Concours de jouissance par Kalouloute Garou : partie 1

 

***

Pour mon anniversaire, le 17 mai, Alice m’avait invitée pour passer quelques jours dans leur villa en bord de mer, en Corse du sud. C’est un bel endroit qu’Alice habite de Novembre à Juin avant de regagner pour l’été leur appartement de Liège où son mari dirige une grande société industrielle. Leur villa de la baie de Tizzano au sud de Sartène est louée l’été à des touristes. Depuis plusieurs années, je prends des congés au printemps pour l’y rejoindre. Mon anniversaire est un prétexte pour nous retrouver. Pour Alice, il s’agit de rompre sa solitude. Elle s’ennuie à mourir dans un lieu idyllique. Moi j’adore cet endroit, il me donne des envies de goûter au paradis et à ses fruits.

Kalouloute Garou - Concours de jouissance partie 1

Je prends l’avion pour Ajaccio et Alice vient me chercher avec son super coupé à l’aéroport. Elle est riche à en crever mais son mec qui lui permet tout, la trompe honteusement. Tout ce luxe, elle le doit au prix de sa soumission de femme trompée, cocufiée toute l’année. Dès qu’elle regagne Liège, c’est lui qui se casse avec ses donzelles dans les îles ou dans les Balkans … En fait, elle ne l’aime plus vraiment et, de ce fait, croit ne plus s’aimer elle-même … Quoique …. !

Elle est belle Alice mais elle gaspille sa beauté sur l’île de Beauté à attendre un miracle dans sa vie. Comme elle est sage telle une image, il n’y aurait que le ciel capable de lui faire ce cadeau, ou quelqu’un tombé du ciel, comme moi …. C’est dans ce cadre de beauté locale et féminin que je débarque. Durant dix jours de farniente autour de la piscine, se balader dans le maquis, sortir avec le petit canot à voile qu’Alice conduit avec dextérité. Je me laisse vivre auprès d’elle.

Alice connait mes attirances saphiques et ne s’est jamais doutée, je crois, que je viens chez elle pour ses beaux yeux et son beau cul. Elle vit en pantalons légers, robes et caracos. Quand mars arrive, elle est quasi tout le temps en maillot de bain pour compléter son bronzage. Toutes ses fringues sont soignées et passablement sexy pour une frustrée de l’amour. Elle attirerait bien le clampin local si ceux-ci n’ignoraient pas que son mari est Corse. D’autant qu’Alice s’en moque et noie ses illusions perdues dans le Casanis, ce pastis local qu’elle boit comme un légionnaire de Calvi, sans retenue.

— Comment vas-tu, Soline, je suis très heureuse de te voir ?

Je l’embrasse pour toute réponse

— Tu as fait un bon voyage, tu as l’air en pleine forme !

Je lui souris en guise d’acquiescement.

— Je t’ai préparé un bar au fenouil dont tu m’en diras des nouvelles !

Je lui souris à nouveau. Il faut comprendre, cher lectrice/lecteur qu’Alice est une pipelette, adorable mais qu’il ne sert à rien de lui parler, elle n’écoute que son état d’âme. Volubile et perdue dans son amertume, elle inonde ses visiteurs de paroles gentilles mais inutiles. « Tu ferais mieux de penser à tes fesses » me dis-je souvent ! Cette année, je suis venue pour le lui dire. Je l’aime bien mais elle fait chier à être belle sans usage et conne par procuration.

La villa domine la Méditerranée. Située au-dessus d’une petite crique, elle est entourée d’une pinède et du maquis qui en fait un lieu sauvage, isolé et propice à la mélancolie. Alice occupe ses matinées à pêcher. Ses après-midi à dormir près de la piscine ou, l’hiver, dans le patio. Elle prend un sauna par jour et nage plus d’une heure. En fin de journée, toujours seule, elle va marcher et rentre pour une bonne douche. Après la douche, elle picole comme une malade. Elle est malade de sa solitude. « Tu es là pour m’en guérir » me dit-elle.

Alice et moi nous connaissons depuis la fac. On a été très proches, on a même flirté mais un connard est passé par là avec sa belle allure, sa bite et son pognon. Je me suis retrouvée seule avec mes illusions à moi. Cette année, j’ai un plan, un plan Q du tonnerre. Elle aime la compétition, elle a un look de rêve et je serai sa coache. Le tout est de lui présenter la chose avant qu’elle ne soit saoule et d’une façon qu’elle ait envie de relever le défi.

*

Je profite du diner qu’elle sert sur la terrasse face à la mer pour lancer l’opération Q. Je l’accompagne plusieurs fois en cuisine pour l’aider. Je porte une chemise bien échancrée pour qu’elle y voie ma poitrine à chaque mouvement. Je ne porte pas de soutien-gorge comme d’habitudes, ma poitrine étant ferme, petite et mon éternel combat pour la faire grossir. Alice ne regarde rien ou fait mine de ne rien voir. Je connais trop la féminité pour ne pas voir qu’elle regarde sans voir. Ça y est, le plan Q a démarré.

