Des vacances d’enfer par Mia Michael : épisode 4

 

***

Ça ne m’étonne pas que ma mère lèche la chatte de sa sœur. Peut-être est-elle payée suffisamment pour faire aussi cela. Et puis, après tout, c’est son problème !

Je pose une autre question :

— Est-ce qu’il y a parfois des bonnes qui … quittent le château, Madame Marthe ?

— Elles ne peuvent pas.

Je la regarde, très surprise. Elle explique :

— Le Comte les a achetées.

Mais … on n’achète plus les gens … Quoique … Je demande encore :

— Mais moi, il ne m’a pas achetée.

— Va savoir !

Ma mère est une … garce, mais de là à me vendre ! J’ai les larmes aux yeux en disant :

— On ne peut pas vendre les gens.

Marthe répond :

— Qu’elle est conne. Dépêchez-vous, c’est bientôt les instructions.

Tout en rangeant Janine m’explique :

— À neuf heures, tout le personnel doit se réunir dans la cour du château.

On sort et on se met en rang. Marthe et trois hommes sont au milieu. De chaque côté, se faisant face, il y a les servantes et les femmes de chambres, dont ma mère. Je m’attends à voir arriver le Comte en costume de chasse … Ah non, c’est Alicia dans un bikini minuscule. Ce n’est pas normal, ça ! Les domestiques sont rangés, immobiles, attendant les ordres d’un sévère intendant et c’est une gamine dans un maillot indécent qui arrive …

Elle échange quelques mots avec Marthe, le jardinier, le garde-chasse et l’homme à tout faire. Ensuite, elle s’adresse à ma mère :

— Contente d’avoir retrouvé ta Maîtresse, Louise ?

— Oui Mademoiselle, très contente.

Alicia lui passe le pouce sur la bouche, en disant :

— Elle devenait nerveuse, sans ta langue … Je vais t’essayer un de ces jours, puisqu’il paraît que tu as une langue très agile.

Ma mère répond en souriant :

— Avec plaisir, Mademoiselle Alicia.

Il ne reste, plus que nous, les servantes. Alicia s’adresse aux trois autres :

— Toi, le rez-de-chaussée … toi, la lessive … toi, les chambres … Allez !

Une révérence et elles s’en vont. Reste Janine et moi. On regarde nos pieds … Alicia vient m’examiner, puis dit :

— Ça te va bien, cet uniforme. Tu ne trouves pas ?.

— Si, Mademoiselle Alicia.

— Et ces fesses, toujours douloureuses ?

— Oh oui, Mademoiselle.

— Ça te fait penser à moi quand tu t’assois ?

— Quand je m’assois, quand je me couche et même pendant que je marche … Chaque fois, je regrette ce que j’ai fait.

Elle sourit …

Je l’amuse, tant mieux. Dire que j’ai osé fesser, pas fort, une gamine qui a autant de pouvoir … si j’avais su !

Alicia demande à Janine :

— Tu crois qu’elle essaye de m’amadouer ?

— Comme tout le monde ici, Mademoiselle Alicia.

Elle me regarde en me rappelant :

— Hier, quand je t’ai dit de nettoyer une saleté, tu as refusé.

— Pardon, Mademoiselle, si vous saviez comme je …

Elle me coupe pour donner des consignes à Janine :

— Allez au chenil, tu lui présenteras ton amoureux et je veux qu’elle ramasse toutes les merdes … avec les mains.

Un peu rouge, Janine répond :

— Oui, Mademoiselle Alicia.

En fait, j’ai très peur des chiens, depuis que l’un d’eux m’a mordu la cuisse, à 7 ans. Je l’ai déjà dit, mais est-ce qu’elle le sait ? Elle me demande :

— Tu n’as pas peur des chiens, quand même ?

Ah oui, elle le sait !

— Si, Mademoiselle Alicia, car quand j’étais petite …

Elle me coupe à nouveau :

— C’est pas ton jour de chance, alors.

