Des vacances d’enfer par Mia Michael : épisode 2

 

***

Sous la surveillance de Janine, je me mets à genoux et … je prends les excréments avec mes doigts pour les mettre dans le morceau de journal qu’elle m’a donné. Ça pue !!! Je ramasse ce que je peux … mais « ça » colle sur la pierre. Janine va demander un peu d’eau auprès d’Alicia … Elle revient avec un fond de verre de champagne. Oui, les filles sont au champagne. Elle a aussi deux kleenex. Je mouille un peu les traces qui restent et frotte avec les kleenex. Ça finit par être propre, à part de légères traces brunâtres … mais je n’ai plus de champagne pour nettoyer mieux que ça. Janine lui dit :

— Lizzie a fini, Mademoiselle Alicia.

Elle attend un peu, puis se lève en disant :

— On va vérifier.

Les filles viennent voir aussi. Alicia … met son pied devant une trace, en disant :

— Tu vas lécher ça et je veux voir de la salive sur le sol !

Mais comment peut-on traiter quelqu’un – de sa propre famille – comme ça !! Comme j’hésite une seconde de trop à son goût, elle dit à Janine :

— Demande à Marthe …

Je ne veux pas savoir la suite, je lèche la trace devant son pied ! Pouah !! Le goût est léger mais ignoble : de la merde ! Et puis, les autres filles mettent leur pied devant d’autres légères traces en disant :

— Ici ! Et là !

Je lèche … Pour finir, je gémis :

— Je n’ai plus de salive, Mademoiselle Alicia, je vous en prie, je …

Je me mets à pleurer. Alicia pousse un gros soupir et dit :

— Quelle chialeuse !

Elle s’adresse à Janine :

— Dis à Marthe de la mettre au coin, qu’elle réfléchisse à ce qui arrive quand on me frappe.

— Oui, Mademoiselle Alicia.

— Et sans se rincer la bouche !

On retourne à la cuisine. Il y a Marthe, une jeune fille qui n’est pas une bonne, un homme qui doit être jardinier et le chauffeur. Marthe demande à Janine de raconter  ce que j’ai dû faire. Ça fait rire tout le monde, bien sûr ! Elle ajoute :

— Mademoiselle Alicia demande que vous la mettiez au coin.

Marthe me montre un pan de mur, à côté de la cuisinière, en disant :

— Tu te mets là, à genoux, les mains croisées derrière la nuque, le nez qui touche le mur. Si tu bouges, je recommence à jouer de la batterie sur ton cul.

À nouveau, ça les fait rire. Ils sont gentils !! Je reste un temps incroyablement long à genoux. Les hommes font quelques fines plaisanteries sur la couleur de mes fesses … Puis ils parlent d’autre chose.

Mia Michael - Je n'aime plus les vacances

Mia Michael en Elizabeth plus vraie que nature !

Je crois que je vais m’évanouir ! Non, je souhaite de tout cœur m’évanouir. Pour finir, c’est Janine qui me sauve en disant :

— Pardon Madame Marthe, mais vous ne croyez pas que … que la fille …

— Ah oui, c’est vrai ! Je l’avais complètement oubliée, celle-là. Emmène-la dans ta chambre et donne-lui un uniforme.

Puis elle s’adresse à moi :

— Lève-toi.

Je me relève en chancelant, mes fesses me font terriblement souffrir, mes épaules et mes genoux aussi. Janine me prend par le bras et m’amène dans sa minuscule chambre. Elle me dit :

— Tu t’es attaquée à la fille chérie du Comte !

Je soupire :

— J’ai mal … Mademoiselle Janine.

Elle rit :

— Mais non, pas de Mademoiselle avec moi, tu m’appelles Janine et tu me tutoies. Allonge-toi sur le lit … sur le ventre.

Elle prend un petit pot et me met délicatement une crème apaisante sur les fesses, en disant :

— Tu vas voir, ça va aider, moi j’emploie ça chaque fois.

— Vous … tu es souvent fessée  ?

— Oui, mais pas aussi fort … et puis, je te dirai comment amadouer Marthe.