Elle porte une robe de coton aux couleurs noir et blanche de la Corse. Dessous un shorty et rien d’autre. Sa lourde poitrine se balance quand elle marche, elle adore être regardée et surprendre ses observateurs. Elle est capable de se pencher devant le visage de quelqu’un rien que pour montrer ses beaux seins lourds, aux aréoles larges et aux longs tétons. Ses fesses sont larges et charnues. De la tête aux pieds, elle a une peau dorée au soleil de la Méditerranée. Je sais qu’elle me drague mais je sais qu’elle ne dépassera pas le stade de la séduction. Elle compte sur moi pour ça.

Je vais la piéger car je vais faire semblant de ne pas la voir me draguer. Je vais embarquer son esprit et son attention sur autre chose laissant son envie de moi, là, en plan. En lui proposant un projet qui lui fasse miroiter la possibilité de vivre son envie de me prendre, je peux gagner la première partie du plan Q qu’elle ignore encore. Alors, j’attaque en même temps qu’elle me sert un vin du cap Corse rosé, amoureusement frais. Elle s’humecte le gosier d’une première gorgée de vin que son alcoolisme lui réclame depuis le matin, je me lance :

— Ça te dirait de faire un concours de jouissance ?

Elle me regarde d’un air surpris et me dit :

— Quoi ? C’est quoi un concours de jouissance ?

Elle secoue sa chevelure brune et défait son chignon comme intriguée. Ses cheveux tombent sur ses épaules encadrant son nez fin, ses lèvres pulpeuses, son regard de charbon. Comme je ne réponds pas elle insiste :

— C’est quoi ton truc Soline ?

Elle a visiblement l’air impatient. Intriguée, sa curiosité la rend presque déjà partante. Mais je me méfie, elle a un fond de « cul béni » qui la rend capable d’oublier de se lâcher de temps en temps, c’est un euphémisme … ! Je remets mes lunettes de soleil car le couchant vient m’éblouir. J’en profite pour changer de position et mieux lui exposer mes jambes qu’elle regarde, sans regarder. Je la sens plus nerveuse ; c’est le moment.

— Il y a en France un concours de jouissance féminine qui est organisé chaque année pour élire la femme la plus sensuelle de l’année. Il en existe dans d’autres pays et une compétition internationale est aussi organisée. Il doit aussi y avoir la même pour homme mais cette compétition ne concerne que les femmes. Leur façon de jouir est plus subtile que chez l’homme. La jouissance d’une femme est plus lente, plus en pallier. Une femme peut avoir plusieurs orgasmes consécutifs. Miss jouissance de l’année est affichée dans toutes les revues féminines et elle passionne beaucoup les revues masculines. Miss jouissance devient une star qui fait rêver …

A ces derniers mots je vois bien qu’Alice pense à son mec, ce Nicolas que ses amis ont surnommé NIKLA parce que : A quoi pense Nicolas quand il croise une fille ? Il pense : NIKLA, il ne pense qu’à ça…. Ce sobriquet est arrivé à ses oreilles et Alice en souffre et ne rêve que de reconquérir, à défaut de son cœur, son lit … J’ai marqué un point. Maintenant, il faut que je la ramène vers moi. Je me lève et en me penchant vers elle pour trinquer, je lui offre mon chemisier déboutonné plongeant sur mes seins qui frémissent. Retournant m’asseoir à une autre place pour que je n’aie pas le soleil dans les yeux, je dodeline des fesses. J’ai une démarche chaloupée pour qu’elle regarde mon cul se dandiner bien mis en évidence par ma taille fine. Alors que je suis encore debout je demande :

— Ça te plairait d’être Miss jouissance ?

— Pourquoi moi dit-elle ? Pourquoi penses-tu à moi alors que je suis aux yeux de tous une mal baisée ?!

— Ça n’a rien à voir Alice, une fille chaude est certes attirée par la jouissance, ce n’est pas pour autant qu’elle jouit plus qu’une autre. Ce concours de jouissance est fait pour inciter les femmes à prendre du plaisir sexuel. Je pense que tu n’en prends pas beaucoup ou pas assez ! Cela ne veut pas dire que ton corps n’aime pas ça ! Je pense même que tes sens sont en attente et que tu es une championne …

Alice m’a regardée, alors qu’un souffle de vent du soir est venu soulever les pans de ma robe. J’adore cette sensation de souffle sur mes cuisses et mon entre-jambes. Je vois que son esprit revient de sa tristesse d’être une femme abandonnée vers sa curiosité d’être une championne du plaisir.

