Footing érotique par Kalouloute Garou

 

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Dès que le temps est favorable à mettre le nez dehors, j’en profite pour aller m’oxygéner les poumons.  J’aime allonger mes gambettes de sédentaire et donner à ma peau et à mes muscles l’envie de briller au soleil. J’envoie aussi un message clair à mes rondeurs de cuisses et des fesses : « vous n’avez pas le droit de dépasser la limite prescrite ».

Je suis une joggeuse de la semaine sur mes petits sentiers en sous-bois et dans les pinèdes du littoral. J’y vais quand il n’y a pas la foule des week-ends. D’être sous les arbres me donne une sensation de  liberté, de rencontre du naturel, de communion avec la vie, de bien-être. Libre, seule, ouverte au monde, j’aime porter des tennis basses sans socquettes pour avoir les chevilles à l’air. Un short court à même mon intimité me permet d’avoir les cuisses et les jambes nues. Une brassière bien gainant me met le ventre et les côtes dans le vent.

Cheveux attachés en queue de cheval pour flotter dans la brise de mon allure sportive, je cours avec mon baladeur sur les oreilles.  Mes bracelets de ficelle au poignet gauche et aux chevilles, me donne un air sauvage. Je pars pour un périple d’une heure et demi de course. Je vais à la rencontre de moi-même, puisqu’il n’y a personne en ces lieux en semaine. Je cours le matin à l’aube ; car j’espère ne rencontrer personne ! Il fait un peu frais, mais je fonce, pour rejoindre ma nature adorée avec mon corps adulé, surtout par moi …

Pour bien me décrasser les cellules de la peau, les muscles, les bronches, je pars à grande enjambées ce qui fait balloter mes seins. Une douche vers neuf heures trente et un solide petit déjeuner de céréales effaceront ces efforts et les sueurs générées après mon footing. Hard punk dans les écouteurs de mon baladeur, hard désir de me lâcher dans les allées boisées dans mes muscles. Je quitte le chemin et m’engage dans le sentier sous les arbres épais. J’ai un peu froid, j’aurai du mettre un teeshirt. « Je devrais porter un soutien-gorge donnant un meilleur maintien de ma poitrine me dis-je ! A croire que ces brassières sont fabriquées pour faire danser les seins ». Mes muscles, mon souffle prennent leur pied, je suis heureuse.

Je cours depuis dix bonnes minutes ; je n’ai vu personne. Super. Je m’arrête pour remettre mon baladeur qui s’échappe de la poche de mon short. En repartant,  j’aperçois à une trentaine de mètres devant moi quelqu’un qui vient à ma rencontre. Il court, un chien à ses côtés. Je fais demi-tour pour l’éviter et bifurquer à la prochaine intersection pour m’en débarrasser. Manque de bol, il prend le même itinéraire que moi et court plus vite que moi, donc me rattrape. Je repars comme une fusée en essayant de le larguer soit par la vitesse soit par les changements de cap constants ce qui fait que je ne suis plus sur ma boucle habituelle.

Je commence à être un peu égarée dans les bois. Le pire n’est pas là ! En effet, mon poursuivant me rattrape, me dépasse, comme une flèche. Il court maintenant devant moi avec son chien à ses côtés. D’ailleurs, celui-ci s’est permis un petit coup de naseau de mon côté en me dépassant ; histoire de sentir le sexe de cette tortue. Je ralentis ma course inutile et observe l’athlète qui vient de me mettre sur la seconde marche du podium.

Vue la largeur de ses hanches et son fessier bien rond, il a plutôt l’air d’une championne. Je m’arrête soulagée,  ma petite montée d’adrénaline m’a donné envie de faire pipi. Je m’engage dans les fourrés pour faire tranquillement ma petite affaire. Je rejoins le sentier en remontant bien mon short et refixant mon baladeur qui veut prendre la poudre d’escampettes. Oups, le chien de la championne est là, immobile, dans le passage. Heureusement,  sa maîtresse apparait alors elle aussi sortant des fourrés de l’autre côté du sentier.  Elle me sourit.

Je reste un peu étonnée de l’allure androgyne de la fille … Je me retourne pour reprendre mon footing dans n’importe quel sens car je suis perdue et perturbée par la donzelle. Elle me dit alors :

— Salut, tu viens souvent par ici ?

— Non ai-je répondu un peu sèchement

— On est loin du parking ?

— Je n’en sais rien dis-je je suis moi-même un peu perdue !

— Evidemment à courir comme des folles on en perd la boussole.

— En riant je dis oui, c’est vrai et là je m’aperçois que la fille qui me regarde comme une chatte qui a sa proie assommée devant elle prête à la croquer, a une proéminence étrange dans son pantalon de jogging, à hauteur de son bas ventre. Comme j’ai l’air fascinée, elle reprend :

— Moi c’est Clémentine, et toi ?

— Euhh Pascale dis-je en balbutiant.

J’observe qu’elle n’a presque pas de poitrine mais sa voix est très douce, féminine et rassurante. Elle s’approche de moi, son chien fait de même. Je reste pétrifiée quand je la vois s’approcher si près qu’elle m’enlace les reins et baissant sa tête car elle fait quinze bons centimètres de plus que moi, elle me roule un patin de rêve. Je me laisse faire en ouvrant ma bouche pour que sa langue vienne faire causette avec la mienne.

