigeon voyageur indiquant l’arrivée d’un SMS.

« J’espère que tes fesses se sont reposées !

Je t’attends à 15 h 00 à mon garage. Viens avec Ludivine.

Jeannot. »

Karine lit ce message d’un air perplexe.

« Pourquoi veut-il que je vienne avec Ludivine ? Qui est cette Ludivine, ce n’est pas… non… »

Elle regarde Ludivine puis tapote sur son smartphone :

« Qui est Ludivine ? »

Le message ne se fait pas attendre, et aussitôt le pigeon voyageur émet à nouveau ce son

« Ludivine, celle qui doit être assise à côté de toi à cet instant précis ! »

Encore plus perplexe, Karine renvoie un second message interrogateur :

« Pourquoi ? »

Là encore la réponse ne se fait pas attendre, elle est tranchante et claire :

« Viens avec elle, c’est tout. Et arrête de poser des questions, compris ! »

— C’est qui ? Ça va pas ma Cagole ?

— Si, euh, je sais pas, c’est bizarre…

— C’était qui ?

— Un mec…

— Et il voulait quoi ?

— Euh … ben justement c’est bizarre, il voulait que je passe le voir, mais avec toi. Or, il te connaît pas…

— Hein ?

Le téléphone de Ludivine sonne à son tour

— Allô, ma Pitchoune ?

— Oui Monsieur.

— Tu es vers Karine là ?

Je viens de lui envoyer un message, débrouille toi comme tu veux, mais à 15 h 00 tu viens avec elle au garage, compris ?

— Oui Monsieur

— Bien !

Le vieux Jeannot raccroche aussitôt.

— Et ben, c’est la série, ça va ma Lulu ?

— Oui t’inquiète. Et ben on va aller voir ce mec à 15 h 00. On verra bien ce qu’il veut

— Non !

— Quoi non ?

— On peut pas faire ça…

— Et pourquoi donc ?

— Parce que !

— Arrête, on va y aller et on verra bien !

— Non sérieux c’est pas possible je t’assure.

— Ben dis-moi pourquoi ?

— Parce que !

— Tu as des secrets toi maintenant ?

— Euh… bah oui !

Ludivine se lève et, tout en regardant Karine, va dans la cuisine chercher une bouteille de rosé.

— Écoute ma Cagole, ton mec là, il s’appellerait pas… Jeannot ?

— Euh… non, pas du tout !

— Mon cul oui !!!

Elle revient s’asseoir avec la bouteille qu’elle pose sur la table basse, là, devant elles.

— C’est qui ce… Jeannot, Lulu ?

— Arrête de me prendre pour une conne, ce matin je suis allée le voir.
Vas chercher les verres veux-tu ?

— Hein… mais pourquoi… pourquoi tu as fait ça ?

— Vas chercher les verres on va en parler ok !

Karine se lève à son tour et va dans le bar chercher deux verres à vin.

« D’où connaît-elle Jeannot ? Pourquoi a-t-elle été le voir ? Que veut-il ? Pourquoi veut-il nous voir ? »

Tant de questions submergent la belle Karine. Machinalement, elle prend les deux verres et revient vers Ludivine. Elle les pose de chaque côté de la bouteille puis s’assoit en position de lotus devant la table basse…

— Tu attends quoi ? Serre-nous Cagole, on a plein de choses à se dire avant 15 heures.

Sans dire mots, toujours dans ses songes, Karine s’exécute et remplit les deux verres.

— Alors ma Cagole, tu n’as rien à me dire ?

— Non, vraiment, j’ai pas envie d’en parler !

— Tu as honte ?

— Pas du tout !

— Alors raconte.

— Te raconter quoi ? C’est plutôt à toi de me dire ! Pourquoi tu as été le voir ce matin !?

Les grands yeux verts de Karine s’emplissent de larmes, elle ne sait que dire à Ludivine. Comment pourrait-elle lui parler de ça…

Ludivine prend son verre.

— Bien, je vais commencer ! J’ai rencontré Jeannot en 2014.

— Ah bon ?

— Oui, tu sais à mon cours de Pilâtes.

— Oui, celui où tu voulais que j’t’accompagne.

