La visiteuse – Découverte du parloir (Partie 1)

 

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Delphine est une jeune femme blonde élancée de 23 ans. Une fille banale me direz vous…

Mais dans le secret de ses pensées, les jeux et pratiques les plus impures sont siennes. Si jamais au détour d’une discussion elle venait à en partager une infime fraction, une bonne partie de son entourage la considérerait comme une… Salope. 

Delphine aime le sexe dans toutes ses perversions et tendances paraphilies !

Elle n’hésite pas à se mettre en danger pour d’occasionnelles et inconsidérées aventures qu’elle juge excitantes.

Depuis ses 19 ans, avec l’essor d’internet, elle accumule les rendez-vous d’un soir ou si vous préférez les plans culs et plus si affinités !

A l’image de ce paiement en nature de l’entretien de sa voiture où tout le garage se souvient d’elle dix ans après comme une putain de cliente. Elle fit intervenir les diverses expertises masculines, du chef d’atelier jusqu’à l’inexpérimenté apprenti, ignorant que le corps de cette cliente ferait partie de sa formation en mécanique.

Les dix nombreux pistons disparates qui furent utilisés ce jour là, lui rappelèrent l’importance d’une bonne lubrification, aussi naturelle soit-elle et quel que soit le cylindre utilisé. L’apprenti en prit bonne note et le numéro de téléphone de Delphine.

Par la suite, en allant sur les plateformes de tchat, au mépris de tous les risques, elle a rencontré par ce biais des hommes de tous âges, consommant sans aucune discrimination des mâles au physique d’Apollon ou de Quasimodo. Son seul critère étant la teneur de la promesse esquissée du ou des rapports sexuels proposés.

En 2008, lasse de ses plans qui devenaient plus que soporifiques à ses yeux, Delphine rejoint une association de visiteurs de prison, avec le but non avoué de participer à sa façon, au bien-être des détenus. Elle voulait découvrir comment se déroulaient les entretiens aux parloirs pour stimuler sa libido…

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– Jeudi 12 juin 2008, 13 h 00 –

Delphine se présente devant le Centre de Détention de l’Yonne, elle vient rendre visite à un détenu incarcéré depuis 3 ans pour « Braquage ».

Le parloir commun est vétuste. Des tables disposées ici et là au gré des déplacements des détenus et des gardiens. Le surveillant beugle de temps à autre le nom d’un pensionnaire :

Muller !! j’me répét’rais pas, prochaine remarque tu r’tournes en cellule !!!

— Petit ! Pas d’accolade !

— Alaouié !

Il est à l’affût du moindre geste, du moindre serrage de main ou de la moindre étreinte…

Delphine s’était assise calmement à une table, dans un coin opposé, masqué à moitié de la vue gardien. Elle voulait être la plus loin possible de ce bulldog aboyant sans relâche. Son chemisier noir légèrement transparent, laissait insolemment voir, à qui s’y attardait, les aréoles foncées et les pointes de ses tétons tendus d’excitation. Elle voulait attiser le désir du détenu qui aurait le plaisir de passer les trente prochaines minutes en sa compagnie.

Après cinq minutes de brouhaha, le calme était revenu. Là une famille en pleurs, en train de chuchoter, ici une femme tenant les mains de son compagnon…

André s’était assis devant elle, sans un mot, il la fixait d’un regard froid et relativement affamé. Elle rompit le silence :

— Bonjour, je suis Delphine, je fais partie de l’association des …

— Ouais, et moi c’est André, je fais partie de l’association des repris de justice !

Sans perdre son sang-froid, bien que l’ayant coupée, André n’avait rien de si impressionnant. Seul l’environnement l’intimidait.

— Enchanté André, je viens simplement échanger avec vous, ici et par courrier si vous le souhaitez.

— Ouais t’es là pour mon bien-être, paraît que l’directeur s’inquiète quand ses locataires n’ont pas d’visites…

Dans un léger sourire charmeur, Delphine poursuit le dialogue avec son voisin épisodique de table. André, la quarantaine, plutôt charmant et bourru avec son physique de puissant marin breton d’un imposant mètre quatre-vingt-dix, détourne rapidement la conversation sur des sujets plus lubriques… Au grand dam de la culotte de Delphine, surprise d’autant de moiteur soudaine.

Quand le gardien se lève pour signaler la fin du parloir, Delphine avait déjà déboutonné le haut de son chemisier. André, dans la douleur de l’étroitesse dans son pantalon devenu trop petit à l’entrejambe, avait déjà pu mater la profondeur du décolleté de sa visiteuse et décrypter qu’elle n’était pas simplement là pour parler. Les échanges épistolaires à venir et les prochaines visites au parloir promettaient d’être très sympas, il en était certain…

A suivre…

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Sommaire

La visiteuse – Découverte du parloir

La visiteuse – La Départementale du plaisir

 

Note de l’Autrice :

Cette histoire est une fiction (Ou pas…) volontairement libérée. Toutes les scènes décrites dans La visiteuse, ne représentent pas la vision du sexe par les femmes. Chaque femme est libre d’explorer sa sexualité selon ses envies. Merci de respecter les femmes, nous sommes si douces et si belles, et surtout nous sommes douées de conscience 😉

 

Retrouvez toutes mes histoires érotiques dans ma rubrique Kmille raconte.

Retrouvez les aventures de Karine dans mon e-roman « Aux services du vieux pervers » qui prend naissance avec Lutte des classes.