Janine est la seule personne un peu compatissante, ici. Je me blottis contre elle en pleurant … Elle me caresse la tête en disant :

— Là, là … ça va aller.

La pommade atténue un peu le feu qui me brûle le derrière. Mes épaules me font également beaucoup souffrir. Rester aussi longtemps les bras levés, c’est une torture. Ces gens sont des vrais tortionnaires ! Je lui dis :

— Ils t’ont aussi fait ça ?

— Une fois, au début, ensuite on obéit à n’importe quel ordre pour ne pas que ça recommence.

Elle me donne deux cachets d’antidouleur et un petit verre d’une bouteille d’alcool, planquée dans un coin de sa chambre. Elle me dit :

— On doit s’habiller, il ne faut pas qu’on soit en retard.

Elle n’a que deux uniformes. Heureusement, on a presque la même taille. Ces uniformes ne ressemblent en rien à des vêtements de soubrettes de vaudeville. Ce sont des robes noires, à manches courtes rehaussées d’un bord blanc. Il y a aussi un tablier blanc, une petite coiffe ridicule en dentelle et des chaussures plates. Le tout ayant été porté par pas mal de servantes. Le simple frottement du tissu sur mes fesses me fait mal. Je ne mets pas de culotte. D’ailleurs, je n’en ai pas, à part celle de mon maillot qui est restée dans la cuisine.

Je lui demande :

— Tu crois que je pourrais aller dans ma chambre chercher mes affaires ?

— Oh non ! À ta place je ne m’y risquerais pas ! Obéis et surtout ne prends pas d’initiatives.

Elle me lave le visage avec un peu d’eau. Mes yeux sont rouges et très gonflés … Elle me tire soigneusement les cheveux en arrière et me fait une queue de cheval, en disant :

— C’est la seule coiffure permise aux bonnes.

Demain, je dirai à ma mère ce qu’ils m’ont fait et je quitte cette … prison, de gré ou de force ! Janine me dit :

— Tu es mignonne comme ça, malgré tes yeux rouges.

C’est gentil … Je réponds :

— Toi aussi …

Et c’est vrai, même sans maquillage et les cheveux tirés, on est plus belles que ces petites salopes qui font comme si tout leur était permis … Euh … oui, tout leur est permis ! Je ne quitte pas Janine d’une semelle. On va à la cuisine. Il y a de nouveau plusieurs personnes autour de la table. Marthe dit à Janine :

— Changement de programme, ils sortent ce soir.

Moi je suis restée près de la porte, peureusement, et je ne bouge pas. Marthe me regarde et me dit :

— Tu en fais du cinéma pour une petite fessée.

— Pardon, Madame.

Petite fessée !!! Elle dit :

— Relève ta jupe et fais le tour de la table qu’on voit ton gros derrière tout rouge !

Je regarde Janine, affolée. Elle lève ma jupe, la coince à ma taille et puis me prends par la main pour faire le tour de la table. Les hommes admirent le travail de Marthe et bien sûr, tout le monde veut toucher mes fesses. Je pleurniche chaque fois :

— Doucement, je vous en prie …

Il y en a un qui dit :

— Bravo, Marthe, on pourrait faire cuire un œuf dessus.

Seule une des bonnes me pince les fesses, je fais un bond en criant. A nouveau, ça amuse tout le monde ! Quand j’ai fait le tour de la table, je pleure dans mes mains. Marthe dit :

— Allons bon, voilà qu’elle chiale de nouveau !

Tu parles !! Si c’était son cul …! Janine dit doucement :

— Je crois qu’elle a eu beaucoup d’émotions aujourd’hui, Madame Marthe.

— C’est vrai.

Puis à moi :

— Une fessée, c’est le meilleur moyen pour arriver à ce que les bonnes filent doux, comme Janine.

— Oui, Madame.

— Tu ne veux pas t’asseoir un peu avec nous ?

Je pousse un petit cri :

— Oh non, Madame, pas m’asseoir !

— Bon, Janine, prends à manger pour elle et conduis-la dans sa chambre.

Janine caresse l’épaule de la cuisinière en disant :

— Merci, Madame Marthe.

