C’est un plaisir pour moi, de vous retrouver ici, dans cette nouvelle partie de LDDK. Enfin nouvelle, pas vraiment mais disons qu’elle est remise à jour et surtout remise en lumière et j’espère pouvoir vous y proposer régulièrement, de nouveaux dossiers sexo.

Aujourd’hui, j’ai décidé « D’inaugurer » cette mise en lumière avec le sodurètre plus connu sous le nom de sounding. Vous savez la pratique sexuelle qui consiste à introduire une sonde dans l’urètre, pour éprouver de nouvelles sensations. Pratique à priori terrifiante, n’est-ce pas ?

Bref, j’espère que ce « Dossier sexo » vous plaira et qu’il vous fera réagir. N’hésitez pas à y déposer vos avis, vos questions ou vos idées pour un prochain article. Vous participerez ainsi au tirage au sort du mois et tenterez de remporter le sextoy mis en jeu. N’oubliez pas : 1 commentaire = 1 chance de gagner !

Allez, installez-vous confortablement, serrez les dents : C’est parti ! Let’s Go !!!

LE SODURETRE, LE SOUNDING EN QUELQUES MOTS

Ne vous êtes-vous jamais demandé : « Comment en sommes-nous arrivés à ce que l’on connait en matière de sexualité ? », (Fellation, sodomie, squirt, lactation induite et même cunnilingus). Après tout, ce ne sont pas là, des pratiques utiles à la reproduction mais uniquement au plaisir (Et quel Plaisir).

Bref, au fil des siècles nous sommes passés de la levrette à des pratiques plus… stimulantes, pour seul et unique but : Le Plaisir. Au court des années on a osé plus de choses, pour en arriver à la fameuse citation : Quand on peut, on veut !

Force est de constater que dans le sexe, dès que l’on peut faire…, l’envie est si grande qu’on finit par le faire. Après tout, nous recherchons tous le plaisir, l’orgasme, et on se plaint toutes et tous, de la routine. Alors oui, les pratiques évoluent, les envies changent et petit à petit, on découvre de nouvelles sensations, de nouveaux plaisirs…

Le sodurètre (Ou le sounding) fait partie de ces pratiques qui interroge : « Pourquoi se glisser une sonde dans l’urètre ? », « Comment arrive-t-on à mettre un plug à urètre dedans ? », etc.

Dans tous les cas, le seul but est le plaisir, l’envie de plaisir, l’envie de vivre de nouvelles expériences, de ressentir de nouvelles sensations. Oh je vous vois là derrière votre écran, à dodeliner sur votre fauteuil, vous ressentez quelques petites douleurs, des petits picotements au niveau du bas ventre, etc. 😳

Bien sûr, on a toutes et tous les mêmes aprioris : « C’est dangereux ! », « Ça doit faire mal ! », « Pourquoi !? ». Et en effet, c’est dangereux, c’est pourquoi pour pratiquer le sodurètre il faut impérativement réduire ces risques, mais on en parle plus tard. Pour débuter, commençons par un petit tour d’horizon de la pratique.

LE SODURETRE, C’EST QUOI ?

Le sodurètre est un mot-valise formé de sodomie et urètre. Oui, oui, vous avez très bien compris l’image ( 😆 ). Cette pratique sexuelle consiste à introduire une sonde (Prévue à cet effet) dans l’urètre. Très confidentielle il y a quelques années, aujourd’hui on retrouve le sounding sur de nombreux Tube et quelques films porno.

On retrouve les premières traces de cette pratique dans les publications du chercheur allemand Ernst Gräfenberg, à qui l’on doit le célèbre Point G ou Point de Gräfenberg 😀

En 1950, il publie ses travaux sur le rôle de l’urètre dans le plaisir sexuel féminin. Il y cite l’exemple de deux lesbiennes qui s’offrent du plaisir à l’aide d’aiguilles à chapeau, qu’elles s’introduisent dans l’urètre. On y retrouve aussi le cas d’un homme qui avait pratiqué le sodurètre avec une balle de fusil… bon, celle-ci a poursuivi son bout de chemin, jusqu’à la vessie, donc : Next > 🙁

Le sodurètre a largement été démocratisé par le BDSM même si contrairement aux idées, ce n’est pas une pratique liée à ces jeux. On peut aisément l’intégrer dans nos moments coquins, en solo ou en duo (On en parle plus tard). Lors des préliminaires, par exemple.

