Concours de jouissance par Kalouloute Garou : partie 2

 

***

Je vois bien que je lui crée du plaisir mais surtout de l’attente voire un peu d’impatience. Je fais se retourner Alice. Maintenant, j’enduis la plante de ses pieds, ses dessous d’orteils, ses tendons d’Achille, ses mollets, le creux de son genou. Remontant en me déplaçant sur mes genoux comme avec des pas de danseuse, j’entame la remontée. Avec un geste plus ferme, je masse doucement ses cuisses et doucement arrive à la naissance des fesses. Là, je maintiens le massage de sorte à donner à ses fesses l’envie de se contracter. Je remonte vers ses reins, le dos puis les épaules et la nuque jusqu’à la naissance de ses cheveux.

Arrivée dans la phase où tout son corps a été caressé, elle s’attend à ce que j’aille vers ses parties intimes et plus érogènes. Son souffle régulier est parfois entrecoupé de soupirs plus longs, mais calmes. Je redescends alors mes mains sur ses reins, ses fesses et passe mon index entre ses fesses. Je laisse la ficelle de son string noyée entre ses fesses.

Marquant bien l’appropriation de sa raie par mon index puis mon majeur, je descends vers son anus. Je sens un peu de réticence dans l’acceptation de mon initiative. J’insiste en malaxant ses fesses et en les écartant histoire de montrer que c’est l’heure de l’ouverture. Après quelques secondes, elle a fait glisser ses genoux ouvrant la porte vers ses orifices cachés. Mon majeur est alors parti jouer avec son périnée puis remontant tente une fausse intrusion dans son anus.

La ficelle de son string vient en rajouter. J’appuie le bout de mon doigt sur son périnée. En remontant je marque alors plus mon intention de m’approprier son anus. Mon doigt tourne en rond autour de l’entrée en forçant à peine pour qu’il s’ouvre sous l’influence de mon geste et de l’huile. La ficelle du string va et vient de la fesse à l’anus au rythme de mon doigt. Un peu de son corps est en train de lui échapper car elle me laisse ouvertement lui enfiler mon doigt dans le trou du cul.

Après deux petits baisers sur ses fesses, je la fais se retourner sur le dos. Ses yeux sont clos, sa bouche a une sorte de rictus, son front est un peu plissé, sa bouche s’ouvre comme pour haleter. Elle attend le moment des activités face ventrale. C’est là qu’elle a tous ses trésors. En tout cas tous ceux qui avaient, jusqu’ici, été sollicités par ses partenaires. J’en conclue qu’il y avait encore à travailler sur la face dorsale car elle n’a pas encore bien ressenti les délices de la sodomie douce.

C’est ma bouche, mes lèvres et ma langue que je mets alors en scène. Ma langue touche la pointe d’un sein, puis de l’autre. Je recommence plusieurs fois cet effleurement du téton jusqu’à ce que je le sente se durcir et le souffle d’Alice s’accélérer. J’ai alors posé mes lèvres ouvertes sur, tour à tour, chacune de ses aréoles. Puis par petites touches, je passe ma langue sur le tour du téton. Puis avec de petites aspirations, je tète ses mamelons. Elle serre ma tête dans ses bras comme pour me garder au sein.

Le temps tourne, il faut que j’explore un peu son minou dont les grandes lèvres. Tout son pubis est soigneusement épilé. « Privilège de riche » me dis-je en pensant à mes séances d’épilation chez moi faute de temps et d’argent. Pour ce lieu secret et convoité par tous, tant il est caché, mes mains et ma bouche vont de conserve. J’ai un ticket d’entrée, c’est sûr, quand j’ai vu qu’Alice remonte ses genoux et écarte ses cuisses en station gynécologique.

Je me retiens car il faut explorer, pas encore sortir le grand jeu des corps qui s’épousent. Mes doigts écartent ses grandes lèvres puis ma langue s’immisce entre ses petites lèvres. Mon index vient alors se poser sur son clitoris. Je sens que son corps ondule, ses hanches se soulèvent comme pour m’inviter à la pénétrer.

