L’inconnu du bus

 

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Vendredi soir, enfin c’est le week-end ! Vite mon bus !!

Comme d’habitude je termine mon boulot hyper tard, du coup je ne prends pas le temps de me changer et c’est habillée de ma tenue de boulot : mini-jupe noir et haut rouge, au couleur du restaurant où je bosse, que je me rends à l’arrêt Basso Cambo. Il est 00h15, le bus est dans 15 minutes, de peur de le louper je cours. Je le vois arriver et forcément j’suis à la bourre, sans hésiter je hurle pour qu’il m’attende, c’est le dernier, si je le loupe j’suis marron. Mais bon, le chauffeur me connait, je prends toujours le même donc, il a l’habitude…

Bref, je monte et comme toujours, je m’excuse puis, je me dirige vers le fond du bus, je m’assois et me plonge dans ma lecture du moment : Sexe Primé de la belle Stella Tanagra.

J’adore cette autrice qui n’hésite pas à nous emmener au confins de nos envies les plus intimes, les plus transgressives…

Plongée dans ma lecture, j’entends parler, le bus s’est arrêté. C’est rare, à cette heure-ci je suis souvent seule jusqu’à mon arrêt. Je lève les yeux et je vois un homme qui s’approche de moi. Le bus repart et je retourne à ma lecture très, comment dire… très excitante ! Les mots soufflent un vent de frisson dès que je les effleure de mes yeux.

Prise dans ma lecture j’entends à peine le « Bonsoir » de l’homme qui vient de monter. Je lui réponds avec un petit sourire avant de retourner à mon excitation du moment…

Ce petit bouquin éveil en moi quelques désirs, du coup, sans vraiment y prêter attention, je regarde de temps en temps cet homme assis devant moi et, je surprends mon imagination prête à me plonger dans ses bras. L’a-t-il remarqué ? Je ne sais pas, en tout cas je suis excitée !

Toujours dans ma lecture, enfin dans mon imagination débordante, je sens une main sur mon genou, je sursaute et lève la tête pour l’entendre me dire que je suis très excitante et sexy.

Surprise, je ne trouve rien à dire, juste, je décroise mes jambes avec un petit sourire malicieux. Il n’attend pas d’autres invitations et glisse sa main vers mon entre-jambes. Ses doigts courent le long de ma cuisse puis écartent mon string.

Des picotements remontent de mon bas-ventre, le long de mon échine, et s’écrasent sur ma conscience.  Excitée, je me laisse faire, je ferme les yeux et me délecte de son doigt qui s’introduit en moi. Je suis humide, trempée devrais-je dire, son doigt est doux et… et très inquisiteur mais, j’en veux plus… J’écarte encore mes jambes comme pour lui dire : « Encore, amène tes copains, invite donc Monsieur « Majeur » à te rejoindre ! ».

Tout en me doigtant, je le sens s’asseoir à côté de moi, son bras contourne mon cou et lance sa main sur mes seins. J’adore son côté entreprenant, il m’excite, à moins que ce soit Stella qui m’excite…

Sans ménagement, il glisse sa main dans mon décolleté plus englobe mon sein, il me doigte et me pétri le sein. Il me fouille et me malaxe la mamelle, je gémis… j’adore !!!

J’ai envie de sentir son sexe que j’imagine énorme et au vue de la bosse de son jean, je ne me trompe pas.

Je caresse cette bite qui s’imprime sur son pantalon, je la presse, il semble aimer ça. Alors, j’y glisse la main à la recherche de l’objet de mes désirs, pas de poils !

Humm sa bite est énorme, je sens son gland déjà humidifié, je fais aller et venir mes doigts autour de son chibre…

Lui, me doigte toujours, il me fouille, sort puis rentre plus profondément. J’ai envie de le sucer mais ses va-et-vient sont si… ils sont si… au pi merde !

Je me mets à genou devant lui, sors son phallus puis le lèche en partant des bourses, arrivée au gland je l’enfonce profondément très vite, il agrippe ma tête et force mes va-et-vient, il me baise par la bouche, s’enfonce en moi, garde la pose et se retire au premier haut-le-cœur. Il recommence encore et encore, des larmes de plaisirs se mêlent à mon ricil et coulent sur mon visage. Cette vision semble l’exciter, sa queue se gorge de sang et grossit encore un peu.

Ma bouche est remplie, ma luette s’anesthésie, des gémissements étouffés se frayent un chemin au milieu de ma bave et de son éperon.

Excitée, j’écarte mes cuisses et me caresses, mon clito est énorme, son capuchon ne suffit plus à le recouvrir, il se tend outrageusement. Plus rien n’existe autour de moi, je n’ai qu’une envie, qu’un besoin, qu’il m’honore. Je veux qu’il me baise là, comme une salope, comme la salope que je suis.

Ma bave se répand sur son membre et dégouline jusqu’à ses couilles…

Il me lève, me retourne puis me penche sur le dossier du siège de devant. Je croise le regard du chauffeur dans le rétroviseur, il semble apprécier le spectacle… et je dois dire que ce mateur attise mon excitation.

Mes seins se balancent d’avant en arrière, je me fais baiser brutalement, sans ménagement, ses couilles claquent mes cuisses, je ne peux contenir mon plaisir et à chaque pénétration je lâche un gémissement, je l’encourage avec des : « Oh oui ! », « Encore, baise-moi ! », « Humm oui encore ! ».

Je ne peux contenir mon orgasme, je ne voulais être qu’une petite salope, jouir n’était pas prévu dans mes plans, je voulais juste le vider là, dans ce bus. Mais lui, il voulait simplement me baiser et c’est ce qu’il fait, il se fiche de mon orgasme, mes spasmes et contractions ne l’arrêtent pas, au contraire même.

Il se déchaine, me baise encore plus profondément, puis, enfin, il s’arrête. Aussitôt je me retourne, m’agenouille devant lui et le pompe, prête à le déguster mais avant, je me délecte de mon essence.

Je le suce, le lèche, le tète, sans oublier de le regarder dans les yeux, j’adore voir un homme jouir, voir son visage se transformer au moment ou jaillissent ces quelques jets salvateurs.

Il ne résiste pas longtemps et finit par se vider en 5 jets goulues, son sperme est chaud, onctueux, je le goutte et m’en rassasie jusqu’à la dernière goutte.

Dans un petit sourire satisfait je me réajuste, mon arrêt n’est pas là mais tant pis, je continuerai à pied. J’appuie sur le bouton, lui dit : « Merci » puis quitte ce bus de tous les vices sans me retourner.

C’est satisfaite et soulagée que je rentre chez moi…

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Note de l’Autrice :

Cette histoire est une fiction (Ou pas…) volontairement libérée. Toutes les scènes décrites dans La visiteuse, ne représentent pas la vision du sexe par les femmes. Chaque femme est libre d’explorer sa sexualité selon ses envies. Merci de respecter les femmes, nous sommes si douces et si belles, et surtout nous sommes douées de conscience 😉

 

Retrouvez toutes mes histoires érotiques dans ma rubrique Kmille raconte.

Retrouvez les aventures de Karine dans mon e-roman « Aux services du vieux pervers » qui prend naissance avec Lutte des classes.