Un souvenir de vacances par Mia Michael

 

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Le week-end passé, nous étions invités chez des amis. Ils avaient fait des rangements et, dans le hall, je vois des sacs-poubelle avec des livres et des papiers divers. J’aime les livres.

Le premier livre vraiment à moi, c’était  » L’île mystérieuse  » de Jules Verne. Un livre à moi, quel bonheur ! J’avais écrit mon nom sur la page de garde. Il m’a suivi de pensions en famille d’accueil.

Pas de danger qu’on me le pique, vu l’état où il était. Par la suite, j’ai reçu des romans d’amour à l’eau de rose d’une éducatrice : des livres qui dataient d’avant la guerre, signés Max du Veuzy, Delly, Magali.  » John chauffeur russe  » de Max du Veuzy me rendait toute émue. Je n’en dirai pas plus mais suivez mon regard ( il se dirige sous mon nombril ! )

Je dis à l’a maîtresse de maison :

— Oh ! Vous jetez des livres.

— Ce sont des vieux bouquins sans intérêt.

— Je peux regarder ?

— Bien sûr et tu peux avoir ce que tu veux.

Elle ajoute en riant :

— Cadeau !

Mon mari n’a pas manqué de dire bien haut :

— Voilà Mia qui fait les poubelles.

M’en fous, c’est des livres !

C’est vrai qu’il y avait de tout et beaucoup de choses intéressantes. Je passe quand même la totalité en revue et je trouve un livre un peu abîmé dont le titre est   » Perverse Guillemette « . C’est un titre un peu bébête,  je vous l’accorde, mais l’auteur est Cecil Saint Laurent et  j’ai beaucoup aimé les aventures de Caroline Chérie. Elle est belle, courageuse et dotée d’un tempérament de feu ! Je m’identifie complètement à elle. Enfin, en ce qui concerne le tempérament.

Sous son nom de Jacques Laurent, il a écrit des livres sérieux et même obtenu le Prix Goncourt.

Cecil Saint Laurent - Perverse Guillemette

Sa perverse Guillemette traverse la France du Nord au Sud dans les années cinquante. Bien que ce soit un peu de la littérature alimentaire pour l’auteur, c’est bien fait et bien écrit. Guillemette a décidé de profiter des vacances pour enfin perdre sa virginité. A 22 ans! Ben oui, mais on est dans les années 50 … Elle est obligée de quitter précipitamment une chambre d’hôtel en y laissant ses dessous. Elle continue son voyage en stop, vêtue seulement d’une robe légère et de sandales. En cours de route, elle arrive dans un village au sud d’Avignon où il y a une fête. Elle rencontre un garçon qui lui plaît et avec qui elle est partante pour sa première partie de jambes en l’air.

Voici un premier passage que j’aime :

«

Elle lui avait abandonné sa taille, qu’il avait prise avec d’autant plus d’entrain qu’elle était dans sa phase Guillemette-montrant-sa-toison.

Pour lui plaire, elle parla anglais. Elle profitait de l’ignorance du jeune homme pour lui tenir des propos audacieux.

–  Grand nigaud, lui disait-elle dans un anglais très classique, qu’est-ce que tu attends? Tu ne vois pas que je ne demande qu’à m’envoyer en l’air? J’ai quitté l’institution Sainte Ghislaine par l’autobus 82 bien décidée à ne pas rentrer pucelle à paris. Ce n’est tout de même pas à moi de te renverser.

Pour se défendre et lui montrer qu’il connaissait une langue qu’elle ignorait, Auguste lui répondit en provençal. Il lui disait dans cette langue, car le provençal est une langue, ceci :

– Tu as tort, bergère, de te fier à moi. Tu ne te doutes pas des idées que je mijote dans ma tête. L’herbe n’est pas loin. Je t’y culbuterai volontiers et pendant si longtemps que tes petites fesses vont sentir le thym et la farigoule pendant 7 ans.

»

Ce passage m’amuse d’autant plus qu’il m’est arrivé la même chose assez récemment.

Nous avons passé trois semaines chez des amis qui ont une grande villa du côté de Grasse. La première semaine, on a bougé tous les jours. Ce jour-là, ils ont décidé de rester à la villa pour s’amuser avec un tout nouveau jeu de stratégie guerrière. Même les enfants, qui sont pourtant toujours partant pour faire une connerie à l’extérieur, étaient d’accord pour rester à la villa. J’aime jouer mais pas à la guerre ! Alors j’ai décidé d’aller me balader. La villa étant en dehors du village, je me suis retrouvée rapidement dans la garrigue. J’entendais les cigales qui squattent les pins parasols au loin et les criquets qui leur répondaient. Je croise un lézard sans queue. Je lui dis :

— Ça va repousser, petit, ne t’en fais pas.

Il m’a fait un grand sourire avant de poursuivre son chemin.

Et puis je vois au lointain un berger avec des moutons. Je m’approche de lui. Il a l’air assez séduisant. Il me fait un signe de la main, moi aussi. Je m’approche et là, paf ! Je me tords la cheville. Je gémis en me tenant la cheville à deux mains. Le berger vient tout de suite à mon secours. Il me dit :

— Et alors Pitchounette, tu t’es fait mal ?

— Oh oui Monsieur, je me suis tordu la cheville.

— Assied-toi sur cette pierre, je vais te soigner.