Puis, elle ajoute :

— S’il reste une merde, je te la ferai bouffer. C’est bon, disparaissez !

On va vite se changer pour mettre des vêtements de travail, un machin bleu qui se ferme devant. Je dis en gémissant à Janine :

— Elle veut me faire manger une …

— Mais non, ça l’amuse de te faire peur, mais elle ne le fera pas.

— Juré ?

— Ouiii, t’es une scie !

Bon … Je change de sujet, car quelque chose m’intrigue :

— Alicia dit qu’on allait voir ton amoureux.

Janine rougit à nouveau et répond :

— Elle me charrie.

Aaah ? On va un au chenil … C’est un grand enclos avec un abri. Janine me met en garde :

— Ne caresse pas les chiens sur la tête, surtout Johnny, le mâle dominant …

*

Ça, il n’y a aucun risque. Les chiens vont et viennent … Ils circulent librement dans le domaine, mais la nourriture et l’eau se trouvent ici. Ils viennent me renifler, je recule en gémissant. Janine leur lance :

— Laissez-la ! Elle a peur.

J’ai envie de lui dire « Eh ! Ce ne sont que des chiens ! ». Mais ils ont l’air de la comprendre. Ils lui font une fête, surtout un grand mâle, sans doute le dominant. Il la fait même tomber dans l’herbe. Janine pousse un petit cri, puis lui dit :

— Pas maintenant Johnny, arrête !

Bizarre … Elle se couche sur le côté, le grand chien s’allonge derrière elle et met sa grosse patte en travers de sa taille. Je lui demande :

— Il se prend pour ton mâle ?

Après un petit rire nerveux, elle me répond :

— C’est un peu ça.

— Sérieux ?!

— Travaille Lizzie, dépêche-toi de commencer à enlever toutes les merdes.

Pff … je les laisse quasi enlacés.

Il y a une grande prairie tout autour du chenil et les chiens on fait leurs besoins un peu partout. Ramasser des kilos de merde avec les mains, c’est la chose la plus ignoble que j’ai faite dans ma vie ! Je suis plusieurs fois sur le point de vomir ! Rien à voir avec ce que j’ai dû faire sur le bord de la piscine …

Mia Michael - Je n'aime plus les vacances

Mia Michael en Lizzie plus vraie que nature …

Après avoir rempli un seau, je vais le déverser dans un grand sac poubelle. Quel boulot … de merde ! Janine est toujours couchée avec … son amoureux qui a quatre pattes. Je les vois même échanger des bisous. Oh, comme c’est mignon ! Enfin, Janine est ma seule amie, alors je préfère le dire comme ça !!

Vers midi, elle m’annonce :

— Je vais chercher à manger.

Elle part, son partenaire derrière elle, le nez sous sa jupe, tandis qu’elle se tortille en gloussant.

Ma seule amie a un chien, comme amoureux … Bah, après tout, il a l’air très gentil avec elle, ça va devenir mon seul critère pour juger les gens, tant que je serai ici. Je continue à chercher les déjections au milieu de l’herbe …

Janine revient, suivie par son compagnon, la truffe frémissante, humant l’odeur de sa femelle. Il y a eu « Leda et son cygne », « Europe et le taureau blanc » … Maintenant, « Janine et Johnny dog ».

Ils se couchent, à nouveau collés … non, emmêlés l’un à l’autre, une grosse patte du chien toujours posée sur elle. Il veut montrer à tous que c’est SA femelle. Après un long câlin, elle s’assoit à côté de son partenaire. Elle ouvre le sac qu’elle a ramené. Elle donne un sandwich à son « boy-friend » et en mange un.

Mon dégoûtant travail devrait m’avoir coupé l’appétit, mais j’ai tellement faim que je salive en regardant les amoureux manger. L’ayant compris, elle me retient :

— Tu dois attendre qu’Alicia soit venue.

Je continue mon travail, mais à la fin, ça devient trop dur :

— Il y en a trop … tu crois qu’elle va vraiment mettre mon visage dedans ?

