La rencontre d’un abonné

 

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Depuis un mois mon espace membre est en ligne, et j’avoue avoir été agréablement surprise de son succès. Imaginez un peu, en un mois un peu plus de 100 abonnés, franchement j’suis plutôt fière. Un peu plus de 100 personnes, payant pour me suivre et profiter de quelques goodies, de vidéos et de photos de moi, de Showcam avec moi, bref je ne pensais pas, vraiment pas, attirer autant de regards sur moi…

Tous les mois, je propose un tirage au sort et je promets de rencontrer le gagnant de ce tirage. Un gagnant par mois et le plaisir de le rencontrer. Bien sûr, lors de cette occasion, il assiste à une petite vidéo-test où il pourra me regarder, voire y participer.

Oh… je vous vois venir, ça y est, je fais la pute !!!

Je ne vais pas polémiquer sur ça, pensez ce que vous voulez, au final ça ne m’intéresse pas, ne s’abonne que qui le souhaite !

Bref, aujourd’hui je dois rencontrer ce gagnant, il n’habite pas tout à côté et j’ai dû traverser toute une partie de la France pour le rejoindre, bon j’ai pris le train et au final le trajet ne m’a pris que 4 petites heures. Merci l’TGV…

13 heures, me voici arrivée, mon cameraman officiel est avec moi, logique… et nous nous rendons dans l’hôtel où nous avions réservés une petite chambre pour la journée.

La chambre prise nous y laissons nos affaires puis, nous rejoignons enfin, l’espace « bar » de l’hôtel. Quelques tables parfaitement alignées, un bar, c’est un endroit apaisant mais, je dois vous l’avouer, je suis vraiment stressée. Je ne connais pas cet homme, ne sais pas du tout s’il est sympa ou pas, bref je stresse et espère que tout se passera pour le mieux.

Mon cameraman a beau me rassurer rien n’y fait, je regarde ma montre toutes les 10 secondes et dès qu’un homme seul franchit l’entrée du bar de l’hôtel je stresse un peu plus…

14 heures, un homme passe l’entrée, plutôt ordinaire, habillé simplement : jean et pull, dans l’nord il fait froid ! Pas très grand et légèrement bedonnant, un homme normal quoi, ni Apollon, ni Quasimodo, légèrement dégarnit, il a ce physique qui n’attire pas vraiment les regards.

Il me voit et là, son visage me sourit, lui n’a pas l’air du tout stressé, moi par contre, je le suis vraiment : « Que vais-je lui dire ? », « De quoi va-t-on parler ? », « Est-il sympa, cool ? ».

Tant de questions s’entrechoquent, tant de questions sans réponses… Il ne met que quelques secondes à nous rejoindre, mais pour moi, ces secondes ont duré des heures. Tout était au ralentit.

— Salut ?

— Salut… Etienne, c’est ça ?

— Oui, enchanté.

— Enchantée, je te présente Daniel, mon cameraman qui est là pour immortaliser notre rencontre.

— Salut Daniel.

Il est resté debout, alors je l’invite à s’asseoir, c’est vrai, ça fait bizarre de voir deux personnes assises à une table pendant que la troisième reste debout.

Nous parlons quelques minutes, il est super cool et très sympa. En plus, il est doté d’un humour à tordre de rire n’importe qui. Je dois dire qu’il sait mettre les gens à l’aise et au final, cet homme de prime abord banal devient, au gré des minutes qui s’écoulent, un homme très agréable, un charmant charmeur même.

Je lui propose de nous accompagner dans la chambre pour assister au tournage d’une vidéo de test et vous vous en doutez, il accepte. Bon, en même temps il est au courant du principe…

Vers 16 heures nous rentrons dans la chambre, mon cameraman se jette sur son sac à dos et en sort tout ce qu’il faut, bref… il s’installe quoi. Moi, je propose à Etienne deux tests au choix, un où il assistera, je testerai alors, un stimulateur de clitoris et l’autre où c’est lui qui testera un masturbateur avec mon assistance.

Autant vous l’dire de suite, il a longuement hésité et c’est seulement avec l’assurance que son visage ne serait pas visible qu’il a choisi de tester le masturbateur, avec la peur de ne pas bander assez. Je rassure donc son ego et sors la bête de son emballage. En l’invitant à se mettre à l’aise je me déshabille.

Il s’allonge sur le lit et au « Top » de Daniel, je commence à branler Etienne doucement, par contre lui, n’a pas l’droit de toucher… ben oui, malgré ce que vous pensez, j’ne suis pas une pute, je ne cherche pas à coucher pour de l’argent, ça ne m’intéresse pas. Par contre proposer une belle vidéo test à mes lecteurs et lectrices, me semble bien plus sympa.

Son sexe ne tarde pas à se raidir, à bander dur. Je mets un peu de lubrifiant dans ma main et doucement, l’étale, pendant ma branlette, sur sa pine dressée. Quand elle est entièrement luisante de lubrifiant je présente la bouche du masturbateur et doucement le pénètre de cette verge toute tendue.

