L’Apprentissage – La punition (Partie 2) par Corto

 

***

Hadrien

Sophie est devant la table jambes écartées, mains sur la nuque, la cravache, l’instrument de sa punition dans la bouche. Ses seins sont redressés, les tétons tendus et durs témoignent de son excitation, malgré la peur qu’elle tente difficilement de cacher.

Je lui caresse les fesses avec le large bout en cuir de la cravache et je remonte vers le dos en appuyant légèrement pour qu’elle pose le buste sur la table.

Je fixe les chevilles sur les pieds en bois puis je lui fais tendre les bras en croix. J’attache les bracelets pour la maintenir immobile durant sa future punition.

La vue de son sexe ouvert, de son cul tendu et de sa poitrine écrasée m’excite terriblement.

Du bout de la cravache je remonte le long de ses cuisses, je caresse son clitoris. Une légère crispation me montre que Sophie craint que je fouette son sexe. Si je compte bien lui faire connaître cette sensation mordante, je sais d’expérience que ce n’est pas encore le moment. Je compte bien prendre mon temps dans cette initiation. Aller trop vite risque de l’effrayer et la faire renoncer.

— Tu vas recevoir dix coups de cravache comme punition. Ça t’aideras à mémoriser les règles. Tu vas les compter. Si tu oublies ou si tu te trompes je recommence au début. Tu as compris ?

— Oui.

Un coup de cravache sec mais pas trop appuyé la rappelle à l’ordre

— Oui Monsieur.

— Tu te lasseras avant moi de ton impertinence.

— Oui Monsieur, je vous demande pardon… Monsieur.

Bien ça commence à rentrer. J’appuie la cravache sur son cul, lève le bras et lui donne le premier coup de la série de dix. Il est un petit peu plus fort que celui qu’elle vient de recevoir et lui arrache un petit cri, plus de surprise que de douleur.

Après une seconde Sophie dit « Un » dans un soupir.

— Compte plus fort, sinon je n’entends pas et je serai obligé de recommencer !

À chaque coup, un peu plus appuyé que le précédent, je vois ses fesses rougies par le châtiment de sa punition, se serrer puis se relâcher.

Le dixième coup franchement plus fort lui arrache un « dix » retentissant.

*

Sophie

Je reçois ce dixième coup avec un soulagement certain. Malgré la douleur, surtout du dernier, je me rends compte que ce n’est pas aussi difficile que je ne l’imaginais. C’est même plutôt excitant. j’en suis confuse presque honteuse. Alors que je reprends mes esprits, la voix d’Hadrien me sort de la torpeur qui m’envahissait.

— Tu n’oublies rien ?

— …

— Que dois-tu faire après chaque activité ?

Je me mords la lèvre. Le remercier, j’ai oublié de le remercier. En même temps le remercier de m’avoir battue ne me vient pas naturellement à l’esprit.

— Bon comme tu es déjà en position tu vas recevoir dix coups de plus pour nouvelle punition !

Le premier coup de cette série me coupe le souffle. Autant la première punition avait été progressive, autant là, je sens qu’Hadrien a décidé de ne pas m’épargner.

Je ressens durement chaque coup. La sensation de chaleur qui m’envahissait se transforme en brûlure.

Enfin cela s’arrête. Je n’oublie pas de remercier mon maître. Curieusement, malgré la douleur, je sens au fond de moi comme un plaisir inassouvi.

Comme s’il s’en rendait compte, Hadrien pose sa main sur ma chatte brûlante. Je le sens se baisser. La pointe de sa langue vient se glisser dans ma fente, puis descendre vers mon clitoris ; je perds la notion du temps.

Au bout d’un moment, Hadrien remplace sa langue par ses doigts. Alors que trois d’entre eux me fouillent, je sens son pouce humide à l’entrée de mon cul. Sans me pénétrer, Hadrien dessine avec son doigt des cercles, si bien qu’au bout d’un moment, je me détends. C’est comme si le pouce d’Hadrien était aspiré par mon cul. Il ne le rentre pas complètement, mais je me sens partir.