Janine se recule afin que la langue du chien sorte de sa bouche, pour pouvoir me répondre :

— Elle va le dire, mais pas le faire.

Que le ciel l’entende !! Enfin, Alicia arrive. Janine se lève et fait une profonde révérence. Alicia ne la voit pas, elle vient vers moi en disant :

— Toi, à genoux.

J’obéis aussitôt. Elle tourne autour de moi en regardant ma position et mes mains pleines de merde … Elle me demande :

— Tu as tout ramassé ?

— J’ai fait tout ce que j’ai pu, Mademoiselle Alicia, mais il en reste … disséminées.

Elle s’approche de moi, son pubis est contre mon visage. Elle m’annonce :

— Donc, je vais être obligée de te punir.

— Non, je vous en prie, Mademoiselle Alicia …

— Ou alors … j’ai le trou du cul qui me chatouille depuis hier sois. Si tu me lèches soigneusement, je ne te punirai pas. Ça te dit ?

Je crie :

— OUI !

Plutôt 100 fois lécher un cul, même qui chatouille, que me retrouver le visage dans la merde de chien … Enfin, 100 fois, c’est beaucoup. Disons 10 fois …

Elle baisse sa culotte de maillot, se met à genoux, puis se penche en avant, le front sur ses mains posées par terre. Je vais me mettre à quatre pattes derrière elle, comme le ferait l’amoureux de Janine.

Je lèche soigneusement son anus. Le goût est un peu amer. En temps normal, je veux dire avant d’arriver ici, j’aurais fait la grimace. Mais à côté de mon sac de merde de chiens, lécher son cul, c’est le paradis. Elle me dit :

— C’est bon, arrête, ça ne me chatouille plus.

Eh bien, voilà une excellente nouvelle !!! Après s’être levée, elle détache un collier de son coup et me le tend en disant :

— Mets-le …

— Merci, Mademoiselle Alicia.

C’est un mince lacet noir avec une jolie pierre brun-marron brillante. Elle me demande :

— Tu comprends le sens de ce cadeau ?

Vu la couleur de la pierre, j’ai bien une idée, mais si ce n’est pas ça ? Comme, elle attend ma réponse, je me lance :

— C’est … euh … peut-être … parce que je vous ai léché le … cul, Mademoiselle Alicia.

Elle sourit … Ouf ! J’en profite pour lui demander :

— Je peux manger ? S’il vous plaît, Mademoiselle Alicia.

— Oui, mais sans les mains, à quatre pattes dans l’herbe, comme une chienne !

— Merci, Mademoiselle Alicia.

Janine vient me mettre des petits bouts de sandwichs sur de l’herbe propre. Je mange goulûment, comme une bête affamée !! Johnny vient me voler des bouts de sandwich, je dis à Janine :

— Empêche-le, je t’en prie !

Elle rit avant de me répondre :

— Il y a en suffisamment.

Donc, Johnny et moi, on partage … Mon Dieu, je suis tombée bien bas ! Quand j’ai fini, je me remets debout. Janine regarde mon collier. Oh ! Elle a le même, je ne l’avais pas remarqué ! Elle me dit en souriant :

— Bienvenue au club. Alicia a souvent le cul qui chatouille.

On retourne vers le château et elle me montre un robinet extérieur où je peux me laver les mains et les avant-bras. Puis, on va mettre nos uniformes.

Le premier jour, j’ai remarqué deux servantes autour de la piscine. Elles transpiraient dans leurs uniformes noirs, attendant un ordre ou un caprice de quelqu’un. Je dois dire que j’ai trouvé ça … pratique ! Aujourd’hui, c’est moi … et à Janine d’être à leur service. Elle me fait signe de reculer pour que nous soyons un peu à l’ombre.

Les jeunes arrivent et s’installent sur des transats, sans nous regarder. Ils se souviendront sans doute qu’on existe s’ils ont besoin de quelque chose …

Immobile par cette chaleur, je transpire abondamment.

À suivre …

***

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