La masturbateur en main je le branle doucement, puis rapidement, ses mains se crispent sur le matelas, sa bite vient d’elle-même, à la rencontre du sextoy. Etienne semble surpris des effets qu’il ressent, surpris et heureux. Bon, j’sais pas si c’est la vue de ma poitrine qui balance au rythme de mes va-et-vient mais il aime ça. Et j’dois dire que… ben moi aussi j’aime ça.

J’adorerai le goûter, mais j’me retiens… enfin j’essaie de me retenir, dix secondes, vingt secondes puis… je n’y résiste plus. Je ressors son gourdin du masturbateur puis, sans crier gare je prends ce sexe dressé en bouche jusqu’à sa base, je l’enfonce entièrement. Surpris il lâche un gémissement, c’est plaisant à entendre, du coup, et bien je continue… Je le déguste de ma langue, goulument je tète son gland gonflé, puis je le masturbe à nouveau avec cette bouche de silicone.

J’alterne, à présent, entre ma bouche et le masturbateur, je joue à la patate chaude… qui recevra sa semence, car oui, c’est bien Etienne qui sonnera le glas de ce jeu pervers. Dans le masturbateur ou dans ma bouche si gourmande…

Ses lèvres sont entre ouvertes, ses gémissements sont entrecoupés de quelques jurons, il s’abandonne enfin… ma bouche experte le suce à nouveau, je sens son pénis se contracter, je crois que je vais gagner ce jeu…

Masturbateur 0, moi 1 !

Ma langue titille son gland, elle contourne sa couronne puis je l’enfonce à nouveau et tout en le ressortant, je l’aspire, le mordille et… s’en est trop pour lui, les spasmes de son pénis relâchent trois longs jets de sperme, enfin je le déguste. Il a bon goût, je suce encore, ma salive se mélange à son foutre, et ensemble, ils se répandent sur ses bourses, dégoulinent le long de son entrecuisse puis, s’immiscent dans ses fesses avant de terminer leur course sur le matelas.

Satisfaite, je me relève avec un petit sourire coquin, Etienne est las, avachi dans ce grand lit, la queue frétillante de plaisir, il me regarde et me dit :

— C’était… c’était merveilleux !

« Merci », lui dis-je, ravie de l’entendre bafouiller ces mots.

Je m’esquive dans la salle d’eau, masturbateur en main, puis je le nettoie avant de lui offrir en petit cadeau.

Cette première rencontre fut très agréable, depuis, j’ai rencontré une vingtaine d’abonné et, à chaque fois se fut une expérience tout aussi agréable.

Bon, je vous l’avoue, je prends beaucoup de plaisir à me caresser devant eux, mais je ne les suce pas tous… certains n’osent pas être filmés, ils se contentent, alors, de me regarder en train de tester un sextoy. Je vois bien leur sexe bosseler leur pantalon, c’est d’ailleurs très excitant de les voir, la main dans la poche, en train de caresser délicatement, discrètement, leur pénis durcit par la vision qu’ils ont de moi.

D’autres n’arrivent pas à bander ou bandent mou, un test de masturbateur n’est donc pas possible, et j’avoue que ça ne m’excite pas, même si je trouve qu’une bite au repos est plaisante… mais, quand je suis nue, devant eux, les voir mou de la bite, n’est pas très excitant. Et puis, oui et puis certains ne me plaisent tout simplement pas et même si je prends plaisir à les astiquer, à voir l’effet que je leur fais, l’envie, l’excitation n’est pas assez intense pour me faire passer le pas.

Enfin il m’est arrivé deux ou trois fois de ne pas me contenter de les sucer, deux ou trois fois j’ai adoré sentir leur plaisir en moi, remplir mon con avant de recevoir leur jouissance sur mon corps…

Peut-être penserez-vous de moi que je suis une pute, une salope… mais pour moi j’assume ma sexualité, et j’aime à dire que je suis une femme qui assume ses envies. Alors non je ne suis ni une pute ni une salope, je suis juste une femme libérée du carcan de la bien-pensance masculine.

Dans tous les cas, je suis fière d’avoir des abonnés aussi sympas, aussi cool.

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Note de l’Autrice :

Cette histoire est une fiction (Ou pas…) volontairement libérée. Toutes les scènes décrites dans La visiteuse, ne représentent pas la vision du sexe par les femmes. Chaque femme est libre d’explorer sa sexualité selon ses envies. Merci de respecter les femmes, nous sommes si douces et si belles, et surtout nous sommes douées de conscience 😉

 

Retrouvez toutes mes histoires érotiques dans ma rubrique Kmille raconte.

Retrouvez les aventures de Karine dans mon e-roman « Aux services du vieux pervers » qui prend naissance avec Lutte des classes.