Marthe pose sa main sur la sienne et répond :

— De rien, ma jolie

Ma jolie ??? Décidément, tout est bizarre ici. Janine prend du pain, un bout de saucisson, du fromage et on monte. Dans l’escalier, elle me dit :

— Tu sais, on a intérêt à être bien avec Marthe. Alors, s’il faut un peu la câliner pour ça, je n’hésite pas.

Si c’est pour éviter une punition, je n’hésiterai pas non plus. Dans la chambre, je mange et bois un peu, puis je me déshabille avant de me coucher sur le ventre dans le petit lit. Je dis à Janine :

— Je voudrais que tu restes avec moi. J’ai peur !

— Je remonte bientôt.

Elle me donne un baiser … sur la bouche.

*

Je n’entends pas Janine revenir, tellement je suis épuisée. Quand je me réveille, au petit matin, elle est contre moi, dans ce lit minuscule. Elle est nue, moi aussi … On est collantes de transpiration, il fait chaud …

Je revis en pensée la pire journée de ma vie !! Vite, que je prévienne ma mère. Cette fois-ci, elle ne me laissera pas tomber. Je veux juste partir ! Mes fesses sont toujours douloureuses … mais moins, quand même.

Un réveil sonne ! Il est 7 h. Janine se réveille. Elle me dit :

— Bonjour …

Et me donne un baiser … sur la bouche. J’essaye de l’embrasser un peu mieux, mais elle esquive en riant :

— On n’a pas le temps pour les câlins.

Dommage, car … Oui, appelons un chat, un chat, j’aime les filles … Mes compagnes de classe, mes profs, les passantes, les actrices, les voisines, les vendeuses … Janine se lève. Elle a de très jolies fesses.

Le dos tourné, elle me dit :

— Je dois te prévenir de quelque chose, à propos de ma chatte.

Elle se retourne et me la montre. Oooh … Elle est épilée et elle a un tatouage sur le pubis, juste au-dessus du début du sexe. Je le reconnais, c’est le blason de mon Comte d’oncle (Par alliance !) Je reconnais le chien qui court derrière un arbre, le lion armé d’une épée, les fleurs de lys. Je lui dis :

— C’est spécial mais joli, ce tatouage.

— Mais ce sont les lèvres !

Elle écarte un peu les jambes et je remarque que ses grandes lèvres sont assez grosses et longues, peut-être 4 cm … C’est assez … obscène. Janine est toute rouge. Elle me dit :

— Si tu savais comme j’ai honte d’avoir « ça » entre les jambes !

La pauvre ! J’essaye de la consoler :

— Mais c’est beau, je te jure, et très excitant. Approche …

Elle fait un pas et je fais un gros baiser sur sa… grosse chatte ! Elle dit :

— Tu es gentille, je suis contente que ça ne te dégoûte pas, c’est Monsieur le Comte qui a voulu ça …

Je la regarde stupéfaite :

— Ce n’est pas de naissance ?

Elle m’explique en termes presque médicaux :

— Non, on a fait gonfler les grandes lèvres, en injectant de la graisse prise dans mes fesses. Ça excite le Comte … on dirait la vulve d’une … bête !

Elle a les larmes aux yeux. Je la console :

— Mais non, je te jure. Ça surprend, mais c’est excitant.

C’est pas tout à fait faux qu’elle a l’air d’avoir une vulve de … petite vache. Tout à coup, pensant à quelque chose, je lui demande :

— Tu étais d’accord pour qu’on te fasse ça ?

Elle hausse les épaules et pousse un gros soupir :

— On ne m’a pas demandé mon avis. Madame a le même tatouage et les grandes lèvres gonflées et même Mademoiselle Alicia a un tatouage depuis ses 18 ans.

Ma cousine a un tatouage sur la chatte !! Dingue ! Je dis à Janine :

— Moi, je refuserai !

— Viens, on doit y aller.

En descendant les escaliers, elle me dit :

— Fais tout comme moi, sois très polie, obéis ! Si on veut te faire dire quelque chose sur moi, tu le dis et moi aussi. On ne doit jamais répondre, jamais discuter, même si ce qu’ils disent est complètement faux ou très injuste.

À suivre …

***

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