Le voyage au bout de mes envies par Kalouloute Garou : partie 1

 

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Le cruel constat

Depuis le début de mon adolescence, à l’heure où les jeunes filles deviennent femmes, je ne me suis pas trouvée très féminine. Gamine, j’attendais ce moment de la puberté avec impatience. Ce stade où mon corps prendrait des formes rondes qui me permettraient enfin d’être bien identifiée « femme » ! Malheureusement à la puberté, si j’ai pris un peu de rondeur dans les fesses. Par contre, ma poitrine s’est peu développée.

J’ai essayé, les pommades, les cures aux phytohormones puis aux hormones, des pilules sur-dosées en progestérone et œstrogène. J’ai soumis directement ma petite poitrine aux pompes à seins, aux massages vibrants, aux teens units.  J’ai employé les huiles essentielles, les crèmes, les tisanes, les herbes en gélules, l’acuponcture, les patches …. Rien, mis à part que j’ai des gros mamelons longs et hypersensibles à force de les triturer. Ils ont été caressés avec toutes sortes de pommades et de tire-tétons !

Il ne me restait que trois solutions pour développer ma poitrine qui ne grossissait pas, qui ne se voyait pas. Il y avait les implants mais que je refusais car trop artificiel. Il y avait encore la grossesse et l’allaitement mais je n’étais pas sur un plan bébé. La troisième était l’improbable.

J’ai alors cherché par tous les moyens les solutions que je n’avais pas encore essayées pour grossir de la poitrine et si possible produire du lait. A vrai dire, je n’avais aucune solution quand, par hasard, sur un blog nouveau qui traitait du développement mammaire et de la lactation une annonce incroyable, improbable.

« Vous désirez avoir des seins plus gros et avoir une production de lait.

En une semaine doublez la taille de votre poitrine et induisez votre production de lait.

Si le résultat souhaité n’est pas obtenu vous serez remboursée et recevrez une indemnisation de 300€.  Coût de la semaine : traitement, hébergement, repas : 2500€.

Un entretien des candidates aura lieu à Orléans le 14 décembre 2016, la semaine aura lieu du samedi 13 janvier au samedi 20 janvier 2017. Inscription : www.belle-poitrine.fr »

Je me suis inscrite. J’ai participé à l’entretien d’Orléans qui a duré une journée. Nous étions une vingtaine de filles candidates, encadrées par une animatrice et un médecin. Ces derniers nous ont présenté le traitement, les conditions pour y participer. Ils ont donné des résultats avec des photos avant après. On a visionné des vidéos de témoignages de femmes ayant soit augmenté leur taille de poitrine de deux ou trois tailles et amorcé leur lactation. Qui produisent maintenant des quantités importantes. Mon rêve le plus cher.

En fin de journée préalable, nous sommes quinze à nous engager pour la semaine de traitement en janvier. Aucune n’affichait une poitrine de rêve. Nous étions prévenues que le traitement était dur, douloureux à cause des injections et de leurs effets qui rendent les patientes malades. En rentrant chez moi, tout était fait. J’avais payé et signé ma décision de ne pas porter plainte si j’obtenais les résultats. Le résultat promis était « obtenir un bonnet C et produire au moins vingt cm3 de lait par jour ». J’ignorais d’emblée les quelques soient douleurs, sévices, contrariétés et obligations qu’on me ferait subir. Je m’engageais aussi à ne pas porter plainte si des séquelles étaient constatées par la suite du traitement.

Kalouloute Garou - Voyage au bout de mes envies - Les petits seins de Kmille

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Le traitement

Durant le mois qui suivit et avant le début du traitement chaque candidate devait prendre es cachets matins et soirs. Ils avaient pour objectif de préparer notre organisme. J’ai acheté le tire-lait qui était demandé pour le traitement. J’ai passé un mois à fantasmer sur mes futures courbes… J’ai pris mes comprimés avec régularité. J’en aurai bien pris le double tellement j’avais été déçue avant. De tout ce que j’avais pu avaler sans résultat.

