Des vacances d’enfer par Mia Michael : épisode 1

 

***

Je n’aime pas ma mère et elle me le rend bien ! Elle est dure et autoritaire avec moi … Sa mère l’a traitée de cette façon, mais ça ne me semble pas être une raison pour agir de la même manière.

Il y a aussi autre chose. Nous sommes une famille d’ouvriers. Mon père a commencé comme manœuvre dans une usine de pâtes alimentaires et il est actuellement … ouvrier ! Ma mère est bonne, je veux dire domestique. Pas de honte à ça … mais bon, il n’y a pas non plus de quoi s’en vanter. Ma tante, la sœur de ma mère, a par contre très bien réussi. Elle a séduit un Comte très riche, grâce à sa beauté ravageuse.

Là où la situation me semble vraiment malsaine, et où j’ai honte d’elle, c’est que ma mère a accepté d’entrer au service de sa sœur, devenue Comtesse en se mariant, comme bonne à tout faire et femme de chambre !

Elle a un salaire de très loin supérieur à ce qui se pratique, mais … ma mère doit porter un uniforme et appeler sa sœur « Madame » ! Une fois par semaine, le jour de la lessive, je suis obligée de la rejoindre chez … ses patrons, après les cours. Je déteste aller là ! Ils ne sont pas spécialement désagréables avec moi et me disent même bonjour, mais après ça, ils m’ignorent.

Je suis surtout humiliée par la façon dont ils traitent ma mère, y compris devant moi. Pas le Comte, mais la Comtesse, donc ma tante, et Alicia, ma cousine.

Ma mère doit les appeler Monsieur, Madame et Mademoiselle Alicia. Vous imaginez qu’elle est entrée au service de sa sœur quand Alicia avait 5 ans et qu’elle devait déjà appeler cette gamine « Mademoiselle Alicia » !!

Le Comte ne s’occupe pas des problèmes ménagers. Par contre, la Comtesse et Alicia sont … excessivement difficiles et exigeantes. Je n’ai jamais été là sans voir ma mère se faire réprimander ou même franchement engueuler par la mère et la fille.

Je lui ai dit un jour, tandis que nous rentrions en métro :

— Elles te traitent vraiment mal, m’man !

Elle m’a répondu sèchement :

— Ça ne te regarde pas ! Mais sache que des gages pareils, c’est inespéré ! Ce n’est pas avec ce que gagne ton père que …

S’en est suivi une longue litanie de plaintes au sujet de mon père et de son manque d’ambition. Il y a des choses qui m’ont marquée.

*

Alicia et moi, nous avons le même âge. À l’époque où on avait environ 12 ans et que je repassais soigneusement des … culottes, elle m’a demandé en rigolant :

— Tu apprends ton futur métier, Elizabeth ?

Ma mère me dit chaque fois :

— Tu es très polie avec tout le monde et tu ne réponds pas, même s’ils ont tort ! Sinon …

Suivait tout ce qui allait m’arriver, sinon …

Donc, je ne réponds rien. Ce qui n’a pas empêché Alicia d’ajouter :

— Et tâche que mes tee-shirts soient bien repassés, sinon tu recommenceras.

GRRRRR !!!! Chaque semaine, j’encaisse … quelques vacheries du même genre.

Avec ma mère, c’est pire, Alicia l’engueule et va jusqu’à l’insulter devant moi :

— Louise, espèce d’idiote ! Combien de fois je vous ai dit de vérifier, tous les jours, les flacons de sels pour le bain ! J’en ai trouvé un vide ce matin !

— Pardon, Mademoiselle Alicia, je ferai plus attention.

Un jour, elle est arrivée avec une de ses chaussures à la main, en disant :

— Ah, putain ! J’ai marché dans une merde de chien !

Elle a tendu la chaussure à ma mère en disant

— Nettoyez ça, Louise, et soigneusement, hein !