— C’est ça. Et bien nous avons sympathisé et de fil en aiguille et bien…

— Et bien quoi ?

— Laisse moi parler !

— Oui, pardon.

—  Et bien de fil en aiguille j’ai participé à ses jeux… de… d … de sexe !

Karine boit les paroles de Ludivine qui lui explique les jeux BDSM. Elle lui raconte tout sans prendre de pincettes. Les séances d’exhibes, les punitions quand elle désobéissait. Elle n’oublie rien, mais elle ne dit pas à Karine pourquoi elle n’a pas revu Jeannot depuis un peu plus d’un an. Ludivine ne lui dit pas non plus pourquoi, ce matin, elle est allée voir le vieux Jeannot…

— Allez, il est bientôt l’heure, va t’habiller.

— Euh…

— Arrêtes avec tes « Euh », Jeannot n’aime pas du tout ça !

— Pardon… mais j’suis déjà habillée là !

— Tu comptes aller voir Jeannot comme ça ? T’es folle toi !

— Ah oui merde, le Rosebud… !

Karine se lève et court dans sa chambre tandis que Ludivine lui hurle :

— Mets une robe, la rouge est superbe, et pas de dessous compris !

Dans la chambre, Karine sort le rosebud du tiroir de son chevet, elle l’avait mis dans un mouchoir en papier. Elle le déballe, le regarde d’un air interrogateur, puis l’insère en elle après l’avoir légèrement humecté de salive. Il rentre en elle avec difficulté mais la sensation est agréable… Il faut dire que Karine n’est pas forcément adepte de la sodomie, mais c’est une pratique qu’elle apprécie tout de même.

De son armoire elle sort la robe rouge moulante et très… très courte que Ludivine lui avait offerte lors de leur premier noël passé ensembles.

Elle se déshabille, retire ses beaux dessous affriolants rose et noir puis enfile la robe. Le décolleté est plus que provoquant, son 95C va faire un malheur. Ses belles fesses rondes vont, quant à elles, faire tourner des têtes. Heureusement que Ludivine a sa voiture…

Karine sort de sa chambre sous le regard ravi de Ludivine

— Tu es magnifique ma belle !

— Merci, mais je n’ai rien à me mettre au pied

— Bah, mets tes Louboutin, les noires à dentelles.

— Ah oui, elles sont superbes en plus… merci !

Karine adore les Louboutin, du coup, pour chaque anniversaire, Ludivine lui en offre une paire et ces « Very Lace Rete » sont juste superbes…

— Allez hop en voiture !

— Oui, oui ok, attends, j’ai oublié un truc j’suis sûr !

— Trop tard ma Cagole, pas l’temps

*

Ludivine se gare sur le parking longeant les immeubles Boulevard Ferdinand de Lesseps. A quelques pas du garage… des sévices.

Elles tapotent à la porte.

— Entrez !

— Bonjour mon Jeannot.

— Bonjour ma Pitchoune.

Il salue Karine d’un signe de la tête.

— Assieds-toi ma Pitchoune. Toi, reste là !

Il s’assoit en face de Ludivine et toise Karine qui ne sait plus où se mettre.

— Tu n’as rien à me dire !!?

— Euh…

— Non ! Avec moi pas de « Euh », Ludivine ne t’a pas mis au courant !?

— Si Monsieur, désolée

— On verra ça plus tard ! Mercredi soir, tu as joué les salopes !?

— …

— T’en ai-je donné la permission ?

— … Non Monsieur…

— Alors, pourquoi avoir joué les salopes, t’en es une ?

— Non Monsieur, non je ne crois pas !

— Et bien si, tu en es une, et je vais te montrer ce que je fais aux salopes moi. Déshabille-toi et tourne-toi, face au mur, là !

— Oui Monsieur.

Ne lui prêtant plus attention, le vieux Jeannot s’adresse à Ludivine

— Alors ma Pitchoune, ça va mieux depuis ce matin ?

— Oui mon Jeannot.

— Bien, vas dans le vestibule, j’y ai déposé un paquet pour toi.

— Merci mon Jeannot.

Ludivine se lève et laisse Karine, seule et nue en compagnie du vieux Jeannot

— Alors la salope, que vais-je bien pouvoir faire de toi.