Ma langue entre dans son vagin. Doucement ma langue va se nicher vers l’avant de son vagin, vers son point G qui va finir sa sieste. Elle frissonne du tous ses membres. Quelle chance me dis-je, elle est clitoridienne et vaginale ! On est presque sur le podium ! Mon nez sur son clitoris, j’astique son point G de ma langue prolongée d’un ergot accroché à mon piercing durant quelques minutes. Je bois sa cyprine abondante. Puis comme c’est l’heure, je me suis relevée en disant :

 Fin de l’entrainement.

– Oh non c’est dégueulasse a-t-elle gémi. C’était trop bon

Je suis moi-même très troublée par mon rôle d’entraîneuse. Manageuse de compétition érotique est un couteau à double tranchant. Je suis en short et je sens mon sexe déborder de son envie d’être pénétré.

– Rassure-toi Alice on recommence dans deux heures après le repas.

– C’est quand le concours ?

– Dans trois jours à Nice.

– Dans trois jours mais il faut réserver un hôtel, un billet d’avion, préparer les affaires, s’inscrire !!!

– C’est déjà fait, je suis inscrite comme manageuse, je ne suis pas obligée de donner le nom de la compétitrice. Ce sont souvent des couples hommes femmes. Il y environ vingt à vingt-cinq équipes. C’est souvent un couple de femmes qui gagne car chez les couples hétéros l’absence de rapport, de coït les pénalise. On a les billets d’avion et une chambre d’hôtel à deux pas du lieu de la compétition.

– Punaise, tu as tout manigancé. Tu savais que j’allais venir ?!

– Non, mais j’y serais allée avec une autre fille si tu avais refusé, dis-je en rigolant.

– Idiote !

Elle m’a embrassée. J’étais heureuse mais me sentait un peu manipulatrice, à la limite salope d’utiliser ce prétexte de concours pour pouvoir la peloter sans vergogne. Le fait qu’il y ait un enjeu la mettait en ma possession. « Tu es une garce » me dis-je mais c’est trop tard et c’est ce que je voulais … Je me sentais un peu comme ces mecs qui obligent des filles, des subordonnées, des comédiennes, des nanas à la recherche d’un boulot. Elles tombent dans leurs bras parce qu’elles sont demandeuses d’un job ; pas d’être leur objet sexuel … Je me rassurais en constatant qu’Alice y prenait du plaisir : je l’avais conquise adroitement, c’est tout. Je crois même qu’elle attendait ce type de proposition pour reprendre goût à la vie.

Après un déjeuner simple fait de salades, je suis allée faire la sieste dans un hamac sur les bords de la piscine. Alice est restée sur le canapé dans le patio à se vernir les ongles, se mettre du noir aux yeux, se mettre un collier de chien. Après un court sommeil, je suis revenue silencieuse pour ne pas la réveiller. Trop occupée à ses affaires elle n’a pas sentie ma présence. Alice se caressait le minou avec douceur, les yeux fermées. « Elle a déjà repris l’entrainement la championne » me dis-je ! Je suis allée dans ma chambre pour me préparer à la seconde séance. Frustrée par les délices des caresses non reçues du matin, j’ai pris quelques objets pour l’après-midi.

Nous nous sommes installées sur les bords de la piscine pour cette seconde séance. Elle porte un string et un soutien-gorge. Je lui indique que la compétition se déroule pour la compétitrice couchée sur le dos ou le ventre sur une sorte de transat au ras du sol. Le/la manager doit se mettre à quatre pattes pour faire ses caresses et stimulations érotiques. Je lui ai mis un bandeau sur les yeux comme durant l’épreuve du concours. Elle s’est allongée sur le transat cuisses écartées.

Je me suis enfilée un plug et un vibromasseur histoire de ne pas rester au ras des pâquerettes alors qu’Alice sera au pays des merveilles. Je lance le petit moteur du vibromasseur qui me fait une décharge dans le vagin. J’ai du mal à reprendre mes esprits tant je suis envoûtée par mon propre plaisir. Le plug dilate mon anus ce qui le met en contact avec mon vibro. Mon entrecuisse est aux abois … Je suis incapable de me ressaisir tant j’ai la chatte et le cul en feu. La mort dans l’âme, j’arrête tout. Sinon Alice va me croire incapable de l’entraîner à jouir sous mes doigts, mes lèvres, ma langue …