Sa mère, donc la sœur de ma mère, n’est pas plus aimable. Une fois, elle est arrivée furieuse et a jeté des chemisiers sur la table de la cuisine en disant :

— Il y a des traces sur ces chemisiers. Louise, relavez-le !

Ma mère a regardé les chemisiers en disant :

— Je n’en vois pas, Madame.

Alors sa sœur l’a attrapée par la nuque et lui a collé le visage dans les chemisiers en disant :

— Et comme ça, vous les voyez ?

Ma mère a dit très vite :

— Oui, oui, Madame, je relave tout !

J’arrête là, mais j’assiste à des scènes de ce genre chaque fois que j’y vais.

Il y a aussi le fait qu’Alicia est jalouse de moi … Elle est jolie, certes, mais sans me vanter, je suis beaucoup plus belle qu’elle … Je suis roux-auburn avec des yeux bleus et un teint lumineux … comme ma tante, sa mère. Alicia est brune avec des yeux marron comme le Comte, son père.

Mia Michael - Je n'aime plus les vacances

Mia Michael en Elizabeth plus vraie que nature !

Une autre source d’humiliation, c’est lorsque le Comte et la Comtesse ont des invités. Ma mère doit les servir et lorsque je devenue plus âgée, moi aussi ! Alicia prend un malin plaisir à faire tomber sa serviette sous la table pour me la faire ramasser ! Ou alors, j’ai droit à un :

— Eh, bien ma fille, vous dormez ? Vous ne voyez pas que mon verre est vide ?

Elle ajoute même :

— Quelle cruche !

Pour les vacances, ma mère les accompagne, même à l’hôtel. Heureusement, moi, on m’envoie en colonie de vacances ou chez ma grand-mère à la campagne. Et puis, cette année, ma grand-mère a eu des ennuis de santé et ne peut pas me prendre. Ma mère a dit :

— Tu viendras avec moi dans le château de ton oncle, Madame est d’accord.

— Plutôt crever !

Ça m’est sorti comme ça ! Je n’ai jamais parlé à ma mère de cette façon. J’ai reçu une gifle, méritée pour une fois, et ma mère m’a dit, tandis que je me frottais la joue :

— Si tu veux continuer à vivre ici, tu m’obéis et tu te tais.

J’ai des projets … Mais il faut que je patiente 3 mois, ensuite ma meilleure amie et moi, on s’installera ensemble. Inutile de supplier ma mère, elle ne cède jamais !

J’essaye quand même. En pleurnichant, je lui dis :

— Mais, m’man, tu sais comment Alicia me traite !

Ma mère n’est pas susceptible, heureusement pour elle. Elle m’a répondu :

— Tu n’as qu’à écraser … comme moi. Si ton père …

Et c’est reparti !! Écraser. Oui, bien sûr … Les pauvres doivent écraser !

On prend le train jusqu’à Périgueux. Là, personne ne venant nous chercher, on prend un bus et vers la fin, un paysan accepte de nous déposer. On arrive enfin au bord d’une grande forêt. On est dans le Périgord Noir, le dernier repaire des loups … Brrr ! Il y a une haute grille. Ma mère sonne … Plusieurs chiens énormes arrivent en aboyant … comme des démons ! Je fais un bond en arrière ! J’ai été mordue à la cuisse quand j’avais 7 ans, on a dû me faire des points de suture et j’ai toujours la cicatrice ! On entend une voix venant du parlophone :

— Qui êtes-vous ?

— C’est Louise et Elizabeth …

— Entrez !

Je crie :

— Mais, les chiens ?

— Ils sont gentils … (rires), avec les invités, pas avec les rôdeurs !

