Des vacances d’enfer par Mia Michael : épisode 3

 

***

On va dans la cuisine préparer le petit déjeuner et on apporte tout dans la salle à manger …

J’ai faim et soif, mais Janine me dit :

— Nous, on mange, après eux …

À partir de 8 h, les adultes arrivent, puis, les jeunes.

Janine et moi, on se tient de chaque côté de la table, les mains croisées derrière le dos. Comme elle, je dis « Bonjour Madame » ou « Monsieur » ou « Mademoiselle ». Personne ne répond, on n’existe pas, sauf s’ils ont besoin de quelque chose. Alors c’est, « Il n’y pas de confiture de framboise ? » ou « Encore du café ». Alors on court …

J’appréhende l’arrivée de … ma cousine ! Quand elle arrive, je lui dis :

— Bonjour, Mademoiselle Alicia.

Contrairement aux autres, elle me regarde, mais je m’en passerais bien ! Elle me répond :

— Bonjour Lizzie, bien dormi ?

— Euh …, oui, merci Mademoiselle Alicia.

— Et ton derrière ? Il fait toujours mal ?

— Oh oui Ma…

— Tu n’as pas envie de te faire fesser de grand matin ?

— Oooh non ! Mademoi…

— Alors pourquoi ne m’as tu pas fait une révérence, quand je suis entrée ?

Là, tout le monde me regarde. Je bredouille :

— Je ne savais pas …

Je regarde Janine. Alicia s’adresse à elle :

— Tu ne lui as pas dit qu’elle devait faire une révérence quand elle entre ou sort d’une pièce ou quand quelqu’un y entre ?

— J’ai oublié Mademoiselle Alicia, je ne suis qu’une servante stupide.

— C’est vrai …

Elle sort un petit carnet et écrit, en disant :

— Vous venez de gagner chacune un démérite.

Qu’est-ce que c’est ça ? Janine fait la grimace et dit :

— Merci, Mademoiselle Alicia.

Je répète :

— Merci Mademoiselle Alicia.

— En attendant, faites une profonde révérence et restez comme ça. De cette façon, vous n’oublierez plus de la faire …

On croise nos jambes. Elle crie :

— Plus bas.

C’est d’abord franchement inconfortable, ensuite ça devient rapidement très pénible. Madame demande à sa fille :

— Qui fera le service, ma chérie ?

— Moi ! J’ai envie qu’elle retienne la leçon.

Madame dit aux autres :

— Ma fille est jouette !

Jouette ! Non, c’est plutôt une garce, une psychopathe ! Je dois prévenir ma mère !! Je file d’ici et je vais à la police parler de la façon inhumaine dont on traite les domestiques, dans cette maison ! Alicia a finit de déjeuner et elle s’en va en disant :

— Débarrassez !

Ouf ! J’ai les jambes qui tremblent. Vers 9 h, le comte arrive … On dit toutes les deux :

— Bonjour Monsieur le Comte.

— Bonjour. Alors Lizzie, il te plaît ton nouveau boulot ?

Quel cynisme !

— Oui, Monsieur le Comte, mais est-ce que je … pourrais … vous demander …

— Après ton service.

Quand il a fini de déjeuner, il me dit :

— Qu’est-ce que tu veux me dire ?

Les larmes aux yeux, je réponds :

— Je voudrais voir ma mère et …

— Qu’est-ce qui t’en empêche ? Elle est dans la chambre de la Comtesse, je vais dire que tu montes. Janine, donne-moi le téléphone.

— Oui Monsieur le Comte.

Il compose le numéro de la chambre et dit :

— Ma chérie, Lizzie voudrait parler à sa mère. Elle est chez toi ?

— …

— D’accord … À tout à l’heure.

Il se tourne vers moi en disant :

— Tu peux monter. Janine, va avec elle.

Nous faisons une révérence, on n’oubliera plus jamais ! En montant, Janine me dit :

— Tu risques d’être déçue.

NON ! Ma mère est dure, mais pas … comme sa sœur et sa nièce.

Janine toque à la porte de la chambre de Madame.

— Entrez !

*

On ouvre la porte. La comtesse est complètement nue, étendue en travers de son lit, appuyée contre deux gros oreillers posés contre le mur. Elle a des écouteurs sur les oreilles et lit une revue people. Elle lève la tête pour voir qui est là, puis, se remet à lire. Quant à ma mère, elle est à genoux entre les cuisses de sa sœur et lui lèche la chatte ! Je rêve ? Non je fais un cauchemar ou alors c’est la réalité, ma mère lèche le sexe de sa sœur !

Mia Michael - Je n'aime plus les vacances

Mia Michael en Madame la Comtesse plus vraie que nature, non ?

Madame soulève un de ses écouteurs et me dit :

— Si tu as quelque chose à dire à ta mère, dis-le au lieu de rester plantée comme une idiote.

— M’an, je veux partir d’ici ! On m’a frappée et …

Madame remet ses écouteurs et donne un coup de talon ans le dos de ma mère en disant :

— Réponds, Louise.

— Ton oncle a eu raison, tu méritais cette fessée. Et je trouve que c’est une très bonne idée que tu sois servante ici, ça va te rendre un peu moins arrogante.

Je vois que sa bouche et son menton sont luisants de sa salive et des sécrétions de sa sœur ! Elle se remet à lécher …

Madame enlève à nouveau ses écouteurs et dit :

— Puisque vous êtes là, léchez mes pieds … à moins que tu ne veuilles goûter du fouet Lizzie ?