— … Je, je ne sais pas Monsieur

— Chut, ne te retourne pas, reste là, face au mur

— Oui Monsieur.

Karine est debout, face au mur, les bras le long de son corps. Elle regarde le mur tout en se demandant ce qui allait lui arriver. Elle se sent idiote, elle ne voyait finalement pas le mal. Elle n’avait rien fait d’insultant, juste, elle s’est amusée avec Ludivine et… et Marc. Marc, c’est ça, elle n’aurait pas dû coucher avec.

« Mais quelle conne… mais… mais je ne savais pas, j’veux … j’veux dire merde quoi, c’est ma première expérience avec un … un quoi ? … un maître … un dominant … un bourreau ? Un quoi ? … »

— Écarte un peu ton cul salope !

Karine s’exécute et écarte doucement ses fesses, elle laisse alors apparaître le rosebud fournit par Jeannot.

— Joli, et bien tu vois quand tu veux… ton cul est vraiment beau avec ça en lui. Tu aimes j’espère !

— …

— Réponds quand je te pose une question salope !

— Oui, oui Monsieur pardon. Je, je…

— Je ne t’en demande pas plus. Cambre-toi pour que je vois ce beau cul.

Karine se cambre et offre ainsi son séant, affublé du rosebud, à la vision de Jeannot et de Ludivine qui sort alors du vestibule.

— A voilà la plus belle. Alors, tu aimes ma Pitchoune ?

— Oui mon Jeannot, c’est vraiment… vraiment parfait merci.

Ludivine est gainée d’un corset en cuir rouge, les seins pigeonnant. Un shorty en cuir noir recouvre ses fesses. Du haut de ses cuissardes en cuir rouge et noir, elle ne manque rien de la scène. Karine est là, le cul tendu en arrière, les mains en appui sur le mur, la tête baissée. Elle s’offre à eux.

— Bien, voici mes deux soumises dans la même pièce, dont une salope qui doit être punie. Je crois que je vais bien m’amuser. Pas vous ?

— Si mon Jeannot.

— Oui Monsieur Jeannot.

— Quoi… mais elle fait quoi cette effrontée, qui t’a dit d’utiliser mon prénom salope !?

— Euh… personne ! Pardon Monsieur.

Jeannot regarde Ludivine d’un air perplexe.

— Tu crois que tu vas pouvoir t’occuper de cette salope ?

— Oui mon Jeannot, j’en suis sûre Monsieur.

— Parfait, vas chercher les petites choses que j’ai posées sur le meuble là-bas.

Ludivine marche d’un pas chaloupé, volontairement exagéré, vers le meuble où se trouve de quoi, pense-t-elle, s’occuper de Karine…

En premier, elle y trouve un paddle en cuir de couleur noire, un strapon orné d’un énorme gode réaliste et veiné. Elle découvre ensuite un Rosebud, des poids de différentes masses et quelques pinces à tétons. Enfin, posés en vrac, un bâillon, un collier, une laisse, viennent finir la liste d’objets à rapporter à Jeannot.

Connaissant les lieux, Ludivine prend une petite boite posée à côté du meuble. Elle revient ensuite auprès de Jeannot.

— Voilà mon Jeannot.

— Parfait ma belle, déjà tu vas commencer par mettre ce strapon, ensuite le rosebud c’est pour toi. Je ne voudrais pas que tu te sentes trop délaissée.

— Merci Monsieur Jeannot.

— La salope, vient ici !

Karine hésite, se retourne puis s’approche du vieux Jeannot.

Il la prend par le bras puis la tire sous une grille où y pendouille quelques chaînes. D’une main, il prend les poignets de Karine tandis que de l’autre, il tire de sa poche arrière une corde qu’il noue autour de ses poignets.

— Lève les bras salope !

Karine lève les bras et regarde ce qu’il fait. Jeannot attache la corde à un mousqueton qu’il accroche à son tour à l’une des chaînes pendouillantes.

— Baisse la tête !

Il écarte les jambes de Karine avec ses pieds, de sorte que ses bras soient les plus tendus possible.

— Parfait ! Tends un peu ton cul vu que tu aimes ça ! Et n’oublie pas ton safe word ok !