On entre. Ils sont gentils … trop gentils, ils viennent me flairer les fesses avec enthousiasme … Ouch ! J’ai peur !! Je me colle à ma mère. J’aperçois le château. Il est grand et bien entretenu, mais son aspect est inquiétant. Il est entouré d’un parc et de bois. Il y a aussi un tennis et une piscine extérieure. Ça, ce n’est pas d’époque. Une bonne nous accueille. Ma mère et elle se connaissent et s’embrassent. Elle m’embrasse aussi et nous amène chez ma tante … Ma mère lui demande :

— Bonjour Madame, vous allez bien ?

— Aah ! Enfin vous êtes là, Louise … On aurait dû voyager ensemble. Si le Comte n’avait pas voulu passer une semaine à Bordeaux dans sa famille. Il y a une foule de choses à faire.

— Bien, Madame.

Elle soupire,

— Je n’ai plus une culotte propre et je ne veux que vous pour les laver.

— Je m’en occuperai dès ce soir, Madame.

Elle se tourne enfin vers moi :

— Bonjour, Elizabeth.

— … Euh … bonjour ma tante.

Elle secoue la tête en disant :

— Non, pas ma tante, il faut dire Madame. Je n’ai pas envie qu’on s’aperçoive que j’ai un lien de parenté avec ma bonne ou sa fille.

Elle pousse un gros soupir et ajoute :

— Il y a suffisamment de gens qui sont au courant !

Ça commence très fort ! Toute rouge, je réponds :

— Bien, Madame.

Satisfaite, elle se tourne vers ma mère :

— Louise, allez lui montrer sa chambre et faites-lui quelques recommandations sur la façon de se tenir.

— Oui, Madame.

— Et revenez vite.

— Oui, Madame.

Ma mère fait une révérence, puis elle me donne un coup de coude, donc j’en fais une aussi. En allant vers la maison, ma mère voit bien à mon air … sarcastique ce que je pense de la façon dont sa sœur nous traite. Elle me demande :

— Si ça l’amuse que tu l’appelles Madame, quelle importance ? Et sois très polie avec Alicia, sinon tu risques d’avoir des soucis.

Elle me montre ma chambre, qui n’est pas mal, puis elle se dépêche d’aller à la recherche des culottes sales de Madame !! Franchement, quel métier !

Bon, je vais me chercher un coin tranquille, lire et me balader … et puis, qui sait, je vais peut-être sympathiser avec une des filles.

Je vais dire bonjour à ma cousine et à ses amies, qui sont autour de la piscine. Sont-elles au courant de ce que je suis la fille de la bonne ? À voir leur air, sûrement, mais je suis peut-être un peu parano … Alicia me demande en souriant :

— Comment va ta maman ?

Phrase anodine, mais la suite l’est nettement moins :

— J’espère qu’elle n’a pas oublié son seau et son balai !

Elles éclatent de rire ! Oui, elles sont au courant. Une des filles me dit :

— Tu viendras ranger notre chambre, c’est un vrai bordel.

Z E N, Elizabeth, reste zen. Oui, zen, mais j’ai les larmes aux yeux. Je vais vite voir le tennis, ensuite je fais le tour du château, jusqu’à ce que je voie les chiens. Je vais vite sur la terrasse dans un petit coin avec une revue. Je suis arrivée tard et c’est bientôt le repas.

On est bien une quinzaine de personnes. Bien sûr, ma mère mange avec les domestiques. Je préférerais ça aussi ! J’ai plusieurs assiettes et plusieurs couverts … et plusieurs verres. J’observe ma voisine et je fais comme elle. Des servantes en uniforme font le service. Pas maman, heureusement.

Les gens me regardent me débrouiller avec tous ces couverts. Oh, que je ne me sens pas à ma place ! Je suis fatiguée du voyage … Je m’endors à moitié. Dès la fin du repas, je demande à ma tante si je peux me retirer.

Oui, elle ne demande pas mieux, on dirait. Elle doit penser :

— Mais qu’est-ce qu’elle fout ici !

C’est aussi mon avis. Je salue tout le monde avant de monter dans ma chambre.