Mia Michael - Un souvenir de vacances

Le berger est grand et mince, bien bronzé, bien sûr. Il a une chevelure châtain ébouriffée. Il s’agenouille et prends délicatement ma cheville entre ses grandes mains. Pitchounette en est toute émue. Il me dit :

— Mais regarde ce que tu as aux pieds ! On ne se promène pas dans la garrigue avec des espadrilles, c’est normal que tu te tordes la cheville.

Il enlève mes espadrilles et prend mes pieds dans ses mains. Ma jupe légère se relève complètement. Vous ai-je dit que je n’avais qu’une petite jupe légère et un tee-shirt sur lequel il est écrit  » Je suis 100 % bio « . Jupe, tee-shirt, espadrilles, c’est tout. Ma jupe s’étant retroussée, il a une vue panoramique sur le petit félin sans poil qui dort entre mes cuisses. Le petit fripon se réveille aussitôt. Sans doute trouve-t-il aussi la situation à son goût. Le berger me masse doucement les pieds et les chevilles, les yeux fixés sur … vous savez quoi. Il me dit :

— Je connais une petite qui a oublié de mettre une culotte ce matin.

— Il fait si chaud, Monsieur.

— C’est vrai. Je vais un peu te masser, ça va soulager ta cheville.

Il m’a effectivement massée, en commençant par la cheville et en montant de plus en plus. J’ai un peu écarté les jambes pour lui faciliter la tâche. Ma chatte devait faire une moue boudeuse et humide. Il s’est mis à la masser, elle aussi. Je lui ai dit :

— Oh, Monsieur le berger, qu’est ce que vous me faites  ? Ce n’est pas convenable !

Nous les filles, on est obligées de dire ça. Mais je savais parfaitement ce qu’il allait me faire et, ce qui n’aurait pas été convenable, c’est de me laisser avec le feu au cul ! Il a posé sa large main sur ma chatte frémissante en disant :

— Pauvre Pitchounette, tu n’as pas de laine ?

— Non, mon mari ne veut pas.

— Je vais te consoler.

Il m’a aidée à me coucher sur le dos. Sans même demander son avis à mon cerveau, mes cuisses se sont écartées. Le berger s’est couché entre elles et il a posé sa bouche sur ma chatte.

Un inconnu vous embrasse la chatte à pleine bouche : j’adore ça. Je ne sais pas où il a appris à lécher aussi bien, peut-être avec ses brebis … Ooops, qu’est-ce que je raconte, moi. Je sentais sa langue partout, fouillant soigneusement tous les replis de mon petit félin. Je gémissais mais plus de mal. J’aurais voulu qu’il continue, mais il m’a dit :

— Je vais te monter Pitchounette, mets-toi à quatre pattes.

Ça, j’étais d’accord.

Je me suis relevé et j’ai vu qu’il y avait des voyeurs, le chien et les moutons nous entouraient. Les voyeurs, ça ne me dérange pas, au contraire. Je me suis mise à quatre pattes, le front sur mes mains posées sur le sol, position idéale quand on est une femelle qui attend le mâle.

J’ai même un peu remué mon derrière. Le berger s’est mis à genoux derrière moi et il m’a enfilée d’un grand coup de reins. Heureusement que j’étais plus mouillée que la Siagne qui coule pas loin. Ses couilles ont claqué sur mes fesses moites. Je me suis bien cambrée pour sentir sa bite fouiller des recoins rarement atteints pas des bittes de citadins. J’ai gémi de plus belle et je lui ai même manifesté ma reconnaissance en disant :

— Oh oui, c’est bon, aaahhh… plus fort …

Il m’a répondu :

— Parle pas, fait la brebis.

— Euh … faire quoi ?

Il m’a donné une bonne claque sur la fesse droite en disant :

— Bêle !

Ah d’accord… j’ai fait :

— Bêêêêê … bêêêêê …

Les voyeurs m’ont répondu aussitôt :

— Bêêêêê … bêêêêê …

Nouvelle claque sur mes fesses en disant :

— Plus fort !

— BEEEEEEE … BEEEEE … oh … je jouis …

Un feu d’artifice : Oh la belle rouge ! Oh la belle bleue !

Lui aussi, il a joui. Pffff ! Ils savent y faire, les bergers. Ses brebis ne doivent pas se plaindre ! Il s’est retiré et m’a élégamment aidée à me relever. Le chien m’a gentiment reniflé les fesses. Il a le nez froid, ça va, c’est une preuve de bonne santé.

Le berger m’a embrassé et m’a dit :

— Demain onze heures, je passerai par ici. Si tu as envie de refaire la brebis, Pitchounette …

Ouais, elle a envie et onze heures, c’est encore mieux.

Il a rabattu ma jupe, mon tee-shirt était mouillé de sueur. J’ai remis mes espadrilles. Ma douleur à la cheville avait disparu. Ce berger doit être un peu guérisseur. J’ai dit au revoir à tout le monde et je suis repartie dans la garrigue, mon félin pensait au lendemain : il aime quand je fais la brebis. Je n’avais même pas de sperme qui me coulait le long des jambes, ah oui, j’ai peut-être oublié de vous le dire, le berger avait un préservatif.

Je suis rentrée à la villa, les fesses sentant le thym et la farigoule. Mon mari m’a dit :

— T’es quand même une conne de pas vouloir jouer, on a pris un méga pied, avec ce nouveau jeu.

— Tant mieux, mon chéri.

Il est content. Cocu et content !!

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