— Oui Monsieur.

Karine sent ses sentiments s’embrouiller, un mélange d’excitation, de peur, de douleur. Elle sent son clito se gonfler, ses tétons pointer, sa chatte s’emplir de plaisir. La respiration saccadée, Karine tend son cul avec envie…

— Parfait ma belle, tu remontes dans mon estime. C’est bien !

— Merci Monsieur.

— Ma Pitchoune, vient vers nous.

Ludivine s’approche de la scène, les bras toujours chargés de la boite, et se place à côté de Jeannot.

— Bien, tu es superbe avec ça !

En indiquant la boite du regard, Jeannot dit à Ludivine :

— Pose ça là. Maintenant voilà ce qu’on va faire. Vous allez m’exciter et ensuite, ensuite on verra mon inspiration du moment. Pour l’heure, tu vas me montrer de quoi tu es capable.

— Oui Monsieur, merci mon Jeannot.

— Oui Monsieur.

— Bien parfait !

Le vieux Jeannot, peut-être déjà fatigué vu son âge avancé, s’assied sur le vieux fauteuil en cuir marron, esseulé au milieu de la pièce. Les bras sur les accoudoirs, il s’apprête à vivre un spectacle mémorable.

*

Ludivine caresse le corps de Karine, ses mains effleurent la peau de la belle. Depuis le temps qu’elle en rêvait, c’est un plaisir pour elle de faire courir ses doigts le long de ses courbes. Son cul, parfaitement rond, est un régal pour les yeux mais au toucher… il est si doux, si parfait !

Elle remonte le long de ses hanches pour s’attarder du bout des doigts sur le petit ange tatoué sur le côté gauche du bas ventre de la belle…

— Ma Pitchoune c’est une punition ! Montre-moi ce que tu sais faire !

— Pardon mon Jeannot

Elle prend alors le paddle puis, doucement, tape le cul de Karine

— Aïe !

Jeannot se lève brusquement et prend le paddle de la main de Ludivine. D’un geste ample et ferme, il frappe le cul de Karine, une fois, deux fois puis trois. Sur la fesse droite, puis la gauche.

— C’est comme ça que je veux que tu fasses et toi salope, tu vas compter à voix haute ! Tu fais ça 4 fois chaque fesse, ok !

— D’accord mon Jeannot

Karine, le cul endolori bredouille un « Oui Monsieur » entre ses lèvres.

— Plus fort salope !

— Oui Monsieur.

Jeannot retourne s’asseoir pendant que Ludivine frappe le cul de Karine. Entre les « Aïe » et les « Humm », Karine compte chaque coup :

— Aïe, 1 !

« Splaf »

— Aïe, 2 !

« Paf »

— Hum, 3 !

« Spaf »

— Hum, oui 4 !

— Elle aime ça on dirait, tape plus fort ma Pitchoune !

— Oui Monsieur.

« Splaf »

— 5, oui c’est bon !

N’en pouvant plus, Jeannot se lève à nouveau et reprend le paddle. Le cul rougi de Karine ne demande que ça, la belle adore ce paddle, si… si excitant. Son con dégouline de sa mouille et s’épenche sur ses cuisses, ses tétons durcis par le plaisir, pointent vers le haut. La croupe tendue, Karine adore ça !

Fesse droite, fesse gauche, Jeannot marque le postérieur de cette petite salope qui aime se faire ainsi fesser.

— 7, merci Monsieur !

« Bing »

— 8, c’est bon hum !

— Prend le relais ma Pitchoune, étonne-moi !

Ludivine pose le paddle tendu par le vieux Jeannot et sort le bâillon boule.

— Ouvre la bouche !

Karine ouvre grand la bouche puis la referme autour de la boule du bâillon pendant que Ludivine l’attache. Elle sort ensuite deux pinces et deux poids d’environ 20 grammes. Sans aucun ménagement, elle les pince l’une après l’autre sur les tétons dressés de la belle. Ensuite elle y attache les 2 poids.
Les tétons de Karine sont à présent tirés vers le bas.

Surprise par cette douleur vive Karine lâche un « humm » de plaisi…

— Tends ton cul en arrière petite salope !