— Ça se passe comment ce concours ? Il faut faire des gémissements significatifs pour être élue. Là tu sais, je ne sais pas faire !

— Ce serait trop simple de mesurer l’acte de jouissance de la donzelle au nombre, à la fréquence et à la force des gémissements et des « oh oui encore … ». Dans un concours de jouissance, il y a trois choses importantes. La durée, la nature de la relation érotique et surtout une machine qui mesure.

— Quoi, qui mesure quoi si ce n’est pas les gémissements, ni la quantité de sueur ? C’est peut-être la quantité de cyprine dit Alice un peu survoltée par l’originalité de la compétition.

— Non pas ça, ce n’est pas un critère objectif selon les scientifiques. Certaines nanas mouillent pour un oui ou un non. Il s’agit de mesurer indirectement la quantité d’hormones que le cerveau fabrique. Cette quantité d’hormones est significative du plaisir. Les hormones déclenchent toutes les autres expressions secondaires de la jouissance. Les gémissements, les frissons, le rythme cardiaque ou de la respiration, la dilatation ou la contraction du vagin, la sécrétion de cyprine, le durcissement des seins, la sensibilité suraiguë de la peau, des tétons, des lèvres sont la conséquence de cette sécrétion hormonale. Il y a aussi les étreintes des bras, des mains, des cuisses qui aussi témoignent de ces expressions secondaires de la jouissance.

— Alors, on mesure quoi et comment ??

— Ça te plait ce que je te raconte dis-je amusée ?!

Alice m’a à nouveau regardée d’un air désabusée comme si cela ne devrait pas la concerner. La voyant venir je continue :

— C’est un enregistreur d’influx nerveux. Il centralise toutes les informations captées grâce à des patchs capteurs reliés par des fils à un ordinateur central. Les patchs capteurs sont placés sur différentes parties du corps de la fille, plus particulièrement, la tête mais aussi le cou et les poignets, les chevilles. Des capteurs sont aussi posés sur l’intérieur des cuisses sous les aisselles où on mesure les flux de liquide lymphatique transporteur d’hormones. Tous les enregistreurs sont assemblés sur un écran. A l’écran tu peux voir que la candidate 3 est partie vers le plaisir mais que la 5 en est à son troisième orgasme. La championne est celle qui en absolu a exprimé le plus de jouissance durant les vingt minutes de l’épreuve.

— Et l’épreuve, c’est une séance de masturbation demande Alice.

— Non, il faut un partenaire et surtout pas d’accouplement ou d’utilisation de sextoys. Tout doit être fait avec la stimulation du partenaire avec ses doigts, sa bouche mais pas son sexe …

— Je n’en ai pas de partenaire qui ferait cela ; donc cela ne me concerne pas.

— Ce partenaire peut-être une femme ou un homme. Si je t’en parle, c’est que j’ai envie qu’on le fasse ensemble.

— Tu me connais, tu nous voies nous caresser en public ?!!

— C’est toi la championne Alice. C’est toi qui va jouir. C’est moi qui caresse.

En disant cela, je me suis levée et suis allée dans son dos poser mes mains sur ses épaules, les remonter sur son cou et lui serrer doucement la nuque en remontant ses cheveux défaits. Elle s’est penchée en arrière et a dit :

— T’es dingue ! T’as pas changé ! T’es incroyable !

Je n’ai rien répondu. Je suis allée me reverser un verre de vin. Je constatais que malgré l’heure avancée, Alice n’a toujours pas bu une seule goutte de Casanis. Elle ne buvait même plus de vin. Elle était troublée par mon offre et avait simplement envie qu’on se fasse une partie de jambes en l’air le reste de la soirée et la nuit. Je la voyais venir avec ses gros sabots. Toujours avec mes mains sur sa nuque et dans ses cheveux, ma bouche près de son oreille, j’ai dit.

— Réfléchi cette nuit à mon offre. Tu me donnes ta réponse au petit déjeuner. Après, on fait un footing puis une douche. Si ta réponse est oui, on commence l’entrainement, si c’est non, on va se balader dans le maquis.

— Tu ne restes pas avec moi ?

— Je suis un peu fatiguée du voyage. On se voit demain matin, en forme !?

Il y a toujours un risque à laisser une nana sur sa faim. Je le prenais en me disant qu’elle pourrait ne pas en fermer l’œil et demain se taper une vraie migraine de gonzesse à cause de l’insomnie. Cependant, il faut prendre des risques, surtout qu’Alice ne fonctionne pas comme une nana ordinaire. Son célibat forcé lui a appris à savoir être patiente.

