Ma première expérience bisexuelle par CCile

 

Cette première expérience bisexuelle date de quelques années déjà.

À l’époque, j’étais bien sage… mon ami et moi étions cet été, en route pour le Sud, dans une vieille Opel Corsa.

Nous quittions notre région parisienne pour le soleil, et avions prévu une étape chez une amie d’enfance… Alice était partie quelques années plus tôt.

L’idée de nos retrouvailles me rappelait tant de bon souvenir, elle était l’amie rêvée, la confidente, celle avec qui j’avais parlé de mes premiers Amours, de mes premiers chagrins aussi. Mais surtout, elle était celle que je savais être toujours là pour moi et son départ m’avait bouleversé. Aussi, j’étais impatiente de lui présenter « l’homme de ma vie ».

Nous arrivons, et tout de suite, je sais que notre séparation forcée n’a rien effacé, la parenthèse n’existe plus… c’est comme si nous nous étions quittées la veille, l’année écoulée depuis son départ n’existe plus.

***

C’est la fin de l’après-midi, mais sous la chaleur de ce jour d’Août nous nous installons rapidement dans la fraîcheur de son petit appartement.

Rapidement, je me rends compte que le courant passe bien entre mon mec et elle, comment en aurait-il pu en être autrement ?

Le temps passant vite et la voiture n’étant pas climatisée, nous décidons de partir à la fraîche et après le repas.

Beaucoup de rires autour de ce repas vite fait, un peu d’alcool aussi, un peu trop… nous ne pouvons plus partir.

Nous dormirons donc dans le clic-clac, il y a de la place…

La conversation dérive un peu, je m’étonne de ne pas voir d’homme dans sa vie, une si jolie fille !

Et à mon grand étonnement, elle a rougi… je me rappelle qu’une légère pique de jalousie m’a prise quand j’ai entendu mon bonhomme s’étonner lui aussi qu’une jeune femme comme elle soit seule dans la vie.

Sportive, des seins menus mais allant très bien avec son physique élancé… c’est sans doute la pâleur de sa peau, contrastant avec le bleu de ses yeux, ou sa chevelure noir qui faisait le plus de son charme… et puis son rire, son humour… vraiment, à mes yeux, aucune explication à son célibat.

Il est tard, il nous faut nous coucher.

Nous ne la gênerons pas dans le salon, elle a sa chambre. Nos affaires sont restées dans la voiture mais qu’importe !

Il fait si chaud, une douche (Tour à tour, on n’est pas chez nous) et hop au dodo, on a de la route demain.

Le clic-clac ouvert, une bise à Alice, que nous essayerons de ne pas réveiller le lendemain matin en partant. Nous n’aurons qu’à claquer la porte…

***

Allongé dans le clic-clac il se rapproche, il me cherche. Ses mains courent sur ma peau, m’électrisant. Et l’alcool désinhibant, j’ai vite fait de laisser mes rares barrières.

Ses mains parcourent mon ventre, agacent ma poitrine, ses lèvres sur les miennes, puis dans ma nuque, légère morsure alors qu’une main passe de mon bas ventre vers le haut de mes cuisses, frôlant une étape… un délice de frustration !

Rapidement suit une lutte entre lui et moi, mais je tiens bon, et j’ai le dessus quand je me saisis de son sexe à pleine main.

Il s’immobilise presque, levé d’un drapeau blanc atypique. C’est à mon tour de glisser contre sa peau, mais ce ne seront pas de mes mains… mes lèvres qui sont avides de sa peau parcourent son torse, puis descendent plus bas.

Accroupie entre ses cuisses, le cul relevés, dans la demi-pénombre du salon je le regarde dans les yeux au moment ou ma langue lèche la pointe de sa verge.

Ma langue finit de goûter son gland quand mes lèvres se referment sur son sexe dressé.

Le temps disparaît complètement, et je fini par fermer les yeux, concentrée sur ma gourmandise.

Je ne vois pas, alors, son sourire un peu gêné…ni l’invite d’un coup de menton.