NON ! Ni l’un, ni l’autre ! Janine murmure :

— Lèche, sinon …

Elle secoue la main, ce qui signifie « sinon, tu vas déguster ! »

Je m’agenouille. On est chacune d’un côté de ma mère, que je vois soigneusement lécher le sexe de sa sœur. J’ai le visage contre un des pieds de la Comtesse. Ses pieds sentent fort, un mélange de cuir mouillé et de vieille sueur. Pouah ! Elle me dit :

— Tu as cinq secondes pour me sucer les orteils. Cinq, quatre … Voilà, suce bien … si tu ne veux pas le fouet sur ton gros derrière !

J’ai son gros orteil en bouche et le goût salé de sa sueur dans la bouche ! Je suce tous ses orteils. Elle se met à bouger, je vois son bassin qui va au-devant de la langue de ma mère … Elle me dit :

— Tu fais ça bien, Lizzie. Dorénavant … tu seras la seule à … à … me lécher les pieds et … Ouiiiiiiiii !

Elle jouit ! La garce jouit ! Après quelques cris et gémissements, elle repousse la tête de ma mère du pied et nous dit :

— Embrassez ma chatte, puis dehors !

Mais pourquoi ?? Quelle truie ! Janine embrasse les grosses lèvres toutes mouillées et puis … c’est mon tour. Ma mère nous lance :

— Dehors, c’est moi qui nettoie le sexe de Madame la Comtesse.

On se relève et on sort … Je me sens presque mal, tellement ça me semble le comble de la perversité ! Je vais m’enfuir d’ici le plus vite possible !!

*

Dans la salle à manger, il n’y a plus que le Comte qui lit son journal. Janine va près de lui et embrasse sa main qui est posée sur la table. Il lui demande :

— Tu veux quelque chose ?

— L’autorisation pour vos servantes d’aller manger, Monsieur le Comte.

On doit supplier pour avoir à manger !! Et moi, je suis ici pour toutes les vacances, des vacances en enfer … comme je disais !

Janine me regarde intensément, le message c’est : « Fais la même chose ! »

Ça, jamais ! Oui mais … j’ai faim et soif … Alors, j’imite Janine en embrassant la main de ce tortionnaire. Il fait un geste de la main comme pour chasser un insecte importun.

Janine me prend le bras et me regarde, ah oui, on doit faire une révérence.

On va dans la cuisine. Janine fait une révérence à Marthe, la cuisinière qui est en train de déjeuner, puis elle lui dit respectueusement :

— Bonjour Madame Marthe.

Je fais la même chose qu’elle avec un léger décalage.

— Ouais …

Manifestement, elle n’est pas du matin. Janine attend un peu, mais comme l’autre ne dit rien, elle pose la main très délicatement sur l’épaule de Marthe … Un geste de tête de celle-ci et on peut manger. C’est la folie ici ! On doit faire tout ça pour avoir un peu de nourriture ? Marthe déjeune tout en lisant une revue people, posée sur la table. Madame et elle ont les mêmes lectures …

Janine met des assiettes et on mange … Je regarde Marthe du coin de l’œil. À son accent, je sais que c’est une Méridionale. Elle doit avoir une quarantaine d’années. Elle est un peu trop forte, mais sinon, c’est une belle femme. Je vois une touffe de poils noirs et brillants quand elle lève un bras …

Janine lui demande :

— Je peux dire à Lizzie comment elle doit se comporter avec vous, Madame Marthe ?

Elle lève le nez de sa revue, amusée :

— Oui, vas-y. J’aimerais bien le savoir, moi aussi.

— Madame Marthe est gentille à condition d’obéir à tous ses ordres et d’être très respectueuse.

Marthe commence par rigoler, puis dit :

— Bon résumé !

Janine continue :

— Un jour, j’avais fait une bêtise et j’avais peur de sa réaction. Je me suis mise à genoux et j’ai pleuré sur ses pieds en la suppliant de me pardonner.

— Et je t’ai pardonné ?

— Oui.

D’accord, pour manger, il faut supplier, pour ne pas être battue, aussi. Merci maman pour ces belles vacances !!

Je demande doucement :

— Et avec les autres, comment faut-il faire ?

Janine regarde la cuisinière pour savoir si elle peut continuer. Elle lui dit :

— Oui, vas-y.

Janine réfléchit,

— Le Comte est facile, sa mère aussi … Par contre, Madame la Comtesse est la plus dure. Franchement, je plains ta mère.

Moi pas ! Elle continue :

— Ce n’est pas une bonne qu’elle veut, c’est une esclave. Quant à Mademoiselle Alicia, elle est imprévisible, elle peut te traiter comme si tu étais presque une copine et une autre fois, elle peut être … très dure. Et ses jeux …

Marthe lui dit :

— Ça suffit.

Elle se tourne vers moi en disant :

— En gros, si tu es très obéissante et si tu as la langue aussi agile que Janine et ta mère, tu n’auras pas trop de problèmes.

— La langue agile, Madame Marthe ?

Elle sourit et précise :

— Ta mère et Janine, sont douées pour certaines choses avec les hommes et les femmes … Tu veux des détails ?

Je rougis en repensant à ma mère entre les cuisses de la comtesse. Janine dit :

— Je crois qu’elle vient de comprendre Madame Marthe

— Ce sont les meilleures lécheuse de chatte que je connaisse. Aujourd’hui, j’ai à faire, mais demain on fera la sieste ensemble. Ça te plairait ?

Je rougis en bredouillant :

— Je ferai ce que vous me dites …

J’aime encore mieux faire ça que lécher les pieds de la Comtesse. Marthe ajoute :

— Et, si Mademoiselle Alicia te dit de lui lécher le cul, t’as intérêt à bondir, la langue, en avant.

Ça, jamais !

À suivre …

***

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