Pour le voyage, il ne fallait pas de bagages. A part le tire-lait, rien d’autre. Le 12 janvier au soir, j’étais au point de rendez-vous, sur un parking. Une voiture navette s’est présentée dans laquelle j’ai embarqué, seule. Je devais être transportée dans un autre endroit. Il était situé à une heure environ sans que je sache ni où ni pourquoi ! Il n’y avait personne mis à part le chauffeur qui ne savait rien. Il m’a seulement demandé de me bander les yeux durant le voyage. C’est là que j’ai commencé à avoir peur mais il était trop tard.

J’avais envie de vomir. Arrivée devant un grand bâtiment, j’ai pu enlever mon bandeau avec la gerbe au ventre. J’étais seule, il faisait presque nuit, une nuit sans lune… il n’y avait pas d’accueil sauf un clavier faiblement éclairé. La navette était repartie. Je m’étais bien vêtue mais malgré mes collants j’avais froid le soir dans l’hiver et mes escarpins n’étaient pas adaptés. Le froid et la trouille me donnaient des frissons partout.

Je devais composer un code sur le clavier du terminal situé dans cette cour noire et sans personne. Le mien, fourni avant le départ était A44CC2. Je l’ai introduit sur un clavier pour entrer dans l’immeuble, un hangar devrais-je dire. Une fois la porte déloquée, je suis entrée et la lourde porte de fer s’est refermée derrière moi sans possibilité que je l’ouvre de l’intérieur. Une lumière a éclairé un long couloir et une voix féminine dans un haut-parleur du couloir a dit : « A44CC2 chambre 2 ».

Arrivée devant la porte de la chambre numéro 2, celle-ci s’est ouverte et puis refermée derrière moi sans possibilité de l’ouvrir de l’intérieur non plus. J’étais prisonnière et enfermée dans une cellule de trois mètres sur trois environ. Cette piaule contenait un lit couvert d’un oreiller et d’une grosse couette. Au centre, un fauteuil étrange avec des accoudoirs qui s’ouvraient. Dans un des angles une douche, un lavabo et une cuvette de WC sans paravent ni cloison. Dans un autre coin, une caméra, à côté un haut-parleur. Contre un mur, une table, une fiche électrique dans le mur. Près de la table une trappe.

Tout à coup la même voix de haut-parleur a dit : « A44CC2, déshabillez-vous entièrement, mettez vos habits sur la table et lisez la fiche qui est devant vous c’est votre programme pour le traitement… »

Je me suis déshabillée en essayant de me détourner de la caméra pour qu’elle ne voit pas mes petits seins et mes grosses fesses mais c’était soit l’un, soit l’autre… Alors j’ai montré mes fesses qui étaient bien féminines, elles…  J’ai tout déposé sur la table, la température de la pièce n’était pas très chaude, je me suis mise à trembler.

La voix féminine du haut-parleur a repris d’une voix ferme mais un peu complice comme pour me rassurer : « Sortez, comme demandé votre tire-lait de votre sac et déposez votre sac sur la table à côté de vos vêtements. Tout vous sera rendu en fin de traitement ».

J’ai fait ce qu’on m’a dit. La trappe s’est ouverte ; mes fringues et mon sac à main contenant mon portable ont disparu. Je n’avais plus rien à moi mis à part mon tire-lait électrique double et ma nudité.