Après m’avoir enlevé mon casque de mes oreilles, ses mains sont descendues sur mes mains fesses qu’elle a empoignées avec fermeté alors que son genou gauche remonte entre mes cuisses. Après une petite hésitation de fille bien élevée, j’écarte un peu mes jambes et ouvre mes cuisses.

Maintenant, une de ses mains me caresse les seins qu’on voit pointer à travers la brassière. Je chancèle un peu. Elle debout, sur une seule jambe, vacille et se rattrape en faisant un bond vers l’avant m’entrainant à la renverse. Sa main sur mes fesses me rattrape à l’épaule pendant que les miennes viennent, par simple réflexe sans intention intimiste, attraper ses bras. Elle se penche vers l’avant avec force et  détermination et vient doucement m’allonger sur le lit de feuilles mortes. Je me retrouve couchée sur le bord du sentier.

Etendue de tout mon long, je sens ses mains courir sur mon ventre soulever ma brassière, mettre mes seins à l’air. Sa langue revient à nouveau parler le langage des amours à la mienne. Maintenant, je commence à coopérer, je ne sais pas pourquoi! « Je suis bien et avec elle me dis-je, je ne suis plus perdue dans la forêt » …

Clémentine a surement plusieurs boussoles dans sa tête. En effet, tout en continuant de faire copine/copine nos langues et nos lèvres, elle commence à faire glisser mon short. Je suis devenue tout à coup très collaborative. Lorsque la ceinture de mon short est arrivée sous son impulsion à la hauteur du bas de mes reins arrêtée par mes fesses, j’avais une grosse envie d’être baisée. J’ai soulevé mon bassin pour que ma coquine de copine puisse faire descendre le short. Dans un même élan d’envie d’être nue,  mes jambes et sa main ont déposés le short dans les fougères.

Ses doigts ont été prompts à investir ma chatte et à prendre possession sans que j’en signe une autorisation écrite. D’ailleurs, vu l’encre qui en coule elle se sent  autorisée à l’investir pour  au moins le quart d’heure à venir. Sans doute que je l’encourage de mes demi-mots inaudibles dans le halètement un peu frénétique que mon souffle fait.

Elle  enlève son bras qui maintenait mon échine et elle glisse son corps sur le mien, sa bouche a enlacé mon téton. Puis son visage descend sur mon ventre, croise mon pubis glabre et ses doigts  écartent mes grandes lèvres où sa bouche s’est posée, impudique. Leurs humidités se sont mélangées. J’ai une main sur son épaule gauche et l’autre sur ses cheveux, courts et laqués.

Elle lèche mes petites lèvres, insère de sa langue dans mon vagin. Son indexe est sur mon clitoris comme sur le stick d’une Playstation. Elle remonte son visage jusqu’au mien. En même temps, j’ai senti qu’elle se cambre un peu, ses reins se soulèvent. Pour moi, elle semble vouloir se déshabiller. Je ne m’en étonne guère car nous sommes dans le feu de l’action. Elle est encore toute vêtue alors que je n’ai plus que ma brassière qui me sert d’écharpe.

J’ai  les fesses dans les feuilles pour me faire un matelas. J’ai les jambes repliées,  les genoux remontés, les cuisses écartées en position d’accueil. Bien que mes projections s’avèrent fausses, je n’en suis pas pour autant déçue. Elle ne se déshabille pas. Par contre, elle vient de descendre son pantalon de jogging et sa main introduit en moi son pénis artificiel. Il est raide et donc toujours prêt à rendre service. Je suis étonnée qu’il soit si chaud.

Il pénètre en moi facilement tant je suis prête à l’accueillir. Elle donne quelques coups de reins à peine virils. Ses ondulations sont tellement sensuelles que je commence à gémir de jouissance. Je ne rends compte de plus grand-chose tellement la situation est devenue invraisemblable.

A ce moment-là, après avoir ressenti une sorte de soubresaut, j’entends Clémentine dire :

— Couché Stan, pas maintenant !

Après que je ressens encore des ondulations qui n’ont pas l’air provoquées par Clémentine. Celle-ci s’énerve :

— Allez Stan descend va coucher.

Un peu déconcentrée par l’incident, elle a ressorti de mon intimité son bel oiseau. Elle a remballé son attirail dans son pantalon de jogging. Elle s’est levée, a réajusté son haut de survêtement et reprit son footing ; son chien trottinant comme de rien à ses côtés. Elle a dit en s’éloignant :

— Salut la belle à la prochaine.

Savourant les délices de ma chère forêt, je suis complètement abasourdie par cette étonnante rencontre. J’ai remis ma brassière sur mes seins. Ils sont encore un peu fous de leur sollicitation impromptue. J’enfile mon short où des feuilles étaient accrochées comme invitées à continuer les ébats. Mon baladeur à la main, je suis partie sur le sentier dans la même direction que ma championne en tous sports….. Une fois que j’ai eu repéré les panneaux de signalisation m’indiquant la fin de mon égarement, je me suis juré de revenir faire un jogging érotique dès demain. Même si c’est dimanche, car il y plein d’endroits isolés qui me sont trop inconnus, pleins d’inattendus …

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