Pour conserver mon leadership sur ma pouliche et la rendre plus compétitive, il faut que je la fasse jouir. Pour cela, il me faut faire abnégation de ma recherche du plaisir perso. Pendant les trois séances d’entrainement par jour, je vais caresser ma pouliche et attendre ses expressions de jouissance. Je suis attentive à son souffle, ses vibrations, ses mouvements de pied ou de main. J’aime quand elle bombe ses fesses ou sa poitrine pour dire : « Soline, encore ». Les ondulations de son ventre sont une danse qu’elle joue quand je suis entre ses cuisses avec ma bouche. Ses sécrétions de cyprine sont un signe qui me rassure. Elle mouille de plus en plus. Elle attend chaque séance d’entrainement avec l’impatience des affamés. Elle est devenue accro de mes caresses.

A chaque séance, je varie mes attouchements, caresses et jeux de langue. Elle profite de nos instants communs, à faire le ménage ou la cuisine, pour m’embrasser, me toucher, surtout les fesses. Elle a envie de moi. Je suis heureuse. Alors durant les séances, je passe tout son corps en revue. Ses orifices n’ont plus de secrets pour mes doigts, ma langue. Je sens Alice prête à gagner le concours de jouissance. De plus, elle n’a pas absorbé une goutte d’alcool depuis trois jours. Elle est passée d’une drogue à une autre. Alice est devenue d’une beauté remarquable depuis qu’elle se lâche … Elle sourit en permanence.

*

Le grand jour est arrivé. Nous sommes dans la salle de compétition. Il y a un grand écran où s’afficheront les résultats des mesures des capteurs de chaque compétitrice. Au-dessous, sur un second écran, le public peut voir les images des compétitrices et de leur coaches. En direct, les deux écrans donnent les positions de chaque équipe. Une courbe instantanée donne l’expression du plaisir de chaque compétitrice. Au-dessus d’elles apparaît son ordre de classement en temps réel durant la compétition. Au bout de vingt minutes, c’est celle qui arrive en tête qui est, évidemment, Miss jouissance de l’année.

Avec Alice nous sommes l’équipe N°5. Toutes les équipes, compétitrice/coach, sont installées côte à côte. Il y trois couples de femmes toutes les autres sont mixtes. Les vingt-deux femmes en compétition au concours de jouissance se préparent à s’allonger sur le divan. Elles sont toutes pratiquement nues. Elles portent leur bandeau sur les yeux comme le veut le règlement et pour s’éviter le stress du public. Alice porte aussi des boules « Quies » dans ses oreilles pour être coupée du monde. Perdue la vue, perdue l’ouïe, bonjour le toucher …

Leurs coaches sont en short ou en jogging. Certains hommes coach sont torse-nu, les autres portent un tee-shirt exceptées les deux femmes coaches qui sont en bustier. Moi, je suis seins nus pour soutenir Alice dans sa nudité en public et utiliser les frottements de mes seins sur sa peau. Je porte un shorty, je suis pieds nus.

Un speaker commente l’évènement. Il annonce que le gagnant du concours gagnera une caisse de Casanis. Heureusement, Alice ne peut entendre. Il a ces commentaires douteux autour de con-currente, con-pétitrice, con-coureuse, à croire qu’il pense qu’elle ne jouisse que de cet endroit. Bref l’ambiance est un peu glauque. Mais Alice et moi sommes là pour le plaisir des sens. On s’en fout des cons ou on fait avec …

A côté de nous, ligne 4 il y a un jeune couple, elle est ronde à ravir, son coach ressemble à Léonardo Di-Caprio. De l’autre côté, N°6, un couple plus âgée, elle, a l’air experte en plaisir à voir sa façon de se caresser en plus de ce que lui prodigue son coach. D’ailleurs, je crois que le règlement interdit aux compétitrices de s’auto-caresser. Mais bon, chacun ses armes ! Moi j’ai Alice qui n’est pas venue pour gagner mais pour jouir. Elle adore trop ça !!!

Le speaker nomme toutes les concurrentes et donne le nom de leur coach. A la ligne N°1 la vice-championne. Puis, j’entends ligne N°20, Camille. Elle est accompagnée d’une sorte de vieux pervers : Jeannot. Je regarde, c’est Kmille me dis-je ! Je reconnais ses seins, ses fesses et son corps que j’ai vus sur son site « Les Dessous de Kmille » sous toutes les coutures. Oh merde, elle va gagner, elle est trop entraînée. Je ne dis rien à Alice qui est un peu tendue de se retrouver à poil en public avec des capteurs qu’on lui installe sur le corps.