Aussi, je suis très surprise quand je sens une main glisser contre mon cul. J’ouvre les yeux et le regarde. Ses yeux expriment toute son excitation, mais son sourire… je tourne la tête et découvre Alice, assise sur le bord du lit, une main toujours posée sur ma fesse, qui en me regardant y pose ses lèvres, ses mains glissant sur mes cuisses.

J’ai envie de la repousser, mais, que fait-elle là ? et pourquoi cette sensation en moi ? pourquoi ses caresses me rendent elles si…

Je regarde mon homme qui, dans un sourire me dit qu’il sait et je devine qu’il a toujours su.

D’autre part, je vois bien que je ne suis pas la seule à apprécier, plus que je ne l’aurai jamais cru, la présence d’Alice…

Alors, je décide de ne pas bouder mon plaisir. Je cambre encore d’avantage mes reins et tandis que ses mains remontent entre mes cuisses, je sens une humidité nouvelle glisser entre mes fesses.

Ma tête couchée sur Bastien, je le masturbe sans trop y penser…mon esprit est ailleurs… je le sens rapidement, il ne perd rien du spectacle, gonflé de plus en plus de plaisir.

Si je ne fais rien, il jouira sur mes mains… Alice a du suivre la même réflexion et abandonne ses caresses pour que je puisse sentir toute la virilité de mon homme au fond de mon intimité.

Elle se déplace alors que je garde son sexe tout au fond de moi, elle se penche doucement, l’embrasse, avant de venir caresser ma poitrine, m’embrassant un peu partout, où elle peut.

Nous avons continué longuement ses petits jeux, jusqu’au moment où… épuisés… nous nous sommes endormis enlacé les uns contre les autres.

***

Je me réveille, c’est déjà le matin. Alice est nue contre moi, mon homme et derrière moi.

Je me refais le film de la soirée, je sais que je n’en ai pas fini.

Le drap ne la recouvre pas complètement, et bientôt ma main tremblante glisse contre le haut de sa cuisse. Elle sourit, elle ne dort plus mais garde les yeux fermés.

Quelques baisers sur son épaule dénudée, alors que ma main descend du haut de sa hanche pour le bas de son ventre. Sa peau, si douce est restée gravée dans ma mémoire. L’odeur de ses cheveux aussi, sans oublier cette grande expiration au moment ou mes lèvres ont caressées sa nuque.

Alors son corps semble se réveiller. Elle pivote sur le dos et, les yeux toujours fermés, me vole un baiser. Ma main, elle, est maintenant posée juste sur le haut de son intimité.

D’un mouvement de hanche, elle m’encourage à la caresser, ce que je fais, timidement d’abord, puis de plus en plus confiante au fur et à mesure que je vois les traits de son plaisir, ma main se fait plus hardie, plus curieuse, peut-être plus vicieuse aussi.

En passant sur le dos, le drap a oublié de continuer à couvrir la poitrine dénudée de mon amie. Je l’observe un moment se dresser au rythme saccadé de sa respiration.

Puis je ne résiste plus à goûter à nouveau au plaisir d’embrasser et de lécher sa peau si douce, au niveau de sa poitrine cette fois.

Bientôt, une de ses mains vient caresser mon crane, puis appuyer gentiment dessus, comme pour le faire descendre. Je la regarde, comprenant bien ce qu’elle attend de moi… un échange de regards en signe d’encouragement, plus une bonne dose d’excitation me décident, et peu à peu mon visage glisse sous le drap.

Je n’en ressors que le visage luisant du plaisir de ma nouvelle partenaire de jeux érotiques, le cœur léger de lui avoir à mon tour donné du plaisir.

Et je découvre alors, mon homme nous regardant, hilare. Et visiblement, à voir la taille de son membre entre sa main, il est réveillé depuis un moment.

S’en suivront encore quelques jeux à deux ou à trois, mais c’est là une autre histoire… et par définition, plus une : PREMIÈRE EXPÉRIENCE BISEXUELLE.

***

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N’hésitez pas à lire mon e-roman : Au service du vieux pervers.