— Hmm Maname.

Karine se prend au jeu et s’étonne d’adorer être soumise à Ludivine.

— C’est bien Salope, maintenant je veux t’entendre gémir !

— Hmm Maname.

Ludivine passe derrière Karine, son strapon toujours en place. Elle l’enfonce, sans hésiter une moindre seconde, dans la chatte humide de notre belle soumise.

— Humm… moui Maname !

Ainsi prise elle gémit. Jeannot ne manque rien du spectacle…

Les va-et-vient de Ludivine alterne entre pénétration douce et pénétration profonde. Le gode veiné fait son boulot. Karine gémit et en bave, un filet de salive coule sur son menton.

Jeannot se lève alors et se dirige vers le meuble où était disposé les objets de plaisirs. Du tiroir, il sort un écarteur buccal puis se dirige vers Karine subissant toujours les assauts des va-et-vient de Ludivine. Il retire le bâillon boule pour mettre en place l’écarteur buccal.

— Retire son Rosebud et lèche lui un peu l’anus ma Pitchoune.

— Oui Monsieur.

Notre Pitchoune s’exécute. Elle cesse ses aller-retour, retire le rosebud du cul de Karine, et s’agenouillant, commence à lui lécher délicatement l’anus.

Pendant ce temps, le vieux Jeannot détache notre salope. Il prend ensuite le collier et la laisse dans la boite rapportée par Ludivine pour la mettre autour du cou de Karine.

— En levrette salope. Par terre, dépêche-toi !

Karine, ne pouvant articuler, se met à quatre pattes sur le sol bétonné, tandis que Ludivine, toujours derrière notre petite salope, continue de lui bouffer le cul.

Karine ressemble à présent à une petite chienne qui s’apprête à subir les foudres du vieux Jeannot…

*

— C’est bon ma Pitchoune, tu as terminé ?

— Oui Monsieur

— Alors pénètre son cul !

— Oui Monsieur

Sur cet ordre, Ludivine encule prestement notre chienne soumise, pendant que, la bite dressée, le vieux Jeannot s’apprête à baiser sa bouche.

Ainsi prise sans ménagement, notre chienne Karine s’étonne d’aimer cela. Subissant les coups de butoir de Ludivine, assaillie au fond de sa gorge par la bite du vieux pervers, des gémissements étouffés jaillissent de sa bouche.

Elle tend son séant en arrière, venant ainsi à la rencontre du strapon de Ludivine.

Jeannot tend la laisse à Ludivine

— Tiens prends ça, tiens sa tête de salope bien relevée.

— Oui Monsieur.

— Tu aimes ma Pitchoune ?

— Oui Monsieur.

Quelques minutes passent, de longues minutes… pourtant si courtes pour Karine. Jeannot s’arrête et ordonne à Ludivine de se dévêtir. Elle obéit sans rechigner.

— Garde tes cuissardes.

Il dénoue le nœud joignant les poignets de Karine

— Toi, suis-moi !

Karine se relève…

— Non, montre-moi la chienne que tu es !

A quatre pattes, Karine suit le vieux Jeannot jusqu’au fauteuil, où il s’assoit.

— Assieds-toi ici, comme la chienne que tu es !

Karine pose alors sa croupe sur ses talons.

— Les mains sur les cuisses ! Le dos droit !

Elle obéit, se redresse et pose ses mains sur ses cuisses.

— Parfait ! Ma Pitchoune, vient t’occuper de moi.

Ludivine s’approche, puis s’agenouille entre les jambes du vieux pervers

— Montre-lui comment j’aime qu’on s’occupe de moi

— Oui Monsieur

Redevenu soumise, elle commence à lécher le sexe tendu du vieux Jeannot. Sa langue glisse sur sa verge, s’attarde sur le gland puis, goulûment elle enfonce cette bite bien droite dans sa bouche, elle reste ainsi quelques secondes puis la ressort. Elle lèche à nouveau puis l’enfonce une nouvelle fois. Les mains du vieux Jeannot agrippent les longs cheveux blonds de Ludivine, la maintenant ainsi quelques instants.

— Ta bouche m’avait manquée !

Karine n’ose pas regarder la scène, gênée et excitée à la fois

— Regarde, c’est comme ça que tu devras me sucer !