Le sounding se démocratise pour le pire et le meilleur (Un peu). Pour le pire, car beaucoup sont celles et ceux qui le pratiquent n’importe comment. On retrouve ainsi des vidéos où des hommes s’introduisent dans le méat, le corps d’un stylo en plastique, une paille et même des crayons à papier, en faisant fi des risques.

LE SOUNDING ET LES RISQUES !

Bien sûr, il faut être conscient que cette pratique n’est pas anodine, elle comporte des risques : Lésions de l’urètre et infections urinaires, entre autre chose. Selon que vous soyez une femme ou un homme ces risques seront plus ou moins importants : Les femmes sont plus sujettes aux infections et à l’inverse, les hommes doivent faire attention aux lésions.

Je dois peut-être préciser un point anatomique : L’urètre d’une femme est plus court que celui d’un homme. Vous comprenez donc, pourquoi les risques bien qu’existants pour les deux sexes, sont plus importants selon les cas.

Image d’illustration – Le sodurètre, le sounding

Dans tous les cas, si vous vous entourez des précautions nécessaires à ce genre de pratique, il n’y a aucune raison que cela se termine mal. Soyez progressif dans votre façon de faire et surtout utilisez des outils spécifiques à cet usage. Oubliez les manches de stylos, de couverts ou autres joyeusetés qu’on peut retrouver sur la toile.

Tout comme la sodomie, le sodurètre ne se pratique pas à l’arrache…

LE SOUNDING, POURQUOI !?

A la base il n’y a pas de bonne ou de mauvaise raison. Vous en éprouvez l’envie et cela devrait vous suffire. En solo ou entre adultes consentants, cette pratique sexuelle pourrait bien vous combler !

Imaginez une stimulation du point G ou de la prostate, depuis l’intérieur. Voilà ce que vous promet le sounding

D’après Ernst Grâfenberg (Oui, encore lui), l’urètre serait proche des tissus érectiles, ce qui conduirait au déclenchement de l’orgasme.

– Chez la femme, les racines du clitoris et le point G sont situés autour de l’urètre. Le sodurètre permet de masser toute cette zone de l’intérieur. Une stimulation du clitoris et du point G en même temps et rien que pour votre plaisir !

Et là, ce n’est pas une notice commerciale qui prône tel ou tel vibromasseur…

– Chez l’homme, le sounding permet l’accroissement de la sensibilité du pénis et une sensation continue, proche de l’éjaculation. Si vous osez laisser la sonde poursuivre son chemin, vous arriverez alors à la prostate, pour un massage très… stimulant.

Prêt pour ces sensations renversantes !?

Vous l’aurez compris, le but n’est pas la « Douleur » mais bel et bien le Plaisir ! Oui le sondage vésical n’est pas réputé pour être des plus agréables, mais il me semble que le toucher rectal est dans le même cas, non ? Pourtant, la sodomie ne vous parait pas si bestial que ça, si ?

Faites abstraction de vos acquis et si vous en éprouvez l’envie, essayez !

SONDER SON URETRE, LA PRATIQUE.

Bien, vous êtes désormais prêt(e)s pour passer à la pratique. Avouez-le, vous en mourrez d’envie. Les picotements du bas ventre ont laissé place au désir de vous prêter à l’expérience 😀

Le moment est venu de choisir votre sonde à urètre, car vous êtes censés et puisqu’il s’agit d’une pratique comportant des risques, vous ne souhaitez pas faire n’importe quoi !

On trouve trois types de sondes à urètre : Les sondes plugs, les tiges et les tiges cathéter.

– Les sondes plugs : Elles sont courtes et conçues pour être utilisée durant la masturbation ou comme bijou « A urètre ». Certaines possèdent un anneau qui se place autour du pénis. Il permet de maintenir le plug à urètre durant l’orgasme et évite ainsi que les contractions de l’éjaculation ne l’expulse.