C’est avec cela que j’allais devoir m’occuper toute la semaine, sans lire, sans me maquiller, sans téléphoner, sans me regarder avec des selfies. C’est là que je me suis aperçue qu’il n’y avait ni miroir ni glace dans la cellule. Je ne pourrais pas me regarder dans une glace, voir ma métamorphose. Par contre j’étais observée par la caméra. Sans savoir qui me regardait…

La trappe s’est ré-ouverte et un plateau avec une salade, des fruits secs et des légumes protéagineux cuits mais froids est arrivé sur le centre de la table avec de l’eau. J’avais très soif, j’ai bu cette eau au goût de bière. Je me suis dit : « Si c’est ça le traitement, tu t’es faite berner ma cocotte ». Il y avait cette caméra qui m’angoissait dès que je voulais faire quelque chose. Ma nudité seule ; ça va mais sous le regard de je ne sais pas qui, là non ! J’espérais que c’était celui de la voix qui me commandait : celui d’une femme j’espère. Sans doute un robot.

J’ai lu la notice qui détaillait le programme toutes les deux ou trois heures. En somme du samedi 13 au samedi 20 je devais me lever à 6 heures, subir deux injections par jour. J’étais traite durant quinze minutes dix fois par jour. Le nombre de traites était de 80. La durée de traite 1200 minutes soit 20 heures des 180 heures que j’aurai à passer enfermée dans cette geôle. Bon, j’allais être occupée !

Il y avait une annexe pour les consignes. Utilisation des toilettes, shampoing, savon, dentifrice, brosse à cheveux et à dents sont fournies. Vous pouvez vous reposer entre chaque traite qui se déroulera dans le fauteuil face à la caméra. Vous serez commandée par le haut-parleur pour chaque étape qui doit se dérouler de manière précise. Si vous avez mal, indiquez-le mais cela est normal. Toute obstruction au déroulement entrainera votre exclusion immédiate sans remboursement et sans possibilité de porter plainte conformément à votre engagement.

J’ai diné en prenant mes cachets du soir, je me suis couchée sous la couette pour me réchauffer, j’ai entendu la trappe s’ouvrir pour enlever le plateau du diner. J’ai fini par m’endormir. A peine l’étais-je que déjà la voix me disait dans un fond musical qui allait accompagner chaque intervention du haut-parleur, « Debout A44CC2 ».

Je suis allée aux toilettes avec la honte car je me savais observée. Après le déjeuner où j’ai avalé mes cachets du matin, une infirmière en blouse blanche est entrée. Jolie, la cinquantaine, souriante, polie mais rigoureuse. Pas tout à fait un robot…

L’infirmière a commencé par prendre mon poids, ma taille, mon tour de poitrine et de dessous de poitrine. Elle m’a demandé de mettre tour à tour chaque sein dans un grand bol plein d’eau pour déterminer le volume et le poids de départ de mes seins. Elle a tout noté sur son clavier d’ordinateur où j’ai pu lire : taille 1,70m, poids 54Kg, tour de poitrine 85cm, dessous de poitrine 72 cm, poids sein gauche : 228g – sein droit 210g. Puis disant : « Asseyez-vous dans le fauteuil, posez les bras ».

Alors que des bracelets venaient me bloquer les poignets, elle m’a injecté dans chaque sein quatre ampoules grosses comme un tube de rouge à lèvres dont le liquide épais avait du mal à pénétrer. Elle faisait ces quatre injections autour de l’aréole injectant le produit dans le cœur de chaque sein. Chaque piqure était douloureuse bien qu’elle la fasse avec dextérité.

Une fois détachée elle m’a posé le tire-lait après en avoir vérifié le bon fonctionnement et la bonne qualité de pompage. Elle m’a demandé de tenir avec chaque main chaque gobelet collecteur.

« Quand le signal vous sera donné vous arrêtez et verserez le lait même s’il y en a peu dans le collecteur là. Ensuite vous le nettoyez avec de l’eau claire, vous savez le faire ? »

J’ai fait « oui » de la tête. Puis elle s’en est allée en disant : « Buvez abondamment et ne vous inquiétez pas, vous aller sentir de forte douleurs ».

Après ma première traite qui ne donna rien, je m’allongeais car je me sentais toute étourdie. J’avais mal à la tête et je sentais ma pauvre poitrine toute meurtrie à l’intérieur. J’ai dormi trente minutes quand déjà le haut-parleur et sa petite musique m’ont remise à l’ouvrage pour la traite numéro deux.

