La visiteuse – La Départementale du plaisir (Partie 2)

 

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Encore surprise et secouée des émotions qui la submergent, Delphine monte dans sa Clio rouge. Sa culotte peine à retenir les flots de plaisir qui se répandent insidieusement au travers de la dentelle et sur son entrecuisse.

Les joues empourprées, elle est passée devant la gardienne de l’entrée et même si aucune fouille n’est effectuée à la sortie des parloirs, elle l’appréhendait tout en étant excitée par l’idée de se faire palper vigoureusement…

La Renault sort du parking visiteur, s’engouffre sur la Départementale 432 puis, au croisement, tourne vigoureusement sur la gauche sur la Départementale 32 en direction de sa seconde visite, à la Maison d’Arrêt d’Auxerre où elle doit rencontrer Etienne, actuellement en mandat de dépôt.

Normalement, chaque membre de l’association ne doit pas compter plus de cinq détenus à visiter. Cependant, à cause de la surcharge carcérale et de l’isolement de plus en plus patent, leur nombre frise souvent la dizaine…

Delphine sent son bas ventre papillonner, l’excitation poursuit son ascension au gré de ses pensées. En pinçant sa lèvre inférieure entre ses dents, elle se repasse la rencontre avec André, se focalisant sur son air bourru et leur discussion très lubrique.

L’horloge du tableau de bord indique 14h12 quand Delphine avise un chemin de terre menant à un bosquet éloigné de la route Départementale 944. N’y tenant plus, elle y engouffre sa Clio puis se gare tout à côté d’un merisier esseulé, à quelques mètres d’une petite forêt fournie.

Sa vulve dégouline d’envie !

Elle retrousse sa jupe, descend son string trempé pour y passer sa main puis allonge légèrement son fauteuil. Tout en imaginant André, elle se pénètre profondément de son index jumelé à son majeur. Elle se fouille vigoureusement puis, dans un jeu de va-et-vient aussi intenses que profonds, se voit sous la table du parloir en train de sucer la queue turgescente d’André.

Elle l’imagine hors norme, bien large avec des veines saillantes bien marquées. Son gland est imposant, si large qu’elle peine à le gober mais Delphine est talentueuse. Elle sait qu’avec une petite gymnastique buccale dont elle a le secret, il s’engouffrera en elle sans difficulté.

Alors qu’elle s’imagine pomper son taulard, elle pince fermement son clitoris. Son bouton est gonflé d’excitation et, tout en maintenant la pression, elle le fait rouler entre ses doigts experts.

Delphine visualise ce dard, fièrement dressé après 7 ans de frustration, sur le point de jaillir dans sa bouche pulpeuse. Elle salive abondamment en la sentant s’engouffrer dans son accroche-pipe.

Ses doigts accélèrent le mouvement quand elle imagine ce chibre contracté, déversant soudain par salves son doux nectar sur son visage et dans sa bouche. Elle adore mais comme à son habitude, ne relâche pas sa prise et continu ses va-et-vient profonds.

L’éperon d’André disparait entre ses lèvres avant de réapparaitre ruisselant de salive prestement récoltée par la langue agile de la belle. André ne saurait contenir ses émotions face à une pipe si habilement prodiguée.

Le séant tendu, là sous la table Delphine s’applique à lui offrir la plus belle pipe de sa vie !

Subrepticement elle imagine l’ambiance du parloir où taulards, visiteurs et gardiens pourraient la mater avant de profiter de ses charmes. Son fantasme ainsi présenté, elle n’ose l’imaginer se réaliser dans cet environnement mais l’idée l’excite. La réaction de sa vulve ne se fait pas attendre…

Elle se contracte, liquéfie toutes ses émotions et alors que la belle excite encore et toujours son bouton gonflé de plaisir, son doux nectar délicieux jaillit et s’épand sur le volant de sa Clio toute neuve avant de redescendre, dans un magnifique filet envoûtant sur le tapis.

Excitée par tant d’émotion notre petite salope continue à malmener son clitoris tout en fouillant vigoureusement son antre. Deux puis trois doigts s’insèrent dans son entrecuisse, en crochet elle stimule son point de Gräfenberg puis les enfonce profondément avant de les retirer vivement. Elle recommence encore et encore en s’imaginant baisée par André.

Sa queue pénètre sa chatte dégoulinante. Sans ménagement André la saillit à pleine bite et, autant le dire sans détour, après 7 ans d’abstinence forcée il n’est absolument pas délicat. Delphine adore cela, elle gémit et, seule dans sa voiture au bord de la Départementale 944, l’encourage à se lâcher encore plus.

— Baise-moi comme la belle salope que je suis !

— Plus fort !

— Encore !

— Oui !

— Baise-moi !

— Hummm ! oui encore !

— C’est bon !

Les seins à l’air, la vulve au vent, Delphine s’abandonne une nouvelle fois dans quelques jets puissants qui maculent le volant et le compteur de sa voiture. Elle hurle son plaisir sans s’imaginer qu’à deux pas, un jeune homme s’astique le dard sans manquer la moindre image. Une belle salope qui s’abandonne au volant de sa voiture, sûr, il n’a jamais rien vu de tel ! Et il en profite le bougre…

C’est dans un relâchement total que tous deux se soulagent du poids de l’envie. Delphine en gémissant son plaisir intense et son jeune mateur en lâchant quelques beaux jets onctueux à l’assaut de quelques ails des ours tapissant le sol.

Elle sort de sa voiture et en ignorant l’existence de son mateur branleur, elle retire pour de bon son string ruisselant de son escapade impudique. Puis elle le place entre deux mouchoirs en papier qu’elle glisse dans le vide-poche de sa portière. Se réajustant, elle remet son siège en position puis repart sur la Départementale 944 en direction d’Auxerre.

Il est 14h29 lorsque Delphine franchit la barrière de sortie du péage Auxerre Sud.

Au même moment, Germaine, sobriquet donné par la belle à son GPS Garmin, articule sensuellement : « Arrivée à destination dans 10 minutes ».

Elle connait le trajet et comme d’habitude, elle appuie machinalement sur le champignon. Très vite, elle arrive avenue du Maréchal Juin, passe devant la gare SNCF, remonte le boulevard de la Chaînette pour se garer dans un crissement sur le parking jouxtant le rond-point de Paris.

La Maison d’Arrêt n’est qu’à quelques centaines de mètre. Elle les fera à pied.

Fière d’elle, Delphine toise Germaine et lui dit toute guillerette avant de sortir de sa voiture : « Voilà ! Trajet effectué en 6 minutes ! ».

A suivre…

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Sommaire

La visiteuse – Découverte du parloir

La visiteuse – La Départementale du plaisir

 

Note de l’Autrice :

Cette histoire est une fiction (Ou pas…) volontairement libérée. Toutes les scènes décrites dans La visiteuse, ne représentent pas la vision du sexe par les femmes. Chaque femme est libre d’explorer sa sexualité selon ses envies. Merci de respecter les femmes, nous sommes si douces et si belles, et surtout nous sommes douées de conscience 😉

 

Retrouvez toutes mes histoires érotiques dans ma rubrique Kmille raconte.

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