*

C’est mon premier jour de vacances …

Je prends un livre dans la bibliothèque … « Caroline chérie » de Cécil Saint Laurent, les aventures d’une jeune fille qui se sort de situations plus périlleuses les unes que les autres. Juste ce qu’il me faut ! Il fait très chaud, donc je me suis mise en maillot comme les autres filles. Je m’installe à l’ombre d’un grand arbre … Heureusement, il y a beaucoup de bouquins ici ! Et puis on crie mon nom :

— LÏÏÏIZZZÏÏÏIEEE !

Je déteste ce diminutif. Mon prénom est Elizabeth. Je me redresse et je vois Alicia qui me fait signe de venir. Merde, qu’est-ce qu’elle me veut ? Elle est à la piscine, dans un maillot minuscule, comme ses trois copines. Il y a aussi un garçon – ils sont tout le temps ensemble.

Elle me montre un gros tas de merde de chien en disant :

— Nettoie ça, Lizzie, qu’on voie si tu aussi douée que ta mère pour le nettoyage !

Rires de sa petite bande. Et là … Je pète en plomb. Trop c’est trop !! Alors j’attrape Alicia par un bras, la force à se lever, la colle sur ma hanche, puis je descends sa culotte de maillot et je lui flanque une bonne fessée en disant :

— Voilà tout ce que tu mérites, sale garce !

Elle a beau se débattre, comme je fais de la lutte au lycée, elle n’est pas difficile à maintenir. Quand je la lâche, elle me regarde droit dans les yeux et avec l’index elle fait le geste de se couper le cou, ce qui veut dire un truc du genre « Tu es morte ! » Puis, elle file à toute allure en remontant sa culotte sur ses fesses très rouges.

Là, c’est le silence !! Un silence total ! Même les oiseaux ont cessé de chanter. Je redescends sur terre. Qu’est-ce que j’ai fait ? Bon, juste fesser une sale gamine qui m’a poussée à bout, je ne manque pas de témoins. Mais la connaissant, je vais le payer. Bah ! Je m’en irai, en stop s’il le faut. Je prends quand même conscience que j’ai peut-être fait une grosse boulette !

Une fille me dit :

— Putain, tu es mal, là !

Une autre s’exclame :

— Fesser Alicia !! Elle va t’en vouloir jusqu’à la fin des temps !

Comme je commence à avoir vraiment la trouille, je leur demande en riant un peu pour crâner :

— Elle va me tuer ?

Le garçon répond :

— Non, mais je ne voudrais pas être à la place de tes fesses !

Alicia revient avec son père. Bon, là je ne crâne plus, je lui dis :

— Pardon Alicia, je regrette mais tu m’a poussée …

Je ne peux pas continuer, car le Comte me prend fermement par une oreille et me tire derrière lui, pliée en deux ! Je crie :

— Ça fait mal, Aaaaïïee !! Mon oreille !!

On se dirige vers le côté du château. D’abord le Comte, puis moi courbée en deux et gémissant. Ensuite, derrière moi, Alicia qui rigole.

On va dans la cuisine qui est une grande pièce. Autour de la table, il y a la cuisinière qui prépare de la nourriture et deux hommes. Une des bonnes nettoie une énorme casserole, dans l’évier.

Le Comte m’amène devant la cuisinière et lui dit :

— Ce petit poison a frappé ma fille ! Je veux que vous lui donniez une bonne fessée, Marthe. Ensuite, pendant tout le reste des vacances, elle sera une bonne et traitée comme telle. Non, plus durement ! Punissez-la autant que vous voulez, sans l’abîmer.

Oubliant que je dois lui donner du « Monsieur », je dis :

— Mon oncle … je vous en prie ….

Il me regarde durement en répondant :

— Il n’y a plus de mon oncle ! Ma femme, moi et tous les adultes, nous sommes Monsieur ou Madame. Les jeunes, tu les appelleras Monsieur ou Mademoiselle, suivi de leur prénom. Tu as compris ?