*

A sept heures, Alice était debout et préparait le petit déjeuner l’air enjoué. Elle était déjà en tee-shirt jogging, pantacourt, cheveux noués, tennis et socquettes

— Tu as bien dormi demandais-je un peu préoccupée par ce point ?

— Parfaitement et toi ?

— Super, cet endroit est merveilleux. Je fais des nuits sans me réveiller, c’est extraordinaire.

Après un moment à tremper nos biscottes, à en tartiner d’autres à regarder la mer et le vent dans les pinèdes, Alice demande :

— Tu ne demandes pas ma réponse pour le concours de plaisir ?

Je sais que la question hante son cerveau depuis hier soir. Je dis :

— Ah oui, le concours de jouissance ! Alors, c’est quoi ta réponse.

— Mets tu te fous de moi Soline, hier soir tu me forçais presque et ce matin tu t’en moques ?

— Non je ne m’en moque pas. Pour moi c’est oui, je te l’ai dit hier soir pour être ton entraîneuse, ta manageuse, ta coache. Mais pour toi, la championne de la jouissance, c’est à toi de dire pas à moi !!

J’avais réussi à couper sa colère qui montait car sa réponse était loin d’être anodine. Elle aurait aimé plus d’emphase dans l’annonce. Moi, je ne voulais pas qu’elle en fasse une histoire. En tout cas, pas déjà car la tension ne manquerait pas de monter dans les heures et jour à venir.

— Je suis d’accord dit-elle en baissant les yeux puis les relevant pour me montrer qu’elle était décidée mais avait un peu la honte. La honte de dire « j’aime jouir » …

— On fait ce qu’on a dit. Ensuite, entrainement durant une heure. Puis entrainement toutes les trois heures pour bien trouver nos marques. C’’est à dire après la sieste, après la promenade avant le diner, puis avant de ses coucher. On reprend demain à huit heures puis ainsi de suite. Quatre entraînements par jour. OK ?

— Euh, si tu veux. Puis après un moment de réflexion …

— Mais je vais être fatiguée conclut-elle !?

— Jouir ne fatigue pas, au contraire dis-je d’un ton péremptoire qui ne supporte pas les contradictions, tu vas péter la forme !!!

Elle n’a rien dit. Elle a couru ce parcours de jogging jusqu’à la plage comme si elle avait envie de finir rapidement. Idem pour la douche, une vraie fusée. Elle m’attendait dans le patio en peignoir. En me voyant arriver, elle me dit :

— On s’entraine où ?

— Ici, on va commencer ici si tu veux !

— C’est toi qui décide me réplique-t-elle d’un air presque gêné, comme si je pouvais insinuer que c’est elle qui était demandeuse de la séance d’entrainement.

— On va commencer ce matin à répertorier ce qui pour toi est agréable, te fait jouir. Pour ça je vais faire une suite de manipulations. Si certaines te déplaisent tu me le dis. Il faut que le jour J, je ne commette pas d’erreur qui ferait que je toucherais une zone non-érogène. Il faut qu’on gagne ce concours. Allez, on y va, OK ?

Je commence par lui enlever son peignoir et je la regarde avec un peu de recul. Je la sens mal à l’aise et fière à la fois. Elle ne porte qu’un string et pas de soutien-gorge comme à son habitude.

— Tu devrais porter des soutiens-gorge pour l’entrainement. A moins que le fait de le retirer soit désagréable pour toi, mais ce serait étonnant ! Allonge- toi sur le transat là !

Alice est docile mais un peu nerveuse. Elle voudrait être participante attentiste mais aussi pouvoir me toucher, libérer une partie de cette envie de l’autre. Je l’ai senti, elle est bourrée d’énergie.

— Tu sais, que durant le concours, tu n’as pas droit de te caresser ou de caresser ou faire quoique ce soit à ton partenaire. C’est lui ou elle, le ou la coache qui a le droit de te toucher. Ça risque d’être un peu frustrant mais tu vas t’y faire !

Alice était visiblement partie, elle ne reculerait plus maintenant. Je n’ai plus qu’à sortir mon grand art. Celui fabriqué dans l’ombre, dans l’attente d’une autre, d’elle en particulier. Toutes mes séances d’onanisme pour connaitre mon corps vont me servir. Prenant un flacon d’huile essentielle de myrte parfumé à la mandarine, celle qu’elle adore, j’en verse dans le creux de ma main. Puis, agenouillée à ses côtés, je commence par prendre ses chevilles et à les enduire de l’onguent. Puis, les pieds, puis je remonte sur ses jambes et passant ses genoux, j’enduis avec douceur ses cuisses. Sautant la partie de son bas ventre caché par son string, je continué mon massage sur son ventre, entre ses seins sans les toucher, puis le haut du buste et le cou. Je mets mes doigts sur ses lèvres en signe de baiser, elle sourit …

***

À suivre …