Enfin son sexe me pénètre. Il s’enfonce doucement mais profondément. Il commence le lent va-et-vient qu’il ponctue parfois en me pénétrant le plus profondément possible. Parfois il accélère puis changeant encore de rythme, il me pilonne littéralement avant de revenir à plus de douceur. Je ne vais pas être longue à partir.

« Vas-y jouis » souffle-t-il devançant une permission que je m’apprêtais d’oublier de demander.

Hadrien s’est retiré. Il sort de la salle sans me détacher. La position de ma punition devient franchement inconfortable. Les muscles des bras et des jambes commencent à tirer. L’arête du rebord de la table se fait douloureusement sentir.

Après plusieurs minutes j’entends du bruit dans la salle, mais je suis incapable de bouger pour voir ce qui se passe.

France vient enfin me détacher. Sa voix est douce et réconfortante, à l’inverse de ce qu’elle était lorsqu’elle m’a préparée. Elle me tend un peignoir en soie et me dit qu’elle m’a fait couler un bain pour que je puisse me détendre avant le repas qui sera servi dans une heure. Il me faut quelques minutes pour me rendre compte qu’elle me vouvoie à nouveau.

Quand j’arrive dans ma chambre, une robe élégante et des sous-vêtements sexy sont posés sur le lit. Je comprends mieux pourquoi Hadrien m’avait dit de ne prendre qu’un bagage léger. Je retire mon peignoir et grâce à des miroirs judicieusement placés, je peux voir les traces que la cravache a laissé sur mon derrière.

— Après le bain, il n’en paraîtra plus rien. Monsieur y a été plutôt doucement durant votre punition

Je suis loin de partager l’opinion de France, ce qui ne laisse pas de m’inquiéter pour la suite.

Je me glisse enfin dans le bain chaud et parfumé. Intérieurement je remercie France de sa prévenance. Je repense à ce que je viens de subir, inconsciemment, je commence à me caresser. Laissant mon esprit divaguer, je finis par m’endormir.

*

Hadrien

Assis à ma table de travail, je termine la lecture de quelques documents lorsque je vois Sophie s’habiller à travers la fenêtre de sa chambre. France a dû aller la réveiller dans son bain. Après la séance de cette fin d’après-midi je ne suis pas surpris. Elle a pu récupérer un peu, la soirée va pouvoir être amusante.

Elle enfile enfin sa robe.

Je quitte mon bureau pour aller l’attendre dans le salon. Jean, ancien barman, m’y apporte le Manhattan que je lui ai demandé. La voie chaude et envoûtante d’Ella Fitzgerald accueille une Sophie inquiète qui entre en baissant les yeux.

— Je suis désolée d’être en retard, Monsieur, je m’étais endormie dans mon bain.

Je lui prends les mains doucement

— Sophie, regardez-moi.

— …

— En dehors de nos séances de jeux, vous êtes mon invitée. Les règles ne s’appliquent pas et cette maison est la vôtre.

Nous nous asseyons dans le sofa en face de la cheminée.

— Que souhaitez-vous boire ? Nous avons des apéritifs traditionnels, des sodas, mais je vous recommande tout particulièrement les cocktails de Jean. Il les prépare divinement.

— Un Blue Lagoon je vous prie.

Je profite que nous soyons seuls pour expliquer à Sophie qu’à ce stade de son apprentissage, elle n’est ma soumise que lorsque je l’invite à m’attendre dans la salle du moulin. Surprise, voire un peu déçue elle me demande si je n’ai pas prévu de jeux extérieurs. Je la rassure. J’ai prévu quelques activités extérieures mais dans ce cas mes intentions seront explicites. J’ajoute qu’elle aura toujours la possibilité de refuser.

Lorsque Jean revient avec son cocktail, il nous trouve en train de discuter tranquillement.

Le repas se poursuit et après les cafés, un déca pour Sophie, je dis à France :

— Je vais prendre un cognac

puis me tournant vers mon invitée

— Dans la salle de jeu ?

Celle-ci acquiesce et se lève. Lorsque elle sort de la salle à manger je la rappelle :

— Ne soyez pas en retard cette fois !