– Les tiges : Elles sont créées pour dilater le méat et l’urètre. Elles existent de différentes tailles avec des diamètres plus ou moins importants. Certaines se présentent tel des chapelets à urètre, elles provoquent des orgasmes intenses lors des va-et-vient.

– Les tiges cathéter : En silicone, elles s’enfoncent jusqu’à la vessie et seraient les plus adaptés pour la stimulation de la prostate. Les tiges cathéter sont creuses, pour laisser passer l’urine. Ce type de sondes sont parfaites pour les jeux uro 😀

Voilà, vous avez choisis votre outil… comment faire maintenant pour jouer avec. Cette pratique peut être introduite dans vos jeux en duo, mais si c’est une découverte pour vous, je vous conseille de l’explorer en solo. Ceci afin d’éviter tout risque, en solo vous sentez les choses.

Arrêtez-vous si vous ressentez une sensation de brûlure inhabituelle. Reposez-vous quelques minutes, le temps que votre corps s’habitue à la sensation. Laissez faire la gravité et ne brusquez pas l’insertion. Si vous sentez un blocage, ressortez délicatement la sonde puis réessayez délicatement. Ne forcez jamais.

Si malgré tout vous souhaitez jouer en duo, communiquez vos sensations, soyez à l’écoute de votre partenaire et de même, ne brusquez pas l’insertion. Ne forcez jamais et communiquez entre vous.

Image d’illustration – Le sodurètre, le sounding

Attention, afin d’éviter toutes mésaventures, il est impératif de suivre ces indications :

– Désinfecter vos jouets avant et après utilisation. Pour ce faire utiliser un produit spécifique pour sextoys et de l’eau bouillante.

– Nettoyez vos mains et vos parties intimes avec une lotion antibactérienne.

– Buvez beaucoup d’eau avant vos jeux coquins.

– Utilisez un lubrifiant intime à base d’eau et n’hésitez pas à en abuser, lors de l’insertion.

– Insérez votre sonde à urètre délicatement et progressivement. Ne forcez jamais et laissez faire la gravité en vous contentant de suivre la progression en maintenant la tige.

– Immédiatement après avoir joué avec votre urètre, allez faire pipi pour évacuer les germes potentiels.

Ses précautions d’utilisation permettent de découvrir le sodurètre avec le minimum de risque. Cependant, cette pratique n’est pas anodine, elle est à réserver aux personnes averties et consentantes.

Je ne peux être considéré comme responsable, pour d’éventuelles conséquences d’une pratique mal maitrisée.

SOURCES UTILISÉES POUR LA REDACTION DE CE DOSSIER

Je n’ai hélas, pas la science infuse, donc comme pour tout mes dossiers, je m’appuie sur différents articles glanés ici et là sur la toile, sur les sites que je juge sérieux. N’hésitez pas à suivre les liens ci-dessous, pour aller plus loin dans votre lecture.

– Espace Libido : 5 choses à savoir avant de jouer avec son urètre.

– Le Monde : Le pénis est un orifice comme les autres.

– Wikipédia : Le sodurètre.

– Wikipédia : Ernst Grâfenberg.

CONCLUSION

Voilà, j’espère que ce dossier sur le sounding, vous aura plu. Peut-être vous aura-t-il donné l’envie de découvrir cette pratique sexuelle. Si tel est le cas, soyez prudent et respectez les précautions d’utilisation indiquées ci-dessus. Gardez en tête que c’est un jeu pouvant être dangereux, aussi ne le pratiquez pas n’importe comment.

Des boutiques en ligne proposent des sondes ou des plugs à urètre adaptés, donc privilégiez ces produits et oubliez tous ce qui n’est pas adaptés ou sûrs.

N’hésitez pas à laisser un petit commentaire, pour donner votre avis ou poser vos questions. Comme à chaque fois, vous participerez au tirage au sort du mois et tenterez de gagner le sextoy mis en jeu.

Gros bisous et merci pour votre lecture

K.