Mes seins commençaient vraiment à me faire mal. C’était comme si une pelote d’épingles était enfoncée dedans. Mille piqures en même temps. Les élancements violents imprévisibles me faisaient sursauter à chaque fois qu’ils se déclenchaient. La fréquence des élancements s’est accélérée. Lors de la traite 3, cette douleur était continue, rendant le pompage difficile et douloureux. J’ai eu beau baisser le variateur de chaque tire-lait sur la position la plus basse, le simple étirement du mamelon provoquait une douleur venant de la profondeur du sein allant jusqu’au mamelon.

Je pleurais tellement j’avais mal. En moi-même, je me disais « Qu’elle idiote ! ».

Puis je me reprenais en me raisonnant et me disant : « Ne te décourage pas, sois courageuse ! »

Je n’ai pas déjeuné seulement bu, beaucoup car j’avais soif. Les traites 4-5 et 6 ont été une torture insupportable que je me faisais à moi-même. Mais je ne sais pas pourquoi, je voulais maîtriser cette douleur, puis je me disais qu’elle allait diminuer.

J’attendais 19 heures et le passage de l’infirmière avec impatience, bien que je n’aie pas d’horloge mon biorythme savait exactement maintenant quand le haut-parleur allait parler et quand l’infirmière allait revenir pour le traitement du soir.

— Je n’en peux plus ai-je dis dès qu’elle est entrée… !

— C’est bien. C’est tout à fait normal. Le traitement fait son effet.

— Non repris-je c’est insupportable avez-vous un antalgique ?

— Je vais vous en donner.

Après avoir constaté l’absence de lait pour la demi-journée, elle me fit asseoir dans le fauteuil et la torture a recommencée. J’avais tellement mal que les piqûres m’étaient presque insensibles. Par contre l’entrée du liquide dans le cœur de mes seins était comme si on m’avait pincée avec une tenaille. Je gémissais, elle me sourit en disant :

— Ça va aller.

Puis elle repartit en me laissant deux comprimés sur la table que j’ai avalé de suite. J’ai pu dormir jusqu’à 20 heures quand le haut-parleur a repris sa rengaine pour la septième traite.

L’antalgique faisait encore effet et j’ai pu la supporter sans trop de problèmes. Pourtant, je n’osais palper ma poitrine qui me semblait avoir changée.

Pourtant toutes les traites suivantes ont été horribles. L’infirmière est venue à chaque fois car je refusais de me traire. Elle m’a laissée sur le fauteuil, bloquée par les bracelets des accoudoirs. Je ne pouvais plus dormir. Elle m’a laissé les tire-lait en place fixés avec une courroie autour du cou et des bretelles autour de la poitrine. Pour chaque traite, elle se positionnait dans mon dos. Elle les maintenait pendant quinze minutes. J’ai crié, hurlé d’autant qu’elle faisait un peu exprès d’appuyer pour que les téterelles aspirent bien les tétons. Je crois l’avoir traitée de tous les noms d’oiseaux mais elle semblait s’en moquer. Elle était incroyablement calme, souriante, indifférente à toutes mes insultes et mes cris : une sorte de bourreau.

Elle m’a souri quand tout a été fini et m’a donné deux antalgiques que j’ai avalé avec une carafe d’eau complète. J’ai somnolé. Cette douleur permanente me tenait éveillée. Je ne parvenais pas encore à m’y habituer.

Les traites suivantes ont été conduites en grimaçant gémissant car l’engourdissement de mes seins se transformait en brûlure. On aurait dit des tisons ardents qu’on aurait enfoncés dans mes glandes mammaires.

J’avoue que là j’ai été courageuse et volontaire ! Sans doute aussi car des signes de changement m’y encourageaient…

A suivre …

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