Elle esquisse un sourire avant de s’éclipser.

*

Sophie

Pour la seconde fois de la journée, je me retrouve nue, agenouillée et offerte dans la salle de jeu.

Cette fois-ci France, affairée dans la maison ne m’a pas accompagnée.

J’attends mon maître avec impatience et appréhension. Je me remémore les règles, bien décidée à ne rien oublier pour ne pas le décevoir et ne pas subir une nouvelle punition. Mais je ne me fais toutefois aucune illusion ; s’il veut me punir il trouvera bien un motif.

France entre dans la pièce me sourit et pose le plateau sur lequel se trouve une bouteille de cognac. Après un regard d’encouragement, elle quitte la pièce.

Hadrien arrive enfin. Il a enlevé sa veste de smoking et défait son nœud papillon. Sa chemise ouverte de deux boutons laisse apparaître un bout de son buste musclé et légèrement poilu.

Il fouille dans un tiroir, en sort un objet que je ne distingue pas ainsi qu’un petit flacon.

Il s’approche de moi. Je me redresse et mets mes mains derrière la nuque. J’ai bien retenu la leçon de cette après-midi.

— Mets-toi à quatre pattes, comme une chienne soumise !

La voix est redevenue dure et cassante à cent lieux de celle qui, il y a moins de deux heures, me rassurait dans le salon.

— Tends les bras. Penche-toi en avant, encore…

Je sens la semelle de sa chaussure appuyer entre mes omoplates jusqu’à ce que j’ai le buste plaqué contre le sol. J’ai la croupe relevée et comme je suis restée les cuisses écartées, ma vulve doit être bien visible. Malgré l’humiliation que je ressens dans cette position indécente, je sens le désir monter en moi.

Quand je pense que jusqu’à présent mes partenaires devaient déployer des trésors de diplomatie pour me prendre en levrette et là je m’offre dans cette position humiliante quasiment sans résistance et même, en prenant du plaisir à cette humiliation.

Comme Tess d’Urberville1, j’ai choisi l’avilissement.

Le doigt d’Hadrien dans la chatte me sort de mes rêveries.

— Visiblement, tu aimes te faire traiter comme une petite pute asservie !

Décidément, mon maître a décidé de m’humilier ce soir. Et j’aime ça.

— Bon on n’aura pas besoin de lubrifiant ce soir.

— …

— Redresse-toi !

J’obéis immédiatement et reprends la position.

Hadrien sort de sa poche l’objet qu’il a pris en arrivant et me le montre.

Il s’agit de deux boules en acier assez grosses reliées entre elles par une cordelette.

— Sais-tu ce que c’est ?

Devant mon air ahuri, il sourit et m’explique tranquillement que ce sont des boules de Geisha2, qu’il va introduire dans ma chatte et que je vais devoir garder jusqu’à ce qu’il décide de les retirer.

Je dois reprendre la position. A nouveau je sens les doigts d’Hadrien de mon sexe. Mon cœur bât la chamade.

Hadrien retire ses doigts. La sensation froide du métal qui entre dans mon vagin irradie dans le bas de mon ventre. Hadrien me fait redresser et m’ordonne de lécher ses doigts en le regardant. Je m’exécute sans rechigner. Ce n’est pas la première fois que je me goûte et j’aime bien ça.

Lorsqu’il retire ses doigts de la bouche, je n’oublie pas de le remercier. Mes fesses ont assez souffert pour aujourd’hui, je n’ai pas envie de goûter à une nouvelle punition.

A suivre…

***

Sommaire

L’Apprentissage – Week-end d’initiation

L’Apprentissage – La punition

L’Apprentissage – L’asservissement

NOTE :

1. Tess d’Urbervilles : Roman de Thomas Hardy, considéré aujourd’hui comme un grand classique de la littérature anglaise. (Lien Wikipédia).

2. Boules de Geisha : Sextoy et accessoire de rééducation et de musculation du périnée. (Lien Wikipédia) – (Mes tests de boules de Geisha).


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N’hésitez pas à lire mon e-roman : Au service du vieux pervers.