L’écarteur toujours en place Karine opine de la tête.

Il relâche les cheveux blonds de Ludivine et retire d’une main l’écarteur de la bouche de Karine.

— Tu la connais depuis longtemps ?

— Oui Monsieur

— Tu la croyais aussi salope ?

— …

— Réponds !

— Non Monsieur

— Tu aimes la voir ainsi ?

— Oui

— Oui qui ?

— Oui Monsieur, pardon Monsieur

— C’est bon Pitchoune, tu vas me faire venir trop vite. Arrête-toi !

Jeannot se lève et leur indique de le suivre vers ce grand lit recouvert d’un drap de soie noire.

Toutes deux le suivent à quatre pattes, comme deux bonnes petites chiennes. Karine esquisse un sourire amusée et excitée…

— Karine allonge toi sur le lit et toi ma Pitchoune, mets toi tête-bêche au-dessus.

La situation excite les deux salopes ici présentes.

Ludivine, jambes écartées au-dessus de la tête de Karine, présente sa chatte toute lisse, luisante de plaisir, dégoulinante d’envie. Le Rosebud toujours en place, le spectacle présenté à Karine ne manque pas de l’exciter.

— Allez, occupez-vous l’une de l’autre.

Sans expérience aucune, Karine agrippe le cul de Ludivine, lèche sa chatte, introduit sa langue, explore les moindres recoins puis… elle la goutte. Karine semble aimer cela.

Ludivine, elle, plus expérimentée, commence à titiller du bout de la langue le clitoris gonflé de Karine, sa langue le frappe doucement puis plus fermement.

Jeannot regarde la scène prenant mentalement quelques photos. Il regarde Karine prendre plaisir à lécher sa colocataire. Subitement, n’y tenant plus, il les rejoint…

Sans crier gare, il tire légèrement Karine vers son entre-jambes et pénètre Ludivine avec un grand coup de bite. Karine, à présent, a une vue imprenable sur les couilles de Jeannot ainsi que sur son trou du cul.

— Lèche-moi salope !

La vue n’a plus rien de si sympathique mais elle obéit et lèche les couilles pendantes et virevoltantes de Jeannot. Elle redresse la tête pour mieux les gober. Ludivine gémit et lape à grand coup de langue la chatte dégoulinante de Karine.

Imaginez-vous à la place du vieux Jeannot. Inutile de vous le dire, mais très rapidement il ressort de Ludivine et lâche de longs jets sur la poitrine de Karine. La pénétration a duré moins de deux minutes…

Il quitte le lit

— Rhabillez-vous et attendez-moi ici. Ludivine nettoie la poitrine de Karine !

Le vieux Jeannot se nettoie puis, nu comme un ver, va dans le vestibule passer des habits convenables.

Ludivine nettoie la poitrine de Karine avec une lingette prise dans le tiroir du chevet situé à côté du lit…

— Ça va ma Cagole ?

— Oui, euh Madame ?

— Non c’est bon appelle-moi comme d’habitude, tant qu’il n’est pas là.

— Oui c’était super, merci.

— De rien, merci à toi.

— Je suis contente d’avoir vécu ça avec toi, tu sais ?

— Et bien j’dois te dire que c’était vraiment sympa, et désolée pour le paddle

— Le quoi ?

— La fessée

— Ah non, j’ai aimé ça

Jeannot interrompt le dialogue en sortant du vestibule.

— Ludivine tu nettoies tout ça, et toi, Karine tu viens avec moi !

— Oui Monsieur

—  Bien mon Jeannot.

Karine suit d’un pas pressé le vieux Jeannot

— Désolée Lulu pour… pour tout ça !

N’ayant pas eu le temps de remettre ses souliers, Karine se présente à Jeannot plus petite de quelques centimètres qu’en arrivant dans ce garage… des sévices.

— Bien, Karine, c’est la dernière fois que tu fais une soirée comme mercredi soir.

— Oui Monsieur

— La prochaine fois tu auras une vraie punition.

— Bien Monsieur, promis.

— Que tu t’amuses, je le comprends et ce n’est pas un souci…

— Merci Monsieur

— Je n’ai pas terminé !