Kalouloute Garou - Concours de jouissance partie 2

C’est parti pour vingt minutes. Je fais installer Alice sur le dos pour commencer par lui lécher la chatte pour démarrer fort et être tout de suite dans le peloton de tête. Ça y est, on est cinq ou sixième. J’écoute le speaker d’une oreille distraite pour ne pas perdre mon latin et bien driver ma pouliche. Alors que je commence à mordiller les tétons de Alice, j’entends que Camille N°20 est en tête, suivie de quelques souffles par la N°15. Nous sommes en quatrième position juste derrière la N°4 et son Léonardo. Nous sommes talonnés par la N°6 qui continue de tricher en se caressant honteusement en public, c’est interdit, seul le ou la coache peuvent le faire.

J’en remets une couche pour qu’Alice continue son envolée dans le plaisir. Elle adore quand je lui roule des pelles et qu’ensuite je vais boire à son sexe puis revenir ainsi en gardant mes doigts à triturer ses tétons. Le speaker annonce que l’écart se resserre en tête. Il indique que la N°5, c’est nous, est à hauteur de la N°4 et que nous avons un peu distancées les poursuivantes. Certaines concurrentes sont mêmes à un orgasme de retard alors que nous sommes déjà à mi-parcours ?

Là, coup de théâtre, car notre voisine, à force de se caresser vient de se faire éliminer, donc nous ne sommes plus sous leur menace de nous doubler. A gauche, ligne N°4 Léonardo vient d’éjaculer dans son jogging tellement il jouissait. Maintenant il n’arrive plus à coacher vraiment sa partenaire ; ils se font dépasser. Plus de poursuivant dangereux et nous sommes les deuxièmes. L’équipe N°15 nous a laissé la seconde place, un peu en panne de jouissance après un départ trop vif. Mais, devant, Kmille tient. Elle ne lâche pas. Elle galope d’orgasme en panard et semble imbattable. Il reste cinq minutes.

Nous sommes trop proches de la victoire, me dis-je ! Il faut trouver un truc qui redonne un coup de pouce à Alice. Alors, un peu rudement je la fais se mettre à quatre pattes. Je lui enlève une boule « Quies » : je vais lui souffler à l’oreille en donnant à ma voix des sons graves :

– C’est moi, ton Nicolas.

A ces mots, Alice se met à vibrer comme un papillon. Son souffle s’accélère. Son cœur va exploser. Sa poitrine qui pend sous son buste semble mue par un soufflet. Je ne perds pas une seconde. Je me mets derrière elle. Je me mets accroupie derrière elle. Mes seins effleurent ses fesses. Je prends ses hanches fermement et viens la chevaucher. Alice raidit son arrière train pour me porter. Je viens glisser tout mon buste sur ses reins. Là, je sens que sa croupe donne des petits coups de rein. Je laisse mes seins onduler sur ses épaules. Elle s’est figée comme une femelle en chaleur qui attend que son mâle copule avec elle.

Alors, je colle mon buste sur son dos. Je donne alors avec mes cuisses des coups de rein qui viennent ébranler ma pouliche en chaleur. Elle se raidit encore plus et répond à mes coups de rein. Elle se met à trembler de tous ces membres, de toute sa chair. Elle se paye un orgasme par procuration.

La cloche de fin d’épreuve retentit et j’entends dans mon inconscient : « victoire de l’équipe 5 « Alice coachée par Soline ». Alice n’a rien entendu, elle continue à donner des coups de rein. Je me relève. Je lui enlève son bandeau et ses boules « Quies » et dit :

– On a gagné.

– Merde dit-elle, c’est pas déjà fini !

Je l’embrasse et regarde vers la ligne 20. Alice me regarde. Je lui fais un sourire amical. A ce moment Alice reprend ses esprits et croise le regard de Kmille elle dit :

– Soline, c’est Kmille, elle a un super blog que j’arrête pas de suivre. Elle est trop géniale. Je te ferai voir …

Trop heureuse de faire sa connaissance, Alice va vers Kmille pour la saluer.

Je suis un peu jalouse …

***