En tremblant, je réponds :

— Oui … Monsieur, mais …

Il se tourne ver Marthe :

— Allez-y !

Elle se lève, les deux hommes aussi. Marthe me prend par un poignet et me bascule sur ses cuisses. Un homme vient tenir mes poignets et l’autre, mes chevilles. Ensuite, elle descend ma culotte de maillot de la main gauche tandis que de la droite, elle prend une grande cuiller en bois. Elle dit :

— Combien de coups, Monsieur le Comte ?

Il se tourne vers sa fille :

— Combien, ma chérie ?

Elle répond nonchalamment :

— Vas-y Marthe, je te dirai, quand arrêter.

— Bien, Mademoiselle Alicia. C’est parti !

Et … Claaac !

La grosse cuiller atterrit sur mes fesses.

— Aaaaïïïe !!!

La douleur est beaucoup plus forte que je ne l’imaginais ! Marthe frappe fort et rapidement.

Claaac !! Aaaaïïïe !!! Claaac !!! Aaaaïïïe !!! Claaac Aaaaïïïe !!! Claaac !!! Aaaaïïïe !!!

Entre deux coups, j’essaye bien de supplier, mais c’est impossible tellement ils sont rapprochés.

Claaac !! Aaaaïïïe !!! Claaac !! Aaaaïïïe !!! Claaac !! Aaaaïïïe !!! Claaac !! Aaaaïïïe !!! Claaac !! Aaaaïïïe !!!

Je balance mes fesses dans tous les sens comme pour me débarrasser de la brûlure qui les embrase !!! L’homme qui tient mes chevilles ne doit plus avoir aucun doute sur le fait que je suis une fille !! Enfin Alicia dit :

— Arrête un moment, Marthe.

En sanglotant, je bafouille :

— Pitié … Mademoiselle Alicia … ça fait trop mal !

Elle rit, puis répond :

— Bien sûr que ça fait mal, c’est le but !

Du doigt, elle suit la ligne qui sépare les fesses des cuisses, en disant :

— Encore quelques coups ici, Marthe. Comme ça, elle pensera à moi chaque fois qu’elle s’assiéra pendant les prochains jours.

Et c’est reparti :

Claaac !! Aaaaïïïe !!! Claaac !! Aaaaïïïe !!! Claaac !! Aaaaïïïe !!! Claaac !! Aaaaïïïe !!! Claaac !! Aaaaïïïe !!!

Impossible d’échapper à l’averse de coups, à cause des hommes qui me maintiennent. Enfin, Marthe s’arrête, essoufflée. Je sanglote, j’ai l’impression que mon derrière est en enfer et que le diable y enfonce sa fourche ! Alicia dit :

— C’est bon, arrête.

Puis, à moi :

— Tu as quelque chose à me dire, Elizabeth …?

On me remet sur mes pieds, puis à genoux devant elle. En gémissant, je lui réponds :

— Pardon, mille fois pardon, Mademoiselle Alicia, je …

— Embrasse mes pieds !

Je me prosterne devant … mon ennemie et j’embrasse ses orteils nus qui dépassent de ses sandales. Elle me dit :

— Tu vas aller nettoyer la merde de la piscine. Si c’est mal fait, tu auras droit à une deuxième fessée. Mais plus sérieuse, cette fois-ci.

Elle se tourne vers la bonne qui est là, en disant :

— Janine, va avec elle …

On sort tous. Je n’ai pas osé ramasser ma culotte qui est tombée, pendant que je me débattais. J’ai juste le soutien-gorge du maillot. Le Comte va vers le château, tandis qu’Alicia, Janine et moi, on va à la piscine. J’ai un franc succès avec mes fesses couleur du drapeau japonais. Les filles s’esclaffent. J’entends :

— On dirait une guenon en chaleur !

— Trop marrant !!

À suivre …

***

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