— Pardon Monsieur

— Par contre pas de rapport sexuel sans mon consentement, c’est clair !?

— Oui, oui Monsieur

— Va aider Ludivine à tout ranger !

— Bien Monsieur

Karine retourne dans la pièce où elle a aimé jouer quelques minutes auparavant.

Ludivine a nettoyé et rangé les jouets à leur place. Elle est en train de refaire le lit.

— Tu as besoin d’aide ma Lulu ?

— Oui, tiens, prend ça !

— C’est quoi ?

— Ben c’est la tenue que Jeannot m’a offerte.

— Ah bon, c’est, c’était un cadeau ?

— Bien sûr, tout ce que Jeannot te donne ici est à toi.

— Ah, euh… ok

— Allez viens !

Les deux femmes rejoignent le vieux Jeannot…

— La situation de ce matin m’a obligé à vous prendre en main toutes les deux.

— …

— Ludivine tu me connais déjà, donc je compte sur toi pour habituer Karine à mes jeux, mes envies et surtout à éviter qu’elle fasse ce que je n’aime pas, compris ?

— Oui mon Jeannot

— Donc plus de soirée comme mercredi soir, d’accord !

— Oui, oui Monsieur Jeannot

— Karine, toi, je veux que tu l’écoutes. N’hésites pas à lui ou à me demander si tu as des questions.

— Oui Monsieur

— Bien, il est 18 heures, rentrez bien. Karine je crois que tu bosses ce soir, ne soit pas en retard !

— Oui Monsieur

— Ah oui ! Ma Pitchoune, pas de vacances en Corse cette année. Appelle tes parents, tu dois rester ici pour t’occuper de Karine. C’est bien ce que tu voulais non !

— … Oui , oui mon Jeannot… Merci Monsieur !

Karine écoute les mots de Jeannot et reste surprise d’entendre cela :

« S’occuper de moi ? Ce qu’elle voulait ? C’est quoi cette histoire ? ».

Ludivine salue Jeannot d’une belle révérence tandis que Karine, songeuse, la singe d’une courbette maladroite. Ensembles, elles quittent le garage… des sévices…

Sur la route menant au boulot de Karine l’ambiance dans la voiture est détendue. Les deux amies sont souriantes et même si Karine est troublée par les derniers mots du vieux Jeannot, au final elle a apprécié.

— Comment ça, c’est ce que tu voulais ?

— T’occupe on verra ça demain, là je dois te déposer au boulot.

— Hein… déjà, mais j’dois aller me doucher !

— Y’a pas une douche au boulot ?

— Euh… si.

— Ben voilà, tu te doucheras au boulot, moi faut que j’appelle mes parents !

Arrivée au restaurant, Karine embrasse Ludivine

— Merci pour cette après-midi ma Lulu.

— Ce fut un plaisir, très chère. Je reviens vers 23 heures, ce sera bon ?

— Oui, c’est bon mais au cas, je demanderai à Cyrille, t’inquiète.

— Non, je serai là à 23 heures.

— Ok, bisous ma Lulu.

Dans le rétro, Ludivine regarde Karine s’éloigner toute guillerette et disparaître dans l’entrée du restaurant.

***

Sommaire

Aux services du vieux pervers, Chapitre 1 : Une rencontre

Aux services du vieux pervers, Chapitre 2 : Initiation perverse

Aux services du vieux pervers, Chapitre 3 : Karine, une salope soumise ?

Aux services du vieux pervers, Chapitre 4 : Exquise punition

Aux services du vieux pervers, Chapitre 5 : Marquis !

Aux services du vieux pervers, Chapitre 6 : Jeannot

 

Note de l’Autrice :

Cette histoire est une fiction (Ou pas…) volontairement libérée. Toutes les scènes décrites dans La visiteuse, ne représentent pas la vision du sexe par les femmes. Chaque femme est libre d’explorer sa sexualité selon ses envies. Merci de respecter les femmes, nous sommes si douces et si belles, et surtout nous sommes douées de conscience 😉

 

Retrouvez toutes mes histoires érotiques dans ma rubrique Kmille raconte.

Retrouvez la préquelle des aventures de Karine dans Lutte des classes.